Chien Nu du Pérou

Chien Nu du Pérou

Autres noms : Chien Nu Péruvien
Noms d'origine : Perro sin pelo del Perú ou Viringo
Pays d'origine : Pérou
Groupe : Chien de type Spitz et de type primitif

Qualités du Chien Nu du Pérou

Tempérament du Chien Nu du Pérou

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Chien Nu du Pérou

Avec les enfants

Le Chien Nu du Pérou au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
De 11 à 12 ans
Poids de la femelle
De 4 à 8 kg
Poids du mâle
De 4 à 8 kg
Taille de la femelle
De 25 à 40 cm
Taille du mâle
De 25 à 40 cm

Le Chien Nu du Pérou : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Chien Nu du Pérou

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixDivers

Le Chien Nu du Pérou ressemble quelque peu à un lévrier, avec néanmoins une grande différence par rapport à ces derniers : environ deux tiers des représentants de la race ne disposent pas de poils. Il a une apparence générale athlétique, harmonieuse et élégante, et fait toujours montre d’une grande finesse et de beaucoup de légèreté.

 

Sa ligne du dessus est bien droite et débute à partir d’un garrot peu visible. Les reins sont bien musclés et la croupe est légèrement convexe vue de profil. La poitrine doit être assez profonde mais sans excès, et elle descend quasiment jusqu’aux coudes. La queue est fine, attachée bas, de longueur moyenne, et reste généralement près du corps.

 

Les pattes avant sont parfaitement droites et parallèles, tandis que celles de dernière sont musclées et arrondies. Les pieds sont palmés et font un peu penser à ceux d’un lièvre. Les griffes sont de préférence de couleur noire. 

 

La principale particularité physique de cette race est bien sûr l’absence de poils chez les deux tiers de ses représentants. Elle est due à un gène dominant, c’est-à-dire que même si un individu possède aussi le gène qui correspond à la présence de poils, il est dépourvu de poils. On retrouve également ce gène chez le Xoloitzcuintle (Chien Nu du Mexique), le Chien Chinois à Crête et toutes les autres chiens sans poils.

 

Il est beaucoup plus probable d’obtenir des chiots glabres si ses deux parents le sont, et cette caractéristique est davantage recherchée que la présence de poils. Tous les sujets disposant de poils ne sont pas pour autant totalement exclus de la reproduction, car ils permettent d’assurer la diversité génétique de la race.

 

C’est d’autant plus vrai qu’un individu homozygote sur le gène « Nu » (c’est-à-dire qui possède deux gènes « Nu ») meurt avant ou peu après sa naissance, car il présente des anomalies physiques extrêmes qui l’empêchent de survivre. Autrement dit, tous les représentants glabres et vivants sont hétérozygotes sur le gène « Nu » : ils possèdent à la fois un gène « Nu » et un gène « Poils ». Le fait que le gène « Nu » soit dominant (c’est-à-dire prenne le dessus) explique qu’ils soient néanmoins dépourvus de poils. Cela ne les empêche pas de pouvoir donner naissance à des chiots poilus, puisqu’ils demeurent porteurs du gène « Poils ».

 

Au contraire, deux chiens poilus qui se reproduisent ne peuvent donner naissance à des chiens nus, car ils sont homozygotes sur le gène « Poils ». Autrement dit, ils possèdent chacun deux gènes « Poils » : le gène « Nu » est totalement absent de leur patrimoine génétique.

 

Ainsi :

  • deux sujets nus donnent une portée constituée en moyenne de deux tiers de chiots nus (dont une certaine part sont homozygotes sur le gène « Nu », et décèdent donc rapidement) et un tiers de chiots à fourrure ;
  • un sujet nu et un sujet à fourrure donnent une portée constituée en moyenne de 50% de chiots nus (tous viables) et 50% de chiots à fourrure ;
  • deux sujets à fourrure donnent 100% de chiots à fourrure.

 

Les sujets dépourvus de poils sont particulièrement appréciés des personnes sujettes à l’allergie aux chiens, car ils ne possèdent ni poils, ni puces, et peu de squames, ce qui permet de réduire les risques de réactions chez ces dernières. Pour autant, quand bien même ils font partie des chiens les plus hypoallergéniques, aucun chien ne l’est totalement : tous produisent quoi qu’il advienne des protéines allergènes dans leur salive, leur urine et leurs squames.

 

Qu’il possède ou non des poils, la tête du Chien Nu Péruvien est assez longue et large, et se rétrécit rapidement jusqu’à former une pointe au niveau du nez, qui se termine par une truffe de la même couleur que celle de la peau. 

 

La plupart des sujets glabres ne possèdent pas toutes leurs dents une fois adultes. Ceci est dû à une anomalie provoquée par le gène responsable de l’absence de pilosité : la perte des dents de lait – qui elles sont toutes présentes – laisse place à une pousse éparse des dents d’adulte. Le nombre de dents qui ne repoussent pas diffère beaucoup d’un individu à l’autre : chez certains, très peu d’entre elles ne poussent, alors que chez d’autres, la plupart sont présentes. Dans tous les cas, ce sont bien souvent des molaires et des prémolaires qui manquent à l’appel. 

 

Les yeux du Chien Nu Péruvien sont en forme d’amande et de couleur marron, jaune ou noire. Non contents de lui conférer une excellente vision, ils lui donnent une expression intelligente et très éveillée.

 

Les individus ayant des poils présentent des oreilles semi-dressées, alors que celles des chiens glabres sont totalement droites. Dans tous les cas, elles sont de longueur moyenne et larges à la base, se rétrécissant de plus en plus jusqu’à leur extrémité.

 

Les chiens possédant un pelage n’ont pas de sous-poil : ils ne sont pourvus que d’un poil de couverture de longueur courte ou moyenne et éparse, qui est lisse ou très légèrement ondulée. Sa texture est soit douce, soit assez grossière. Cinq couleurs de robe sont possibles : noire, blanche, grise, brune ou beige.

 

La peau peut quant à elle être de n’importe quelle couleur, car il n’y a pas de restrictions à ce niveau-là. Néanmoins, celles que l’on observe le plus fréquemment sont le noir, le brun, le gris, le rose, le beige ainsi que le blanc. Elle porte aussi parfois des taches rosées qui se confondent de plus en plus avec la couleur de fond au fur et à mesure que le chien vieillit.

 

Les individus glabres possèdent en général quelques poils sur le haut de la tête, la partie inférieure de la queue et les pattes.

 

Enfin, le Chien Nu du Pérou est se décline en trois tailles différentes, qui peuvent toutes présenter ou non des poils :

  • petite taille :
    • Le mâle mesure entre 30 et 40 cm et pèse entre 5 et 8 kg ;
    • La femelle mesure entre 25 et 35 cm et pèse entre 4 et 6 kg ;

 

  • taille moyenne :
    • Le mâle mesure entre 43 et 50 cm et pèse entre 9 et 12 kg ;
    • La femelle mesure entre 40 et 48 cm et pèse entre 8 et 10 kg ;

 

  • grande taille :
    • Le mâle mesure entre 55 et 66 cm et pèse entre 15 et 25 kg ;
    • La femelle mesure entre 50 et 60 cm et pèse entre 12 et 22 kg.

 

La moitié des Chiens Nu du Pérou sont de taille moyenne, un tiers sont de grande taille. Les petits sont les rares et les plus difficiles à trouver, puisqu’ils ne représentent que 15% des effectifs de la race. 

 

Par ailleurs, on constate un léger dimorphisme sexuel dans l’ensemble des catégories, puisque le mâle se montre à chaque fois sensiblement plus lourd et grand que la femelle.

Taille & poids du Chien Nu du Pérou

Taille du mâle
De 25 à 40 cm
Taille de la femelle
De 25 à 40 cm
Poids du mâle
De 4 à 8 kg
Poids de la femelle
De 4 à 8 kg

Standard du Chien Nu du Pérou

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Chien Nu du Pérou doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Même si elles ne sont pas considérées comme des variétés à proprement parler par les organismes qui reconnaissent la race, le Chien Nu du Pérou se décline en trois tailles différentes :

 

  • petite taille (qui représente environ 15% des effectifs de la race) :
    • Le mâle mesure entre 30 et 40 cm et pèse entre 5 et 8 kg ;
    • La femelle mesure entre 25 et 35 cm et pèse entre 4 et 6 kg ;
  • taille moyenne (50% des effectifs) :
    • Le mâle mesure entre 43 et 50 cm et pèse entre 9 et 12 kg ;
    • La femelle mesure entre 40 et 48 cm et pèse entre 8 et 10 kg ;

 

  • grande taille (35% des effectifs) :
    • Le mâle mesure entre 55 et 66 cm et pèse entre 15 et 25 kg ;
    • La femelle mesure entre 50 et 60 cm et pèse entre 12 et 22 kg.

 

Pour chacune de ces trois catégories, on trouve à la fois des individus qui ont des poils et d’autres qui n’en ont pas. De fait, à part la différence de taille et l’absence ou non de pelage, tous les représentants de la race partagent les mêmes caractéristiques physiques et les mêmes traits de caractère.

Il existe de nombreuses théories concernant l’arrivée des ancêtres du Chien Nu du Pérou sur le continent américain. Certains affirment qu’ils provenaient d’Afrique et appartenaient à des nomades qui les auraient emmenés avec eux. D’autres disent qu’ils proviennent du continent asiatique et qu’ils arrivèrent par le détroit de Bering, accompagnant des peuples asiatiques. C’est cette dernière théorie qui est la plus probable et qui est soutenue par de nombreux chercheurs. 

 

Dans tous les cas, leur arrivée date d’il y a de nombreux siècles, et même plusieurs millénaires. En effet, des céramiques et des sculptures de civilisations pré-incas (telles que les Mochica, les Chancay, les Vicus ou encore les Chimus) datant de 750 ans avant J.-C comportaient déjà des représentations de chiens dépourvus de poils et ressemblant singulièrement au Chien Nu Péruvien.

 

Par ailleurs, au vu de sa grande similitude avec le Xoloitzcuintle (Chien Nu Mexicain), de nombreux historiens pensent que le Chien Nu Péruvien descend de son congénère mexicain et aurait été apporté au sud du continent par des commerçants.

 

À l’instar par exemple des Chimus, certains peuples considéraient en tout cas le Chien Nu du Pérou comme un porte-bonheur. À tout le moins, la plupart croyaient aux capacités curatives de leurs chiens. En effet, beaucoup de ces derniers ne possédaient pas de poils, et cela donnait l’impression que leur température corporelle était plus élevée que celle des autres chiens. Cette chaleur permettait d’apaiser voire guérir certains maux comme l’arthrite ou l’asthme, lorsque les malades se blottissaient contre eux. Leur urine et leurs excréments étaient également utilisés pour élaborer certains remèdes traditionnels.

 

Le Chien Nu du Pérou était également utilisé pour chasser du petit gibier et de la vermine. De fait, son excellente vision et son bon odorat lui donnaient un grand avantage et facilitaient beaucoup la tâche des humains. Il était aussi utilisé comme chien messager, ainsi que pour la consommation humaine. 

 

Au cours du 13ème siècle, les Incas prirent le contrôle des territoires habités par les civilisations pré-incas. Ils s’imposèrent, faisant disparaitre ces dernières, mais gardèrent évidemment le Chien Nu Péruvien à leurs côtés. Les utilisations qu’ils en firent de ce chien restèrent les mêmes, à l’exception notable de la consommation de viande de chien, qu’ils interdirent. Le Chien Nu du Pérou prit alors totalement la place de chien de compagnie auprès des Incas.

 

Lorsque les conquistadors envahirent l’actuel Pérou au 16ème siècle, ils découvrirent ces chiens sans poils. Ils les nommèrent alors « Perros de la Flora » (« Chiens de la Fleur »). De nombreux témoignages de leur part soulignent combien ces chiens étaient très appréciés des Incas, qui souvent ne les autorisaient à sortir que la nuit, afin de les prémunir des brûlures du soleil. Ils furent rapidement pris pour cible par les Espagnols, qui les consommaient et les utilisaient comme cibles pour entraîner leurs propres chiens d’attaque et de défense.

 

Avec la colonisation, la population de Chiens Nus du Pérou fut presque décimée par les Européens, déterminés à les tuer un par un pour des raisons qui furent aussi et surtout idéologiques. En effet, ces chiens représentaient un symbole spirituel pour les Incas, et n’étaient donc pas compatibles avec la volonté des conquistadors d’imposer le catholicisme en Amérique. Certains animaux, dont le Chien Nu du Pérou, ne furent donc pas épargnés par les massacres. Une poignée d’entre eux put toutefois survivre, et certains se reproduisirent même avec les chiens des conquistadors, mais cela n’eut pas de grandes répercussions sur l’apparence et le caractère de la race.

 

De fait, elle est restée relativement pure depuis le début de son histoire, et est encore aujourd’hui une race de chien atypique, extrêmement différent de celles qu’il est possible d’observer par exemple en Europe. Au cours d’une étude menée par le KTH Royal Institute of Technology, l’Institut Karolinska, l’Université de Stockholm et l’Université d’Uppsala, dont les résultats ont été publiés en 2013 au sein d’un article intitulé « Pre-Columbian origins of Native American dog breeds, with only limited replacement by European dogs, confirmed by mtDNA analysis » paru dans la revue scientifique Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, des chercheurs suédois et portugais ont d’ailleurs conclu qu’il n’y eut finalement que peu de mélanges entre les chiens locaux et ceux appartenant aux Européens. En effet, l’ADN des chiens de races considérées comme indigènes est constitué à environ 70% de gènes de races locales anciennes. Autrement dit, les races européennes ne représentent guère plus de 30% de leur patrimoine génétique.

 

Quoi qu’il en soit, jusqu’au milieu du 20ème siècle, le nombre de Chiens Nu du Pérou demeura très faible : même dans leurs terres d’origine, ils n’étaient pas vraiment considérés par la population. La deuxième partie du 20ème siècle permit toutefois à la race de revenir sur le devant de la scène, grâce à une poignée de passionnés qui cherchèrent – et réussir - à la développer.

 

En 1962 fut créé le Kennel Club Peruano (KCP), organisme canin de référence au Pérou, qui ne tarda pas à reconnaître celle qui reste aujourd’hui la seule race de chien péruvienne.

 

Elle fut introduite aux États-Unis en 1966 par un certain Jack Walklin, qui revint du Pérou avec 8 chiens glabres et l’objectif de développer la race sur le territoire de son pays. C’est lui qui donna à cette dernière le nom « Peruvian Inca Orchid » (« Orchidée Inca Péruvienne », en français), tout simplement parce qu’il la découvrit pour la première fois entre plusieurs orchidées. Cette appellation fut reprise par la plupart des organismes anglophones, à commencer par le United Kennel Club (UKC), qui reconnut la race en 1996. L’autre organisme de référence des États-Unis, l’American Kennel Club (AKC), l’accepta la même année dans son Foundation Stock Service Il ne s’agit pas d’une reconnaissance à proprement parler, mais d’un préalable à cette dernière : les chiens ne peuvent être enregistrés auprès de l’organisme, mais ce dernier assure un suivi pour guider les éleveurs et les aider à développer un patrimoine génétique suffisant permettant une reconnaissance pleine et entière à plus ou moins brève échéance.

 

La Fédération Cynologique Internationale (FCI) l’accepta quant à elle dès 1981. En 1985, grâce au travail du cynologue Ermanno Maniero, elle décréta officiellement qu’il s’agissait là d’une race d’origine péruvienne. C’est également à ce passionné qu’on doit le premier standard de la race.

 

À cette époque, les chiens disposant de poils étaient tout simplement écartés de la reproduction et n’étaient pas considérés comme appartenant à la race. Toutefois, les éleveurs se rendirent vite compte de l’importance qu’avaient ces individus pour leurs programmes d’élevage. En effet, les chiots porteurs de deux copies du gène à l’origine de l’absence de poils sont destinés à une mort prématurée. Or, faire se reproduire deux chiens glabres conduit précisément à obtenir une part majoritaire de chiots homozygotes sur ce gène. En outre, intégrer les sujets présentant des poils permet une diversité génétique bien plus grande, et réduit donc le risque de problèmes de santé causés par un pool génétique trop limité. Ils finirent donc par être acceptés eux aussi dans le standard de la race.

 

Adoré dans son pays d’origine, le Chien Nu du Pérou fut élevé au rang de Trésor National par l’État péruvien en 2001. Le gouvernement décréta également que tous les sites archéologiques du pays devaient avoir au moins deux chiens péruviens glabres sur place. Cette initiative fit son effet auprès des touristes, et contribua à faire connaître davantage la race.

 

Il reste néanmoins du chemin à parcourir en ce qui concerne sa reconnaissance par les différents organismes canins nationaux aux quatre coins du monde. Entre autres exemples, ni le prestigieux et influent Kennel Club (KC) britannique, ni le Canadian Kennel Club (CKC) n’ont franchi le pas.

 

De fait, il demeure une race relativement rare, tout particulièrement en dehors de son pays d’origine. La Peruvian Hairless Database (PHD), base de données créée en 2007 et entièrement dédiée à la race, en recense environ 3000. 

 

En France, le Chien Nu du Pérou n’était que très peu présent jusqu’à la fin des années 90, époque où en moyenne seuls une dizaine d’enregistrements étaient effectués chaque année auprès de la Société Centrale Canine (SCC). Dans la première décennie du 21ème siècle, ce nombre grimpa pour passer aux alentours de la soixantaine. Il s’est depuis globalement maintenu à ce niveau, même si les chiffres peuvent varient sensiblement d’une année sur l’autre. Tant la SCC que la PHD recensent une trentaine d’élevages sur le territoire français.

 

La PHD dénombre également une petite dizaine d’éleveurs de Chiens Nus du Pérou en Belgique, moins de 5 en Suisse, et aucun au Canada.

Fidèle et aimant, le Chien Nu du Pérou adore faire plaisir à ses maîtres. Calme et toujours de bonne humeur, il n’aime rien tant que bénéficier de l’attention de sa famille. Son tempérament peut faire penser à celui du Lévrier Whippet, mais il est aussi souvent comparé à un clown, car il semble prendre un malin plaisir à faire rire sa famille à travers tous types de pitreries. Il a en général une affinité particulière avec un membre précis de la famille, qu’il considère comme son référent.

 

S’il apprécie beaucoup ses proches et aime interagir avec eux, il se montre en revanche souvent distant envers les étrangers. Il ne s’approche que très progressivement, à son rythme, et n’aime pas qu’ils prennent eux-mêmes l’initiative de venir vers lui tant qu’il n’est pas totalement en confiance. Cette grande méfiance n’implique pas qu’il soit agressif envers les inconnus, mais en fait par contre un bon chien de garde. Il n’hésite pas en effet à se montrer protecteur de son territoire et ses maîtres, ainsi d’ailleurs que de ses jouets favoris. S’il n’est pas foncièrement agressif et qu’il est rare qu’il en vienne effectivement à attaquer, il sait toutefois se montrer menaçant si besoin.

 

Du fait de sa grande fragilité tant sur le plan physique qu’émotionnel, il est plus sage d’éviter qu’il soit en contact avec des tout-petits, qui pourraient le brusquer sans le vouloir. Il s’accorde davantage avec des enfants déjà plus âgés, qui savent ou sont en mesure d’apprendre comment se comporter correctement et respectueusement avec un chien. Dans tous les cas, un très jeune enfant ne doit jamais être laissé seul avec un chien, et cela vaut pour toutes les races.

 

S’il apprécie de jouer avec les enfants dès lors qu’ils le respectent, le Chien Nu du Pérou n’a pas pour autant un besoin d’exercice conséquent. Une courte balade journalière de 20 à 30 minutes lui suffit largement, et il n’en fait généralement pas un drame si certains jours elle passe à l’as. En tout état de cause, du fait de sa sensibilité au soleil, mieux vaut éviter de le sortir lorsqu’il est au zénith pendant les périodes chaudes de l’année, et le faire de préférence tôt le matin ou à la nuit tombante. Au contraire, en hiver, il faut privilégier les heures les plus chaudes et ne pas hésiter à investir dans un manteau pour protéger son chien du froid.

 

Son tempérament calme et tranquille se reflète par exemple dans le fait qu’il aime rester sur le canapé et se prélasser aux côtés de son maître.  Cela en fait un chien idéal pour une personne retraitée ayant du temps et de l’affection à lui offrir, ainsi que la capacité de le promener un peu chaque jour. C’est également une race de chien conseillée en appartement, d’autant qu’il n’est pas du genre bruyant et que son propriétaire a peu de chances de retrouver des montagnes de poils sur le sol et les meubles… Cela dit, s’il a accès à un jardin, il ne se prive pas pour en profiter. Par contre, il faut aussi veiller à ce qu’il ait des espaces ombragés à disposition, car il est très sensible au soleil. Pour les individus glabres, mieux vaut même carrément éviter qu’ils soient dehors aux horaires les plus chauds.

 

En tout état de cause, quand bien même il dispose d’un accès à l’extérieur, il n’est pas fait pour y être cantonné. Sa proximité avec sa famille fait que sa place est au cœur du foyer, auprès des siens, et non dans un parc ou une niche au fond du jardin. Il lui faut un espace confortable à lui au sein de la maison, car un Chien Nu Péruvien trop souvent ou trop longtemps séparé de sa famille peut rapidement développer des troubles du comportement (destructions, agressivité...), causés en particulier par l’anxiété de séparation. En outre, sa peau sensible pourrait pâtir de séjours trop prolongés en extérieur.

 

Il est difficile par contre d’envisager de lui faire partager son foyer avec un chat, un rongeur ou un oiseau. En effet, son instinct de chasse est assez marqué, et il aurait de grandes chances de le prendre un jour ou l’autre pour une proie. Une cohabitation avec un autre chien est en revanche nettement plus envisageable : il s’entend généralement bien avec ses congénères, et ne cherche pas à s’affirmer comme dominant. C’est d’autant plus le cas s’il a été habitué dès son plus jeune âge à en fréquenter, dans le cadre de sa socialisation.

 

Par ailleurs, il est loin d’être un fugueur invétéré : il aime passer le plus clair de son temps à l’intérieur auprès de ses maîtres, si bien qu’il n’y a pas d’inquiétudes à avoir de ce côté-là. De même, durant les promenades, il peut évoluer sans laisse en toute confiance.

 

En tout état de cause, un des meilleurs moyens de diminuer encore la probabilité qu’il ne fausse compagnie à ses maîtres, c’est d’éviter qu’il ne s’ennuie avec eux. Au-delà des classiques promenades et séances de jeu, les sports canins représentent un excellent moyen de divertir son chien. Même si le Chien Nu Péruvien est à la base tout sauf un sportif dans l’âme, il dispose de réelles capacités physiques et d’une intelligence fort développée qui peuvent en faire un compétiteur redoutable dans certaines disciplines comme l’agility, le rallye ou l’obéissance.

 

Enfin, c’est une race de chien qui aboie peu de manière générale. Plutôt silencieux et discret, le Viringo se fait principalement entendre pour prévenir de la venue d’un inconnu.

Le Chien Nu du Pérou est dans l’ensemble une race de chien facile à éduquer et à entrainer. Toutefois, il est sensible et même parfois réservé : les techniques d’éducation basées sur la punition sont totalement à proscrire avec lui. Il faut favoriser au contraire les méthodes utilisant le renforcement positif.

 

Des séances d’entrainement courtes, variées et ludiques s’avèrent particulièrement efficaces. Il adore apprendre de nouveaux exercices et comprend très vite les règles ainsi que les limites à ne pas dépasser. C’est d’autant plus le cas s’il a face à lui un maître cohérent et précis dans ses demandes.

 

Par contre, il peut se montrer quelque peu possessif avec ses jouets favoris ou encore sa nourriture. Il est donc important de veiller dès son plus jeune âge à lui apprendre à ne pas se mettre dans tous ses états si quelqu’un – à commencer par son maître - s’empare d’un de ses jouets ou lui retire sa gamelle de nourriture.

 

Tout chien a besoin d’être sociabilité dès son plus jeune âge, mais c’est encore plus vrai pour ceux qui, à l’instar du Chien Nu du Pérou, ont une personnalité assez méfiante. Laisser s’installer chez lui une défiance prononcée à l’égard de ce - et ceux - qu’il ne connaît pas n’est non seulement pas un cadeau à lui faire pour une vie heureuse et apaisée, voire pourrait carrément le conduire à vivre des périodes de dépression. En outre, ce pourrait également être source de nombreux moments stressants pour ses maîtres.

 

Il est donc important de lui faire rencontrer dès son plus jeune âge toutes sortes d’environnements, de personnes, de chiens, d’autres animaux de compagnie et de stimuli.  Un accent particulier doit être mis sur la fréquentation de petits animaux qu’il pourrait considérer comme des proies : on n’empêchera pas qu’il représente un danger potentiel pour eux, car il est impossible de faire disparaître totalement ses instincts naturels, mais une bonne sociabilisation peut au moins faire en sorte qu’il sache se contrôler dans la plupart des cas, et se retienne de les pourchasser.

Chez le Chien Nu du Pérou, ce sont les individus glabres qui présentent le plus de problèmes de santé, car une partie d’entre eux sont liés de près ou de loin à l’absence de poils.

 

En premier lieu, il est primordial de prendre en compte sa sensibilité aux températures extrêmes, qui est évidemment particulièrement prononcée chez les individus glabres, faute de protection et d’isolation permises par des poils. Lorsque le mercure descend très bas, il est donc impératif de mettre un manteau à son chien, de façon à ce qu’il ne souffre pas trop du froid et ne tombe pas malade. Il n’est pas davantage à son aise face au soleil et à la chaleur, car le risque de coups de soleil est réel en cas d’exposition prolongée. Lui appliquer de la crème solaire pour chien permet de l’en prémunir, mais l’idéal reste bien sûr d’éviter de telles expositions. Ainsi, en période estivale, mieux vaut éviter de le promener ou le laisser batifoler dans le jardin aux heures les plus chaudes : à ces moments-là, sa place est à l’intérieur ou à l’ombre, et les activités doivent être prévues plutôt en début ou fin de journée. Compte tenu de sa sensibilité à la chaleur, mieux vaut qu’il soit dans un espace climatisé en période de canicule, et cela vaut notamment pour les éventuels trajets en voiture.

 

Le Chien Nu Péruvien n’est donc pas fait pour vivre sous toutes les latitudes. De fait, ce n’est pas un hasard s’il est par exemple quasiment absent au Canada… Une personne habitant dans un territoire particulièrement froid ou caractérisé par de très hautes températures en été ferait mieux de se tourner vers une autre race.

 

Au-delà de sa sensibilité aux températures extrêmes, les principaux problèmes de santé auxquels le Chien Nu du Pérou est exposé sont :

  • l’absence de certaines dents, directement corrélée au gène à l’origine de l’absence de poils. Ainsi, chez une proportion assez importante d’individus glabres, un nombre plus ou moins élevé de dents adultes (tout particulièrement des molaires et des prémolaires) ne poussent pas. Ceci n’empêche toutefois pas l’animal de s’alimenter normalement. Les sujets pourvus de poils ne sont pas concernés par ce problème ;
  • des problèmes de peau, là aussi chez les individus sans poils : acné, points noirs ou, durant les saisons froides, peau sèche. En revanche, même si l’absence de poils l’expose davantage aux coupures et blessures superficielles, la peau est résistante et cicatrise très vite ;
  • l’épilepsie, qui résulte d’une activité électrique excessive dans le cerveau et se manifeste par de courtes crises convulsives plus ou moins régulières. Avec un bon suivi vétérinaire et le recours à des médicaments adaptés, elle n’empêche normalement pas l’animal de mener une vie normale ;
  • la maladie de l’intestin irritable, qui se traduit par des constipations ou des diarrhées, accompagnées parfois de vomissements, de ballonnements et d’une perte de poids conséquente. Elle peut être entrainée par une alimentation non adaptée ou un stress chronique. La plupart des sujets atteints se remettent de ces maux une fois leur alimentation modifiée ou leur stress réduit.

 

Son niveau d’activité assez faible rend en outre le Chien Nu du Pérou enclin aux problèmes de surpoids. S’il ne se dépense pas suffisamment, il peut facilement prendre des kilos en trop, a fortiori si son alimentation est inadaptée. Un maître désireux de conserver son chien en bonne santé doit donc veiller à lui permettre de suffisamment se dépenser, être attentif à ce qu’il lui donne à manger et vérifier régulièrement son poids.

 

Au moment d’adopter un Chien Nu du Pérou, choisir un bon élevage est essentiel pour maximiser ses chances d’obtenir un animal en bonne santé et qui le reste. Un éleveur de Chiens Nus du Pérou sérieux doit notamment être en mesure de présenter un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, le détail des vaccins administrés (consignés dans le carnet de vaccination ou le carnet de santé du chien) ainsi que le détail des éventuels tests génétiques effectués sur les parents ou le petit.

 

Il revient ensuite au maître de veiller à la santé de son compagnon tout au long de sa vie. En la matière, la prévention est la clé : il faut l’emmener au moins une fois par an chez le vétérinaire pour un bilan de santé complet. Cela permet notamment de s’assurer que tout va bien (ou au contraire de déceler au plus tôt un éventuel problème) et que ses vaccins sont à jour.

Les Chiens Nus du Pérou dépourvus de poils doivent faire l’objet d’une attention particulière en termes d’entretien. Il convient en effet d’essuyer leur peau tous les jours à l’aide d’un chiffon imbibé d’eau tiède. Cela permet de la nettoyer et d’enlever les saletés qui pourraient à terme, causer des points noirs ou de l’acné. En parallèle, il est recommandé de donner un bain à son chien environ une fois par mois de façon à s’assurer de sa propreté impeccable. Il convient bien sûr d’utiliser alors un shampoing spécialement conçu pour les chiens, et il faut être particulièrement vigilant quant au choix de ce dernier, car il est assez sensible aux allergies. En particulier, nombre de représentants de la race ne supportent pas la lanoline, qui est souvent utilisée dans les shampoings pour chiens. Enfin, la peau de certains sujets glabres a tendance à sécher fortement, tout particulièrement en hiver. Il faut alors leur appliquer de la crème hydratante sur tout le corps quotidiennement, tant que le problème perdure.

 

Pour un sujet possédant des poils, un brossage hebdomadaire du pelage suffit amplement, car il ne perd que très peu de poils hors périodes de mue, au printemps et en automne. Ces dernières ne sont d’ailleurs pas très conséquentes, même si une fréquence accrue s’impose. En ce qui concerne le bain, les sujets poilus ont des besoins beaucoup plus modérés que leurs compagnons glabres : une fois tous les trois mois suffit amplement, à moins bien sûr qu’ils ne se soient particulièrement salis.

 

Qu’il ait ou non des poils, les yeux et les oreilles du Chien Nu du Pérou doivent être vérifiés toutes les semaines et nettoyés au besoin, de façon à prévenir toute infection potentielle ou autre problème.

 

Il est également primordial d’offrir à son chien la meilleure hygiène dentaire possible, et cela vaut quelle que soit sa race. Pour ce faire, il faut lui brosser les dents avec du dentifrice spécialement conçu pour la gent canine. Comme chez l’être humain, cela permet notamment de prévenir la formation de plaques de tartre, qui peuvent à terme causer toutes sortes de problèmes. Un brossage journalier est idéal, mais le faire une fois par semaine est déjà très bien.

 

Enfin, l’usure naturelle ne suffit généralement pas à limer ses griffes, si bien qu’il est nécessaire de les couper manuellement à intervalle régulier. Un bon moyen de savoir quand il est le temps de le faire est si on les entend claquer lorsque le chien marche sur un sol dur.

 

L’entretien des oreilles, des yeux, des dents et des griffes sont des gestes de base que tout propriétaire se doit de maîtriser, notamment pour éviter toute mauvaise manipulation pouvant faire du mal à son compagnon, voire le blesser. Il ne faut donc pas hésiter à se faire aider la première fois par un vétérinaire ou un toiletteur de façon à apprendre comment les effectuer convenablement. De même, pour que l’entretien du chien soit facile et plaisant pour tout le monde, il est important d’habituer son chien le plus tôt possible aux manipulations.

Le Chien Nu Péruvien se contente tout à fait d’une nourriture industrielle de qualité. Par contre, le choix des produits et la détermination de la quantité quotidienne (en fonction tout particulièrement de son âge, sa taille et son niveau d’activité) qui lui en est donnée doivent être d’autant moins laissés au hasard qu’il est prédisposé aux problèmes de surpoids.

 

En outre, si des friandises lui sont données (par exemple dans le cadre des séances d’entrainement), il est conseillé de prendre en compte l’apport calorique correspondant pour le déduire de sa ration quotidienne.

 

L’obésité du chien peut entraîner ou aggraver nombre de soucis de santé chez le chien : pour éviter les catastrophes, il est important de surveiller l’évolution de son poids en le pesant au moins deux fois par mois, voire chaque semaine. En cas de prise de poids se poursuivant au cours des mesures suivantes, un passage chez le vétérinaire s’impose. En effet, seul lui est à même de déterminer l’origine du problème (maladie, effet secondaire d’un traitement, alimentation de mauvaise qualité, ration quotidienne inadaptée…), et donc d’indiquer comment y remédier.

 

Enfin, comme pour tout chien, le Viringo doit toujours avoir à disposition une gamelle d’eau fraîche et propre. C’est d’autant plus le cas lors des périodes estivales, car il souffre beaucoup de la chaleur.

À l’époque précolombienne, le Chien Nu du Pérou était particulièrement utilisé par les peuples indigènes comme chasseur de petits animaux et de vermines, ainsi que pour ses vertus médicales. Sa chaleur corporelle était utilisée pour soigner de nombreux problèmes, comme l’asthme ou l’arthrite. Il était également considéré par certaines communautés comme un porte-bonheur, voire un symbole religieux. Certaines appréciaient également la consommation de sa viande.

 

De nos jours, c’est un très bon chien de compagnie qui peut se convertir en un très bon gardien de maison.

 

Il s’avère par ailleurs très performant dans certaines disciplines comme l’agility, l’obéissance ou encore le rallye. Ses bonnes capacités physiques doublées de sa grande intelligence en font même un redoutable concurrent lors des compétitions.

 

De nos jours, c’est un excellent compagnon capable de s’adapter à un grand nombre de foyers. Les individus dépourvus de poils sont particulièrement appréciés des personnes souffrant d’allergie aux chiens. En effet, du fait de cette particularité physique, ils ont peu de squames et pas de puces : cela atténue fortement le risque de réactions allergiques pour les personnes concernées. Il est d’ailleurs souvent présenté comme une race de chien hypoallergénique, mais il faut garder en tête qu’aucun ne l’est totalement : les protéines sources des allergies restent présentes en plus ou moins grand nombre dans la salive, l’urine et les squames. Par conséquent, une personne allergique aux chiens qui envisage d’adopter un chien de cette race doit prendre le temps d’effectuer un essai en conditions réelles en passant plusieurs heures aux côtés de l’animal concerné, afin de s’assurer qu’elle est compatible.

Le prix d’un Chien Nu du Pérou dépend de divers paramètres. Le prestige de l’élevage d’où il provient et la qualité de sa lignée entrent notamment en ligne de compte. Mais plus que tout, ce sont ses caractéristiques physiques qui font la différence, c’est-à-dire non seulement sa plus ou moins grande conformité au standard de la race, mais aussi et surtout la présence ou non de poils. En effet, les individus glabres sont bien plus recherchés – et dispendieux - que ceux possédant des poils.

 

Les prix se situent le plus souvent entre 400 et 600 euros, mais ils peuvent atteindre les 2000 euros pour des individus glabres magnifiques issus de prestigieuses lignées d’exposition.

 

Dans le cas du Canada, la solution la plus réaliste consiste à se tourner vers les États-Unis, où on trouve bien plus d’élevages. Les prix se situent généralement entre 500 et 800 dollars américains. Ils peuvent cependant vite s’envoler pour meilleurs spécimens, et atteindre les 2000 dollars.

 

Dans ses terres natales, au Pérou, la plage de prix est également très étendue, puisqu’elle va de 400 à 2500 soles (environ 100 à 700 euros).

 

Les chiots sont donc moins chers et bien plus faciles à trouver au Pérou, ce qui fait qu’il peut être tentant d’opter vers l’achat d’un chiot depuis son pays d’origine. Il faut alors toutefois ajouter au budget les coûts liés au transport ainsi que ceux liés aux différentes procédures. Par ailleurs, il convient de bien respecter la réglementation en vigueur relative à l’importation d’un chien depuis l’étranger.

Le documentaire intitulé El perro sin pelo del Perú (« Le chien sans poil péruvien », en français) retrace l’histoire de la race et a pour but de sensibiliser le public à cette dernière. Il fut présenté en avant-première en 2016, lors du World Dog Show. Il ne fallut pas moins de 14 années à son réalisateur, Pedro Santiago Allemant, pour finaliser son œuvre.

Élevages de Chiens nu du Pérou

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Avis & conseils

j'ai un superbe chien nu du perou qui vient de l'élevage de l'orchideedelune.
Il est vraiment super et réponds exactement au critères ci-dessus.
N'hésitez pas ces chiens sont uniques !

   
Par Laurent
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