Je suis né le 17 juin 1992 à BENAMENIL-BLAMONT, je suis un cocker américain noir et feu; j'ai 4 frères et 3 soeurs; nous passons nos journées blottis contre maman et il faut dire que son lait est super.
Au fil des semaines, je prends de l'assurance mais ma mére veille sur moi. Vers le 10 août, je vois arriver un monsieur accompagné d'une demoiselle et d'un jeune homme, il demande à mon maître s'il y a des cockers mâles, celui-çi nous montre, il s'est passé un bon moment, ils discutaient à voix basse et j'ai entendu la demoiselle dire en me regardant < prenez celui là, on dirait un gros nounours > elle m'a pris dans ses bras et m'a fait plein de câlins, ce n'était que du bonheur, c'est comme cela que je fus choisi. Mon maître leur a dit de revenir dans 15 jours car j'étais encore trop jeune pour partir.
C'est avec tristesse que je les ai regardés partir, pourvu que la demoiselle ne m'oublie pas, j'étais si bien dans ses bras.
Ces 15 jours furent long, chaque fois que j'entendais une voiture, j'allais voir à la clôture pour voir si c'était la demoiselle.
Puis, ils sont revenus, je ne tenais plus en place, avec un mélange de joie et d'appréhension, c'est vrai la demoiselle m'avait fait plein de câlins, est-ce que je me plairais dans la nouvelle maison.
Le monsieur a rempli des papiers avec mon maître, puis la demoiselle m'a pris dans ses bras, nous sommes montés dans la voiture, je n'est même pas réalisé que je ne reverrais plus ma mére et mes frères et soeurs.
Pendant tout le trajet, dans ses bras, tout s'embrouillait dans ma petite tête et je crois bien que je me suis endormi ..... ( à suivre )

Le trajet m'a paru long, Rachel ( la jeune fille ) me tenais dans ses bras pour faire le tour de la maison, Laurent ( le fils de mon nouveau papa ) m'améne dans le terrain, que d'espace.
En fin d'aprés-midi, une dame arrive, étonnée de voir cette petite boule de poils, j'entend encore papa lui dire < il est à toi et s'appelle Harris > elle a fondu en larme en me prenant dans ses bras et me faisant plein de bisous.
Le soir, maman m'a mis dans un grand panier avec un coussin et aprés un dernier câlin tout le monde s'est couché.
Je crois que j'ai un peu pleuré la nuit, maman est venue me consoler plusieurs fois.
Puis les jours, les mois ont passé, entre les promenades et les câlins, j'étais heureux.
Le 2 novembre 1993 lors de l'exposition internationale canine à Metz j'ai reçu le premier prix de beauté en catégorie jeune chien, quelle fierté pour toute ma famille
En 1994, mes parents ont vendu la maison pour en construire une autre dans la banlieue de Metz, je jouais à cache cache au milieu des cartons.
Le 4 juin, Laurent s'est marié avec Rachel, je suis venu à leur noce avec un grand noeud papillon blanc au cou .... j'étais une vedette, tout le monde me prenait en photo.
Le 7 juin 1995, Régis le frére de Laurent s'est marié de nouveau j'avais mon beau noeud papillon.
En 2000, Régis s'est séparé, cela a été des moments difficiles, je ne comprenais pas tout mais essayais de donner le sourire à mes parents.
Puis 2001 arrive, mes parents vendent notre maison et en achéte une autre dans un petiot village à 8 km. de Metz, j'ai tout de suite aimé cette demeure, cela respirait le calme et il y avait plein de verdure autour du village.
Régis a fait la connaissance d'une copine, Valérie, elle me de suite adopté, moi aussi ..... à suivre.

Puis le 8 janvier 2002 arrive, je vois papa et maman sauter de joie, Valentin, leur premier petit fils venait de naître ... quel plaisir lorsqu'il était chez nous, je passais des heures à le regarder; lorsque Valentin a marché, je le suivais partout dans la maison, nous jouions dans le terrain comme des petits fous.
En novembre 2002, papa est rentré à l'hôpital, maman est devenue triste, je comprenais que c'était grave, lorsqu'elle rentrait de l'hôpital, je me blôtissais contre elle pour essayer de lui donner mon énergie, mon amour, je ne voulais pas qu'elle ait de la peine.
Puis au bout de 20 jours papa est rentré, il y avait un mélange de joie et de tristesse car papa était encore trés faible.
Avec toute la tendresse de maman et la mienne, papa est redevenu comme avant et de nouveau le soleil est entré dans la maison.
En décembre 2004, le vétérinaire m'a enlevé une petite boule que j'avais au cou, maman avait les larmes aux yeux parce que je resterai la journée chez le véto.
L'opération s'est bien passé, papa et maman étaient rassurés.
Puis le quotidien a repris, longues promenades, farniente et beaucoup de câlins ...... à suivre.

Harris je lis
j'ai presque d'intérrompre
tellement c'est beau et touchant
j'attends la suite
mais avant
je vous envoie mille d'amitié à vous tous
Nanou

vraiment agréable à lire Harris... merci !

Oui, Harris, très agréable à lire et déjà très émouvant...

Nous attendons la suite avec impatience...

En attendant

Le 3 novembre 2005, papa et maman me regarde et me disent < Harris nous sommes de nouveau grands parents d'un petit Hugo.
La premiére que je l'ai vu, j'ai su que se serait mon * pote *
Je me rappelle des premiers pas de Hugo, je courais, je sautais aprés lui, nous étions comme des petits *fous * c'était merveilleux.
Aprés les fêtes de Noël ou la maison et les extérieurs étaient illuminées, j'ai commencé à avoir des démangeaisons.
Mes parents m'ont amené chez le véto. aprés plusieurs visites et des bilans, le verdict est tombé, cancer de la peau, maman a éclaté en sanglot et papa retenait ses larmes.
Le véto a bien expliqué comment la maladie allait évoluer et le traitement.
A la maison, c'est vrai j'étais plus fatigué qu'avant, je jouais un peu moins, je voyais bien que maman et papa étaient toujours aux aguets, guettant si cela allait bien pour moi,
J' essayais de ne pas les alarmer mais je crois qu'ils n'étaient pas dupes.
Les semaines passaient paisiblement, je sentais qu'au moindre effort j'étais plus fatigué qu'avant, heureusement, j'avais de l'appétit; par contre, lorsque Valentin et Hugo venaient, maman leur disait tout doucement < il faut faire attention à Harris, il est un peu souffrant > avec leur jeune âge ils ne comprenaient pas toujours mais maman veillait à ce que tout se passe bien ....... à suivre.

continues s'il te plait harris

Je viens de découvrir ce post, un très bel hommage pour Harris, j'attends la suite avec impatience et même temps avec apréhension car je sens que je vais verser quelques larmes

pour toi Gilbert

Tres bel hommage pour Harris, que d'amour et de sensibilité.......

L'année 2006 se déroule tout doucement, pour la promenade, maman ne me fait plus faire le grand tour du village, la côte est trop difficile à monter pour moi.
Papa me soigne tous les jours, je vois bien qu'il est triste, il ne le montre pas mais je le sens, j'aimerais tellement pouvoir leurs dire de ne pas s'en faire tellement je les aime.
Vers la mi-mai, aprés une visite chez le véto, j'ai cru comprendre que la maladie gagnait lentement du terrain et qu'à la fin, mes poumons seraient atteints; mes parents les larmes aux yeux ont demandé s'il n'y avait rien à faire pour ralentir cette chose et si je ne souffrais pas, hélas, par contre c'est vrai je ne ressentais aucune douleur, juste une grande fatigue.
En rentrant à la maison, je me suis dit < il faut que tu montres à maman et papa que tu es en forme > cela a été difficile pour moi mais je crois que je suis arrivé à leur donner le change.
Avec l'été, je recherchais le soleil et passais des heures sous ses caresses, maman ne me quittait pas des yeux, se précipitant si je bougeais pour voir si j'allais bien, alors, avec mes petits yeux ronds, je le regardais essayant de lui dire < ne t'en fais pas maman, quoiqu'il arrive, je serais toujours prés de moi, je t'aime > je crois qu'elle captait ma pensée car un petit sourire venait sur ses lévres.
Vers le mois d'août, je supportais mois la chaleur, alorsje me mettais sur le carrelage de l'entrée, il était frais , cela le faisait du bien ... à suivre.

trop beau !!!!!! mais tellement trsiste !!!!

Septembre est là, une véranda est installé, de suite, je me la suis appropriée, je passais de longues heures dans la véranda, il faisait chaud et je voyais ce grand terrain ou avant j'aimais jouer, hélas, je n'y vais que pour me dégourdir un peu et faire mes besoins.
En octobre, je remarque que papa vois souvent en cachette Laurent et Régis, à force de les épier j'ai compris qu'ils préparaient une surprise à maman, mais papa hésitait à cause de moi, il ne fallait pas que cela me fatigue encore plus.
Comment lui dire que moi aussi je voulais être prés de maman pour la surprise, je me suis forcé à moins dormir et être plus éveillé, j'ai juste remarqué que maman et papa retrouvaient le sourire de me voir requinqué.
Le 28 octobre, papa avait réussi à éloigner maman de la maison, c'était l'effervescence ,Laurent, Régis et papa ont dressé une grande table dans la véranda, puis ont décoré, aprés tout le monde dans la cuisine, un traiteur est venu, papa avait mis mon panier dan sun coin de la véranda pour que je participe à la Fête.
Puis les invités sont arrivés, papa leurs a juste dit que je devais me reposer, comme cela ils ne m'ont pas trop embété.
Lorsque maman est arrivée avec Rachel, tout le monde à chanté < joyeux anniversaire > avec un peu de retard maman venait d'avoir 60 ans.
Ses yeux brillaient, elle a regardé papa puis m'a regardé, je savais à quoi elle pensait .... elle m'a pris dans ses bras et m'a serré fort, fort, j'aurais voulu que cette étreinte ne finisse jamais.
Maman a eu beaucoup de cadeaux, l'ambiance joyeuse, et finalement je me suis endormi dans le panier qui était dans la cuisine.
Sans arrêt, papa ou maman venait dans la cuisine pour voir si j'allais bien, j'aurais bien voulu rester prés d'eux dans la véranda, mais j'étais trop fatigué .... à suivre.

Je savais que j'allais

Harris

Novembre avec les premiers frimas est là, je ne sors plus beaucoup, juste pour faire mes besoins, je passe le plus clair de mon temps dans le panier, bien au chaud, maman a même doublé la couverture pour que je sois à mon aise.
Mes parents ne sortent plus, lorsqu'ils font les courses ils rentrent le plus rapidement possible avec toujours l'appréhension de ........ je comprend ce qu'ils pensent.
Que je voudrais pouvoir comme avant leur sauter dans les bras, mais je le peux plus, beaucoup trop fatigué.
Vers la fin novembre, je ne voulais presque plus manger, papa a téléphoné au docteur pour chien pour lui demander conseil et j'ai surpris quelques brides de conversation ou il était question de savoir si j'avais mal.
Papa a raccroché le téléphone et a dit a voix basse à maman < notre bébé est en sursis, pour l'instant il ne souffre pas mais il faut le surveiller, les poumons comment à être atteints > je n'avais jamais vu une telle détresse dans leurs regard, oh! ils essayaient de ne rien laisser paraître, mais cela leur devenait de plus en plus difficile.
A partir du 27 novembre, je ne voulais plus boire ni manger, maman, les larmes aux yeux me suppliait de manger et de boire un peu, je ne voulais rien, papa me portait dehors, me tenait dans l'herbe et au bout de cinq minutes me rentrait.
Je ne quittais plus mon panier, tellement j'étais fatigué, maman et papa se relayaient pour que je ne sois pas seul.
Je laisse papa raconter la suite, je suis épuisé ...... à suivre.

oui petit
oui laisse papa terminer
mais toi de là haut
tu es prés de papa pour guider sa plume
tu es et seras toujours dans son coeur
allez Harris Nanou aime lire ton papa
il a beaucoup de chaleur dans ses phrases
et tu sais
j'imagine ton pote Cisco
qui couché à ses pieds
écoute avec tendresse
cette si belle histoire d'amour

Nanou

Harris c'est a la fois beau mais on sent que cela devient trop et très triste...
Je retiens plus mes larmes...
On ressent tout l'amour que toi et les tiens lui avait donné...
Vivement la suite...
Avec toute mon amitié

Le mercredi 29, je téléphone au vétérinaire, il ne me laisse aucun espoir, la fin est proche, il faudra prendre la décision, il nous donne rendez-vous le 1 décembre à 16 heures.
Nos enfants ont été prévenus, tout le monde pleurait, voulait porter Harris, il ouvrait un peu les yeux, j'avais l'impression qu'il voulait nous rassurer comme pour nous dire < nous vous en faites pas, je serais toujours prés de vous >
Avec mon épouse, nous ne le quittions pas une minute, guettant le moindre frémissement, s'il ne souffrait pas.
Nous voulions que Harris sente notre présence, j'aurais tant voulu lui donner mon énergie, ma ....... hélas j'étais impuissant désemparé.
Jeudi 30 novembre, à 23 heures, Harris sort de son panier, il gémit, une légére mousse rosâtre sort de sa bouche, il a du mal à respirer.
J'appelle de suite le vétérinaire, c'est sa remplaçante, elle me dit que dans une heure elle sera au cabinet.
Pendant le trajet, mon épouse avait Harris dans ses bras, lui parlant sans cesse, nous ne pouvions retenir nos larmes. Avec le recul, je pense que Harris comprenait ce que mon épouse lui disait.
Elle a déposé doucement Harris sur la table, il était apaisé, je crois qu'il s'était préparé pour le grand voyage.
Nous lui parlions, le caressions pendant que la piqûre anesthésiante était faite, avant de faire l'ultime piqûre, j'ai demandé s'il n'y avait plus rien à tenter, suppliant la vétérinaire, hélas, Harris était arrivé au bout du grand chemin.
Nous sommes sortis du cabine à une heure 30, nous étions le 1 décembre, il faisait nuit, pendant le trajet du retour ma femme portait Harris, nous ne pouvions retenir nos larmes.
Arrivés à la maison, nous avons déposé Harris dans son panier et nous sommes restés prés de lui toute la nuit .... je le regardais, me disant que se n'était qu'un mauvais rêve, que Harris allait venir se blottir contre nous.
Dés que le jour s'est levé, j'ai enterré derriére la maison Harris enveloppé dans sa couverture préférée et avec tous ses jouets.
J'en voulais au monde entier, n'acceptant pas cette injustice, car pour moi, c'était injuste de nous enlever Harris, c'était une boule d'amour; je ne faisais pas à l'idée que plus jamais je ne pourrais le caresser, l'embrasser.
Depuis le temps s'est écoulé, je m'étais juré que plus jamais je ne reprendrais un petit compagnon, la séparation était insupportable.
Puis par un jour de juin 2007, Cisco est arrivé, il est notre rayon de soleil, en ce moment il est à côté de moi, il me regarde et ne comprend pas pourquoi je pleure.
Oui Cisco, j'ai voulu rendre un hommage à Harris, c'était un chien exceptionnel, il nous a apporté ce qu'aucun humain ne peut le faire, un amour indéfectible, sa présence a illuminé notre vie pendant 14 ans et demi.
J'espére que la haut dans le paradis des chiens tu veilles sur nous.

HARRIS JE T'AIME et je T'AIMERAIS TOUJOURS.

Fin.

trés beau hommage rendus à harris

histoire d'harris est trés belle,heureusement vous avez cisco pour vous rend heureux ,mais on oublies jamais les chiens qu'on a eu avant:

bravos pourl'hommage

C'est un hommage magnifique Harris....

Il veille sur toi de là-haut maintenant

Superbe hommage à Harris. J'ai les larmes aux yeux. J'ai perdu mon CKC le 14 décembre 2007 à 7 ans et demi. Il avait un gros problème cardiaque et était soigné depuis 2 ans. Là-dessus, une probable leucémie s'est déclarée et il est mort un soir quand je le sortais pour ses besoins. Il est toujours dans mon coeur, bien que Cyrus, mon Jack Russell soit près de moi et m'ait redonné le sourire. De là-haut, je suis sûre que Harris te regarde et te remercie pour ce geste d'amour. Nos loulous ne souffrent plus, c'est sur qu'on voudrait les garder très longtemps, mais la vie serait trop belle si on pouvait garder ceux qu'on aime. Je suis certaine qu'on les retrouvera un jour... à toi et à Cisco.

trés belle hommage pour harris mais aujourd'hui il est heureux et ce dit que vous aussi avec cisco

Merci Harris pour cet hommage digne de ton HARRIS
je pense que tous nous comprenons ton chagrin
l'ayant vécu
moi aussi j'ai fait pour mon Pirate sur mon blog
c'était une façon de lui dire
" tu n'es plus là mais tu es dans mon coeur "
Adieu petit
veille bien sur ta famille
à vous deux
de Nanou

Très bel hommage pour Harris, mais tellement

pour toi Gilbert et ta petite famille

Pour HARRIS , à tous et à chacun des nôtres... une affectueuse pensée
les petits

ton hommage à harris me fait tellement pensé à mes toutous disparus
mais harris a eu une vie heureuse et une fin tranquille
maintenant cisco est là

bien sûr qu'il ne pourra pas remplacer harris mais ce n'est pas le but, n'est ce pas?
Tous nos toutous sont uniques et c'est pour ça qu'on les aimes tant!!
à toi et à ta famille à cisco

Quel magnifique hommage à harris ! C'est le coeur qui parle et les souvenirs de nos fidèles compagnons sont impérissables

Merci à Vous, vos messages m'ont fait chaud au coeur, je me devais de rendre cet hommage à Harris, c'était une petite boule d'amour, nous ne l'oublierons jamais.
Sois heureux au paradis des chiens.