Épagneul Breton

Épagneul Breton

Pays d'origine : France
Groupe : Chien d’arrêt

Qualités du Épagneul Breton

Tempérament du Épagneul Breton

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Épagneul Breton

Avec les enfants

Le Épagneul Breton au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
De 13 à 14 ans
Poids de la femelle
De 13 à 16 kg
Poids du mâle
De 14 à 16 kg
Taille de la femelle
De 48 à 49 cm
Taille du mâle
De 49 à 50 cm

Le Épagneul Breton : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur l'Épagneul Breton

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixDivers

L'Épagneul Breton est le chien d'arrêt le plus petit du monde, mais se montre plus long que la plupart des épagneuls. Il est de type braccoïde, musclé et agile, assez haut sur pattes, et possède une silhouette compacte. Il se distingue des chiens de type pointer par sa tête, typique de l’épagneul, et son absence fréquente de queue.

 

Rectiligne et rigide, son dos est en général aussi long que sa hauteur au garrot. La poitrine descend en général jusqu’à la pointe des coudes, tandis que les épaules sont longues et très mobiles.

 

Du fait d’une mutation génétique introduite au 19ème siècle, la queue de l’Épagneul Breton est soit absente, soit très courte. Lorsqu’elle est présente, elle est placée haut sur la croupe et mesure le plus souvent entre 3 et 6 cm, mais le standard de la race accepte jusqu’à 10 cm. Il fut un temps d’ailleurs où le recours à la caudectomie (coupe de la queue des chiens) était courant pour les sujets présentant une queue trop longue au goût de leur propriétaire. Cette pratique est cependant interdite de nos jours, dans un grand nombre de territoire, dont la Belgique, la France, la Suisse et le Québec.

 

Quant aux pattes, elles sont longues et solides, et disposent d’articulations souples qui lui permettent de courir de façon légère sans fournir beaucoup d’efforts. Les pieds sont souvent plus gros sur les pattes arrière que sur les pattes avant. Dans tous les cas, ils sont bien ronds, compacts, et possèdent des orteils serrés.

 

La tête de l’Épagneul Breton repose sur un cou modérément long, mince et fort. Qu’il soit vu de côté ou de face, le crâne est quelque peu arrondi. Le stop est assez bien défini. Par ailleurs, son museau se termine par une truffe aux larges narines dont la couleur correspond à celle de la robe, et domine des mâchoires articulées en ciseaux.

 

Placées haut sur la tête et pourvues de poils mi-long qui sont parfois ondulés sur leur partie supérieure, les oreilles sont larges, courtes, triangulaires et tombantes. Elles sont extrêmement mobiles lorsqu’il est attentif à quelque chose.
Les yeux sont légèrement obliques, et leur couleur correspond en général à la couleur prédominante de sa robe. Son regard plein d’intelligence démontre le grand éveil de ce chien.

 

À défaut de sous-poil, le pelage de l’Épagneul Breton se compose simplement d’une fine couche de poils de longueur moyenne, qui sont peu épais et peuvent être lisses ou légèrement ondulés. La couleur de robe la plus répandue est le fauve sur fond blanc, mais on aussi trouver des sujets à la robe marron et blanche, rouanée ou encore tricolore (noir, orange et blanc, ou bien marron, orange et blanc). Longtemps confidentielle, cette dernière a gagné en popularité au cours de la période récente. Quant à la robe noire et blanche, elle fait débat : elle est acceptée par certains organismes, dont la Fédération Cynologique Internationale (FCI), mais refusée par d’autres, comme de l’American Kennel Club (AKC) ou le Club Canin Canadien (CCC). Quoi qu’il en soit, quelle que soit leur couleur, certains individus présentent des mouchetures sur le chanfrein, les lèvres, autour des yeux, sur les pattes ou encore au niveau du poitrail.

 

Il convient enfin de signaler qu’il existe deux types bien distincts : l’Épagneul Breton de type français et l’Épagneul Breton de type américain. Ils se différencient avant tout par leur gabarit : le second (le plus représenté aux États-Unis et au Canada) est plus grand et massif que le premier (ultra-majoritaire en Europe). En termes de caractère, il est généralement plus actif et éveillé. Ces différences s’expliquent par le fait que les premiers représentants de la race importés aux États-Unis dans les années 30 furent rapidement croisés avec des chiens de type setter.

 

Quel que soit le type, il n’existe qu’un très léger dimorphisme sexuel entre mâles et femelles, même si les premiers peuvent être un peu plus grands et lourds. Par ailleurs, quel que soit leur sexe, les représentants de la race atteignent leur taille adulte entre 14 et 16 mois.

Taille & poids de l'Épagneul Breton

Taille du mâle
De 49 à 50 cm
Taille de la femelle
De 48 à 49 cm
Poids du mâle
De 14 à 16 kg
Poids de la femelle
De 13 à 16 kg

Standard de l'Épagneul Breton

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Épagneul Breton doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Même s’il ne s’agit pas de variétés à proprement parler, il existe deux types d’Épagneuls Bretons : le type français originel et le type américain, apparu suite à l’arrivée de la race aux États-Unis dans les années 30 et à son croisement avec des setters locaux. Cela donna naissance à un chien à la taille plus importante, plus fort et plus rapide, et doté d’un tempérament plus vif.

 

Plus petit et plus compact, l’Épagneul Breton type français est plus facile à éduquer et à gérer durant les parties de chasse.
Ces deux types peuvent également se différencier par leur pelage. En effet, l’Épagneul Breton type américain ne peut présenter des taches noires, contrairement à son cousin. En outre, il arbore généralement des poils plus courts.

 

Le United Kennel Club (UKC) américain est le seul organisme à reconnaître ces deux types en tant que races distinctes. En 1948, il reconnut l’Épagneul Breton sous le nom de Brittany. Arrivé dans le pays moins de 20 ans plus tôt, ce chien était encore globalement identique à celui que l’on trouvait en France. Toutefois, l’écart se creusant au fil des décennies, l’organisme finit par considérer que le Britanny correspond à l’Épagneul Breton type américain, et décida en 2002 de reconnaître également son ancêtre, le type français, sous le nom d’Épagneul Breton.

L’histoire de l’Épagneul Breton

L’Épagneul Breton est, comme son nom l’indique, originaire de la région bretonne, à l’extrême-ouest de la France. Il s'agit sans doute de l'une des plus anciennes races d'épagneul et de chien d'arrêt du pays.

 

Certains historiens avancent qu’il fut développé il y a très longtemps, vers 150 ans après J.-C. En tout cas, des premières traces de chiens blancs et roux qui lui ressemblent et étaient sans doute les ancêtres de l’Épagneul Breton actuel remontent à des tapisseries et des peintures du 17ème siècle. Les chiens en question y sont représentés en train de chasser.

 

L’hypothèse la plus probable est que le développement de la race ait commencé au 18ème siècle, mais il existe assez peu de données sur ses origines exactes. Les spécialistes estiment toutefois qu’il est sans doute issu du Welsh Springer Spaniel, du Setter Anglais et de diverses races d’épagneuls français. Les premiers représentants de la race naquirent très certainement dans le village de Ponthou, situé dans le département du Finistère, et sont très probablement le fruit de premiers croisements entre des Welsh Springer Spaniels et des chiens français.

 

Au cours du 19ème siècle, dans la ville de Callac et ses environs (département des Côtes-d'Armor), les chiens ainsi créés furent croisés avec des Setter Anglais. La ville se spécialisa ensuite dans l'élevage des chiens issus de ces croisements, et est aujourd'hui considérée comme la capitale de l'Épagneul Breton.

 

Il existe diverses théories quant au développement exact de la race, et notamment sur la manière dont arrivèrent les chiens anglais utilisés pour les unions. L’une d’entre elles veut qu’ils appartenaient à des familles britanniques passant leurs vacances en Bretagne, alors que dans une autre, ils avaient été amenés par des chasseurs de la même nationalité venus chasser dans la région.

 

Aux alentours de 1850, le révérend E. W. Davies, un écrivain, pasteur et chasseur anglican aimant passer ses hivers à chasser en région bretonne, mentionna dans ses écrits un chien de chasse de type pointer et de taille moyenne possédant une courte queue. Il s’agissait certainement de l’Épagneul Breton tels qu’on le connaît aujourd’hui, car cette queue courte voire absente, due à un ancêtre anglais qui introduisit le gène correspondant dans les lignées, est une des particularités de la race.

 

Dès le début de son développement, l’Épagneul Breton fut élevé à la fois comme chien d’arrêt et comme rapporteur de gibier, et ce quelle que soit la météo. Il était en effet (et est toujours) très adaptable, ce qui lui permit plus tard de se diffuser dans bon nombre de régions françaises ainsi que dans divers pays d’Europe, comme par exemple le Royaume-Uni. Les éleveurs français le prédisposèrent toutefois à chasser les oiseaux.

 

Habitué à travailler en collaboration avec l’Homme et désireux de lui plaire, l’Épagneul Breton ne se contentait pas d’être au service des chasseurs : il s’intégrait également dans leurs foyers. Lorsqu’il ne travaillait pas, il restait volontiers auprès de ses maîtres dans les maisons. Sa réputation de bon animal de compagnie ne tarda donc pas à s’établir.

 

Les expositions canines y furent aussi pour beaucoup, qui permirent à la race de se faire connaître hors de ses terres d‘origine. En effet, la fin du 19ème et le début du 20ème siècles furent marquées par un essor important de ces évènements en Grande-Bretagne et dans d’autres pays d’Europe, notamment en France.

 

L’année 1907 marqua la création du Club de l’Épagneul Breton à courte queue naturelle. Un premier projet de standard de la race fut alors rédigé, qui fut adopté lors de la première assemblée plénière de l’association l’année suivante, à Loudéac. Il fut ensuite modifié en 1923, puis à nouveau en 1933, 1956, 1995, 2001 et 2003.

 

Comme pour beaucoup de races, la deuxième Guerre Mondiale marqua un coup d’arrêt à l’élevage d’Épagneuls Bretons. Il subit alors un certain déclin, qui put toutefois être rattrapé une fois le conflit terminé grâce à la fois au travail des éleveurs et à l’évolution de certaines règles. En effet, le pool génétique de la race étant devenu trop restreint partout en Europe, il fut décidé d’accepter les individus possédant des taches noires, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors.

 

Aux États-Unis et au Canada, le problème ne se posait pas, si bien que les organismes locaux n’emboîtèrent pas le pas à leurs homologues français, britanniques et autres. La situation n’a pas évolué depuis : cette particularité n’est toujours pas reconnue par l’American Kennel Club (AKC), le United Kennel Club (UKC) et le Club Canin Canadien (CCC).

La popularité de l’Épagneul Breton

Dans son pays d’origine, l’Épagneul Breton est très apprécié, et sa popularité ne se dément pas au fil des décennies. Ainsi, le nombre nouvelles inscriptions annuelles auprès de la Société Centrale Canine (SCC) n’a jamais été en dessous de 4000 depuis le milieu des années 70, et se situe même le plus souvent au-delà des 5000. On constate toutefois un certain recul dans les années 2010, qui l’ont vu passer de près de 5500 enregistrements par an à environ 4500.

 

L'Épagneul Breton est le seul épagneul français qui soit également très populaire en dehors de son pays. La reconnaissance officielle de la race par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 1954 y contribua évidemment.

 

Il n’attendit pas cette dernière pour se faire une place aux États-Unis, où ses premiers représentants arrivèrent en 1931. Des croisements avec d’autres chiens de type setter conduisirent la race à gagner en taille et en muscles, divergeant du coup du modèle original. De fait, une distinction physique claire existe aujourd’hui entre le type américain et le type français, au-delà de la simple présence possible de taches noires sur ce dernier. 

 

L’Épagneul Breton fut reconnu dès 1934 par l’AKC sous le nom de Brittany Spaniel, puis ce dernier fut raccourci en 1982 au profit de la simple appellation Brittany. En effet, que ce soit en Europe ou en Amérique, ce chien a vraisemblablement plus en commun avec les pointers qu’avec les épagneuls. C’est d’ailleurs le même choix qu’avait effectué l’autre organisme de référence du pays, l’UKC, lorsqu’en 1948 il avait lui aussi accepté la race, là aussi sous le simple nom de Britanny. L’UKC présente d’ailleurs la particularité d’être le seul organisme qui reconnaît les deux types d’Épagneuls Bretons comme deux races distinctes. En effet, constatant à quel point le « Brittany » américain avait fini par diverger de son ancêtre français, il décida en 2002 de reconnaître également le type français comme race à part entière, sous le nom qu’il arbore dans son pays natal.

 

Cette reconnaissance rapide ne doit toutefois pas faire oublier que, au tout début, l’absence de queue perturba grandement les chasseurs américains, si bien que l’Épagneul Breton mit un peu de temps à percer dans le pays. Cependant, ses qualités sur tous les plans finirent par avoir raison de ces réticences, et la race devint très appréciée. S’il fut également utilisé comme chien de chasse, ses qualités comme chien de compagnie, à commencer par sa taille moyenne et à son bon caractère, contribuèrent aussi grandement à son succès. Ce dernier est réel, puisqu’il se situe autour de la 25ème place (sur un peu moins de 200) dans le classement des races établi par l’AKC en fonction du nombre de naissances annuelles enregistrées auprès de l’organisme. Cela marque même une progression par rapport à la première décennie du 21ème siècle, où il se situait plutôt autour de la 30ème position.

 

Toujours en Amérique du Nord, le CCC canadien reconnaît également la race, et elle est assez appréciée dans le pays.
Plus près de la France, la Grande-Bretagne contribua à la genèse de la race grâce au Welsh Springer Spaniel et au Setter Anglais, et l’adopta à son tour, ses représentants y étant utilisés tant pour la chasse et les expositions que pour tenir compagnie. Néanmoins, ses habitants semblent par la suite s’en être détournés. Ainsi, il fallut attendre 1975 pour que le Kennel Club, l’organisme canin de référence du pays, reconnaisse l’Épagneul Breton. Quant au nombre de sujet enregistrés chaque année, on ne peut pas dire qu’il reflète un grand engouement pour ce chien, puisqu’il se situe en-dessous de la centaine. Ce chiffre est même en repli, puisqu’il était plutôt situé entre 100 et 150 dans la première moitié des années 2010.

 

D’autres pays européens lui ont toutefois réservé un bien meilleur accueil. C’est le cas notamment de l’Italie, où la chasse est très populaire et très pratiquée. C’est sans doute une des raisons qui fait qu’il se classait au tournant des années 2010 en 5ème position dans le classement des chiens les plus représentés dans le pays, sur la base du nombre d’enregistrements annuels auprès de la Ente Nazionale Cinofilia Italiana (ENCI). Le chiffre a toutefois régulièrement baissé depuis ; il se situe à présent plutôt aux alentours de 3000, ce qui reste conséquent.

 

Au niveau mondial, un classement établi en 2013 et basé sur l’addition de statistiques d’enregistrements annuels auprès de 25 organismes nationaux parmi la centaine qui sont membres de la FCI place l’Épagneul Breton en 30ème position, ce qui confirme à quel point il a su se faire une place un peu partout dans le monde.

Ce n’est pas sans raisons que l’Épagneul Breton fait partie des races de chien les plus populaires en France, et même dans une certaine mesure dans le monde. Il est en effet sociable, intelligent, attentif et joyeux. Avec lui, il semble impossible de s’ennuyer et d’être de mauvaise humeur, tant sa joie de vivre est contagieuse !

 

Cela dit, comme chez beaucoup de races, son tempérament de ce chien peut varier en fonction du sexe. Pour un individu destiné à la chasse, un mâle stérilisé est souvent préféré, car considéré plus calme et doux qu’une femelle ou un mâle non castré.

 

Dans tous les cas, il fait le bonheur de toute la famille, et s'entend particulièrement bien avec les enfants. Il adore jouer activement avec ces derniers et peut se montrer assez protecteur, s’il sent une menace qui pèse sur eux. Son énergie et en enthousiasme débordants peuvent toutefois le conduire à bousculer voire renverser involontairement un tout-petit. En tout état de cause, comme pour tout chien, il ne doit jamais être laissé seul avec un très jeune enfant sans la surveillance d’un adulte, et ceux dont l’âge le permet doivent apprendre à se comporter avec respect à son encontre.

 

Fidèle à sa famille et supportant mal la solitude, ce chien demande beaucoup de présence et d'amour pour se sentir bien : s’il est laissé seul trop longtemps ou ne reçoit pas suffisamment d’attention de la part de ses maîtres, il peut rapidement développer des comportements destructeurs ou aboyer de façon excessive. Son besoin d’attention et d’interactions implique d’ailleurs qu’il ne convient pas à un foyer dont les membres sont souvent absents pendant longtemps.

 

Lui faire partager son foyer avec un autre petit compagnon est une option intéressante pour l’aider à passer le temps quand ses maîtres ne sont pas là. En effet, il n’y a pas que ses humains que l’Épagneul Breton apprécie : il se montre aussi très sociable à l’encontre de ses congénères, que ce soit ceux croisés au cours de promenades ou ceux avec lesquels il serait amené à vivre au quotidien. Il apprécie d’ailleurs de ne pas être le seul chien de la famille. Une cohabitation peut aussi être envisagée avec un chat, dès lors qu’il est en contact avec lui dès son plus jeune âge. En revanche, lorsqu’il rencontre un félin inconnu, il a de grandes chances de vouloir se lancer à sa poursuite. Il ne faut pas non plus compter sur une bonne socialisation pour le faire vivre sous le même toit qu’un petit animal assimilable à une proie, comme un rongeur ou un oiseau. En effet, son instinct de chasseur est inscrit dans ses gènes et susceptible de reprendre le dessus à tout moment, mettant alors un terme prématuré à cette cohabitation.

 

Sa propension à pourchasser les petits animaux qui passent par là ainsi que son envie permanente de courir impliquent d’ailleurs que, s’il vit dans une maison avec jardin, ce dernier soit être bien clôturé, au risque qu’il s’éloigne parfois très loin. Une propriété disposant d’un grand terrain clôturé est d’ailleurs le cadre idéal pour lui, mais il se montre assez adaptable. Ainsi, dès lors que son besoin d’exercice est satisfait chaque jour à grand renforts de longues promenades et autres activités, il peut même s’accommoder d’une vie en appartement et d’un cadre urbain.

 

Il faut savoir toutefois qu’il peut se montrer sensible au bruit. Il est donc possible qu’il soit stressé quand son foyer est particulièrement bruyant, par exemple du fait d’enfants très chahuteurs. Le même genre de problème peut se poser s’il vit en ville ou évolue régulièrement (par exemple lors de ses promenades) dans un environnement très animé, en particulier s’il n’y a pas été habitué dès son plus jeune âge. En revanche, utilisé depuis ses débuts dans le cadre de la chasse, il est indifférent au bruit des coups de fusil.

 

Même s’il vit au calme à la campagne et a accès à tout moment à un très grand jardin, ce dernier ne saurait suffire pour permettre à ce chien particulièrement actif et endurant d’être bien dans sa tête et dans ses pattes. En effet, pour être en mesure de dépenser sa très grande énergie, il doit bénéficier d’au moins une à deux heures d’activité tous les jours. Il ne saurait d’ailleurs être question de se situer sensiblement en-dessous en semaine et de chercher à compenser le week-end : si ce chien ne se dépense pas assez chaque jour, il peut rapidement développer des troubles du comportement, comme une nervosité excessive ou de l’hyperactivité.

 

Compte tenu de son niveau d’activité, on comprend aisément que l’Épagneul Breton n’est pas du tout adapté pour des personnes âgées ou très casanières. En revanche, c’est le meilleur ami d’un maître actif aimant la course à pied, la randonnée ou encore les longues balades en vélo, et qui rêve d’emmener son animal avec lui. Sachant qu’il adore aussi nager, il ne faut pas hésiter à l’emmener se baigner dans un lac de temps à autres, ou à prévoir une pause baignade lorsqu’un point d’eau se trouve sur le chemin au cours d’une quelconque activité. Il peut aussi se montrer très performant dans la pratique de sports canins comme le cani-cross ou le cani-VTT. De fait, il est généralement toujours partant pour quelque activité impliquant de se dépenser, a fortiori si c’est en amusant ou accompagné de congénères.

 

Durant les promenades, il faut tout de même tenir compte du fait qu’il risque à tout moment de courser un oiseau ou tout autre petit animal se présentant sur son chemin, ou se lancer sur la piste d’une odeur qui ne le laisse pas indifférent. Sa détermination et son endurance peuvent alors l’emmener très loin, au point même de se perdre. Pour éviter cela, la solution la plus efficace est évidemment de le tenir en laisse en toute circonstance, mais c’est loin d’être idéal pour son bien-être, lui qui a tant besoin de se défouler. Mieux vaut donc mettre l’accent sur l’apprentissage du rappel, tout en ayant en tête qu’il est impossible de faire totalement confiance à un tel chien : l’investissement dans un collier pour chien connecté est un bon moyen d’éviter que les promenades soient source d’angoisses, puisqu’il devient alors possible de savoir à tout moment où il se trouve.

 

Lui faire faire de l’exercice physique ne suffit toutefois pas pour qu’il soit équilibré : il faut aussi l’occuper mentalement. L'idéal est donc de lui faire notamment pratiquer des activités faisant appel à son intelligence, comme certaines disciplines canines (l’obé-rythmée, l’agility ou le flyball, par exemple), ou la résolution de puzzles et autres problèmes. Ses origines de chien de travail font d’ailleurs qu’il aime que son maître lui confie des tâches à effectuer, et il les prend en général très à cœur.

 

C’est d’autant plus vrai que sa proximité avec son maître, son désir de lui plaire et son intelligence font de l’Épagneul Breton un chien facile à éduquer et qui apprend très vite. Il se montre particulièrement à l’affût des ordres de son propriétaire, attentif à chaque expression faciale de ce dernier et prêt à réagir et répondre à n’importe quelle demande.

 

Par ailleurs, contrairement à d’autres races, l’Épagneul Breton ne se montre pas particulièrement destructeur ou difficile durant sa période d’adolescence, qui commence autour de ses 6 mois et se prolonge jusqu’à ses 18. Quand bien même il se met alors à adopter un comportement indésiré, sa grande envie de plaire le rend très facile à corriger.

 

Enfin, du fait de sa personnalité peu affirmée par nature, il ne fait pas un très bon chien de garde, bien qu’il puisse se montrer protecteur dans des situations particulièrement menaçantes. Il n’hésite pas à aboyer pour prévenir de l’arrivée d’un étranger, mais n’est généralement pas du genre en faire beaucoup plus pour dissuader l’intrus. Il peut aussi se montrer particulièrement bruyant en aboyant à tue-tête lorsqu’il se retrouve seul chez lui. Il possède d’ailleurs un gémissement qui lui est assez propre et dont il peut aussi faire preuve lorsqu’il se retrouve dans cette situation, ou encore quand il a peur ou est intrigué.

L'éducation de l'Épagneul Breton est plutôt aisée, car c'est un chien obéissant qui aime par-dessus tout plaire à son maître. De ce fait, il n’est pas du genre à utiliser son intelligence pour essayer d’exploiter des failles et remettre en cause la domination de ce dernier, mais elle lui permet en revanche d’apprendre très rapidement. Cela en fait une race de chien conseillée pour un débutant.

 

Avec lui, la douceur est le maître mot. En effet, il est sensible, ne supporte pas la violence, et n’est absolument pas réceptif à une éducation basée sur la punition ou le renforcement négatif. Si de telles méthodes sont utilisées, il a de grandes chances de manifester des signes d’anxiété et de stress face au travail. Le renforcement positif, c’est-à-dire une méthode de travail basée sur la valorisation des bons comportements à travers des récompenser (caresses, encouragements, friandises…) est beaucoup plus efficace et lui permet de prendre un réel plaisir à travailler.

 

Les individus destinés à être utilisés dans le cadre de la chasse peuvent apprendre rapidement leur futur rôle. En effet, l’Épagneul Breton possède un grand instinct de chasseur, au point qu'il n'est pas rare de voir un chiot commencer à marquer l'arrêt dès 3 mois. Il est possible d’emmener son chien à la chasse dès l’âge de 5 mois. Évidemment, ce n’est pas à ce moment-là qu’il attrape sa première bécasse, mais cela lui permet de se familiariser avec l’environnement et le gibier. Il est cependant important de se limiter à de courtes parties et d’être à peu près certain de voir du gibier, de façon à ne pas le démotiver. En outre, étant encore en croissance et fragile, il faut lui éviter tout effort trop important. Ce n’est qu’une fois sa taille adulte atteinte, entre 14 et 16 mois, qu’il peut pleinement prendre part à cette activité.

 

S'il n'a pas vocation à être utilisé pour la chasse, il convient en revanche de bannir de son éducation toute activité renforçant son instinct de poursuite. Bien évidemment, cela ne saurait se faire au détriment de son besoin d’être actif et de se dépenser convenablement. L’apprentissage et la pratique régulière d’un sport canin, comme par exemple l’agility, l’obé-rythmée ou le flyball, est une bonne option de substitution – même si elle peut aussi parfaitement être pratiquée par un individu employé comme chasseur.

 

Apprendre le rappel à son chien est également utile pour éviter qu’il ne donne libre court à ses instincts de prédateur dans des circonstances qui ne s’y prêtent pas. Néanmoins, étant donné que même bien éduqué il est difficile de lui faire totalement confiance en la matière, la laisse s’avère plus ou moins souvent indispensable pour sa sécurité comme pour celle des animaux et personnes alentours. Par conséquent, l’apprentissage de la marche en laisse est un autre aspect important de son éducation.

 

Enfin, comme tout chien, l’Épagneul Breton doit bénéficier d’un important travail de socialisation dès son plus jeune âge, d’autant qu’il peut avoir tendance à se montrer méfiant et timide vis-à-vis des personnes étrangères, ou être particulièrement stressé lorsqu’il se trouve dans un environnement bruyant. En l’habituant dès son plus jeune âge à rencontrer tous types de personnes et de congénères, mais aussi à évoluer dans différents endroits et être confronté à un large panel de situations et de stimuli (bruits, odeurs, etc.), on lui donne toutes les chances d’être bien dans sa tête, apaisé, et de trouver facilement sa place aux côtés des humains.

L'Épagneul Breton jouit dans l'ensemble d'une santé robuste, ce qui est d’ailleurs illustré par le fait qu’un bon nombre de représentants de la race fêtent leurs 15 ans.

 

Par ailleurs, ses origines bretonnes font que les intempéries ne sont pas de nature à l’impressionner ni l’empêcher de poursuivre ses activités en extérieur. Il est également capable de s’adapter à bon nombre de conditions climatiques, même les températures extrêmes.

 

Cependant, comme tout chien, il possède des prédispositions à développer certaines maladies, pour beaucoup héréditaires :

  • la dysplasie de la hanche, une malformation articulaire potentiellement héréditaire qui touche particulièrement les chiens de taille moyenne à grande. Elle provoque des douleurs et des boiteries plus ou moins importantes, ainsi que de l’arthrose à partir d’un certain âge ;
  • la fente palatine, une malformation congénitale et souvent héréditaire, responsable d’une mauvaise communication entre la cavité buccale et la cavité nasale du chiot. Il peut alors souffrir de difficultés à se nourrir, de problèmes de déglutition, d’étouffements ou encore de toux. Ses difficultés à se nourrir sont à l’origine de retards de croissance, et une opération chirurgicale est nécessaire pour remédier au problème ;
  • l'amyotrophie médullaire (ou spinale), un syndrome parfois héréditaire qui provoque une baisse de la masse musculaire. Cela peut entraîner notamment des difficultés à se déplacer, des problèmes respiratoires ou encore des difficultés à s’alimenter correctement. C’est une maladie évolutive ayant souvent une issue fatale, et pour laquelle il n’existe aucun traitement ;
  • l'abiotrophie cérébelleuse, une maladie provoquant des tremblements et une perte de coordination importante, qui touche davantage les jeunes mâles. Ces symptômes ne surviennent d’abord que lorsque l’animal est en mouvement, puis ils s’aggravent avec le temps, de façon plus ou moins rapide, jusqu’à apparaître quand il est au repos. Il n’existe pas de traitement pour cette maladie assez rare, qui n’est toutefois pas douloureuse pour l’animal ;
  • l’épilepsie, une maladie parfois héréditaire qui provoque des crises convulsives plus ou moins sévères et souvent impressionnantes. Différents traitements permettent de les limiter voire les faire disparaître, si bien que généralement les individus touchés continuent de mener une vie quasi-normale ;
  • l’hypothyroïde, une perturbation endocrinienne qui correspond à un défaut de régulation des hormones thyroïdiennes. Elle peut avoir tous types de symptômes : prise de poids, rythme cardiaque plus lent, peau sèche, perte de poils, sensibilité accrue au froid… ;
  • l’hémophilie, une maladie d’origine héréditaire incurable se traduisant par une déficience de coagulation, et donc des saignements excessifs. Ils peuvent apparaître notamment sous la peau, lors de la pousse des dents, dans les urines et excréments, lors d’une vaccination ou encore lorsque l’animal se blesse. Ils peuvent également être internes et invisibles, entraînant alors souvent la mort de l’animal ;
  • le lupus érythémateux, une maladie de peau résultant d’une déficience du système immunitaire, qui provoque notamment une dépigmentation de certaines parties du corps (d’abord le nez, puis les oreilles et les pattes), des érosions et des ulcères ;
  • des otites externes, du fait de la forme pendante de ses oreilles.

 

L’Épagneul Breton est également prédisposé à certaines maladies oculaires :

  • la luxation du cristallin, qui se traduit par une instabilité et un déplacement anormal du cristallin dans l’œil. Chez cette race, elle résulte le plus souvent d’une transmission héréditaire. Très douloureuse, elle peut aboutir à une perte totale de la vue si elle n’est pas traitée via une opération ;
  • la cataracte, une maladie oculaire potentiellement héréditaire qui survient souvent à un âge avancé. Elle provoque une opacité du cristallin qui fait baisser progressivement la vue du chien, jusqu’à arriver à une cécité totale. Elle peut être traité par chirurgie ;
  • le glaucome, une affection souvent héréditaire pouvant entraîner une perte brutale de la vision. Elle résulte d’une augmentation anormale de la pression dans l’œil du chien et doit être traitée rapidement, sans quoi ses conséquences sont irréversibles.

 

Par ailleurs, les individus utilisés pour la chasse sont exposés à des risques accrus de susceptibles de se blesser, de contracter des parasites ou encore d’attraper des épillets.

 

Enfin, malgré son niveau d’activité conséquent, l’Épagneul Breton n’est pas épargné par l’obésité, qui peut entraîner ou accentuer de nombreux problèmes de santé. Elle constitue en outre un cercle vicieux, puisqu’un individu en surpoids tend à devenir moins actif.

 

La longue liste des maladies à laquelle la race est prédisposée ne doit toutefois pas occulter le fait que la plupart de ses représentants passent le plus clair de leur existence en parfaite santé. Cela est d’ailleurs confirmé par une étude menée en 2004 par le Kennel Club britannique et la British Small Animal Veterinary Association, qui a établi que la première cause de mortalité chez cette race est tout simplement l’âge avancé.

 

En revanche, cette liste conduit de nombreuses affections héréditaires, ou susceptibles de l’être. Cela souligne à quel point il est important de se tourner vers un éleveur d’Épagneul Breton sérieux et compétent, qui sélectionne de manière rigoureuse ses reproducteurs. S’il n’est pas en mesure de présenter les résultats des tests génétiques effectués sur les parents ou le petit pour justement éviter toute transmission d’une telle maladie, mieux vaut passer son chemin et se tourner vers un autre éleveur ; ce n’est pas le choix qui manque. En plus de ces documents, tout professionnel sérieux doit être en mesure de fournir un certificat établi par un vétérinaire attestant que le chiot est en bonne santé, ainsi que son carnet de santé ou de vaccination, qui permet de confirmer qu’il a bien reçu tous les vaccins nécessaires.

 

Adopter un animal en bonne santé est une chose, mais cela est d’une utilité limitée si par la suite on ne fait pas en sorte qu’il le reste. Il est donc primordial de garder en tête que, jusqu’à l’âge de 14 à 16 mois, un chiot Épagneul Breton est encore dans sa phase de croissance, et donc particulièrement fragile. Tout au long de cette période, il est important de n’accroître que très progressivement la durée et l’intensité de ses activités, au risque notamment de nuire au bon développement de ses os et articulations - voire de causer des blessures et/ou des malformations dont il pourrait souffrir toute sa vie durant. C’est d’autant plus important qu’il est prédisposé à la dysplasie de la hanche.

 

Enfin, un des meilleurs moyens de garder son chien en bonne santé est de l’emmener au moins une fois par an chez le vétérinaire pour un bilan complet permettant de déceler tout problème potentiel – qui potentiellement peut ne pas être visible pour un œil non averti. C’est également une excellente occasion de faire le point sur les vaccins et d’effectuer les éventuels rappels nécessaires. En parallèle de ces derniers, les traitements antiparasitaires permettent aussi de prémunir son animal contre nombre de maladies : charge au maître de les renouveler tout au long de l’année, chaque fois que cela est nécessaire.

Du fait de sa perte de poils très modérée tout au long de l’année, son absence de sous-poil et sa faible propension à s’emmêler, le pelage de l'Épagneul Breton ne nécessite que peu d'entretien : un brossage hebdomadaire est suffisant. Ses mues saisonnières, au printemps et en automne, sont peu marquées mais demandent tout de même un brossage un peu plus régulier, de l’ordre de 2 ou 3 fois par semaine.

 

Il est possible par ailleurs d’emmener son chien chez le toiletteur pour qu’il coupe les poils de taille moyenne qu’arborent ses pattes (ou de le faire soi-même), de manière à éviter les nœuds, car cette partie du corps y est particulièrement encline. Néanmoins, cela n’a rien d’indispensable : tout dépend des préférences de chaque maître.

 

Comme son pelage reste généralement propre, il n’est pas nécessaire de donner un bain à son chien plus de 2 ou 3 fois par an. En tout état de cause, à moins bien sûr qu’il ne se soit particulièrement sali, il faut éviter des bains trop rapprochés : ils pourraient fortement abîmer la peau ou le poil. Dans tous les cas, il est important de toujours utiliser un shampoing spécialement conçu pour la gent canine, étant donné que le pH de la peau de l’Homme et celui de celle de son meilleur ami diffèrent.

 

La forme tombante des oreilles de l'Épagneul Breton implique un risque accru d’infections à ce niveau (otites, etc.), car elle facilite l’accumulation de saleté et d’humidité. Il est donc indispensable de les examiner et nettoyer chaque semaine, ainsi que de les sécher après chaque long moment dans un endroit humide – et bien sûr chaque baignade.

 

La séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion de vérifier l’état des yeux de son compagnon et d’en nettoyer les contours. Cela permet là aussi de réduire grandement le risque d’infection. C’est d’autant plus important que l’Épagneul Breton est assez sensible des yeux et peut présenter un certain nombre de maladies oculaires : plus elles sont détectées tôt, mieux c’est.

 

Entretenir un Épagneul Breton passe aussi par celui de ses dents, en utilisant à chaque fois un dentifrice spécialement conçu pour les chiens. Cela permet de limiter l’accumulation de plaque dentaire, qui peut entraîner la formation de tartre ; ce dernier peut être à l’origine de nombreux problèmes, dont certains potentiellement graves. Un brossage journalier est idéal, et en tout état de cause mieux vaut éviter de le faire moins d’une fois par semaine.

 

Enfin, le niveau d’activité de ce chien hyperactif implique que l’usure des griffes se fait en général naturellement. Il est donc rare qu’il soit nécessaire de les couper, à moins bien sûr par exemple que sa mobilité soit limitée par un problème de santé. Si on les entend frotter quand il marche sur un sol dur, c’est que l’heure est venue de s’en occuper. À défaut, elles pourraient le gêner dans ses mouvements, voire même se casser et le blesser.

 

Comme pour toute race, les gestes pour prendre soin d’un Épagneul Breton (qu’il s’agisse de son pelage, ses yeux, ses oreilles, ses dents ou encore ses griffes) ne sont pas à faire au hasard. En effet, au-delà du risque d’être peu efficaces, ils pourraient lui faire mal, voire le blesser. Il est donc judicieux de se tourner vers un vétérinaire ou un toiletteur professionnel la première fois, afin d’apprendre à ses côtés comment procéder au mieux. Il ne faut d’ailleurs pas attendre pour s’y mettre : plus l’animal est habitué tôt à ces différentes manipulations, plus il se laisse faire facilement tout au long de sa vie. Les séances peuvent alors être de beaux moments de douceur et de complicité, au lieu d’être des épreuves redoutées par les deux protagonistes.

 

Une autre habitude à prendre – et qui conduit elle aussi à le manipuler – est d’examiner systématiquement son corps au retour de chaque long moment passé en extérieur, en particulier son pelage, ses pattes et ses coussinets. Cela permet en effet de s’assurer qu’il ne s’est pas blessé, et n’a pas attrapé d’épillets ni de parasites.

L’Épagneul Breton est un chien gourmand doté d’un grand appétit, et n’est pas du genre difficile. Une alimentation industrielle de qualité lui convient tout à fait.

 

Néanmoins, tant les produits choisis que les quantités distribuées doivent être adaptés à son âge, son état de santé et sa quantité d’activité physique, afin de bien lui fournir tous les nutriments dont il a besoin.

 

Sa ration quotidienne peut d’ailleurs nécessiter d’être modifiée d’une période à l’autre, plus particulièrement pour les individus utilisés dans le cadre de la chasse. En effet, cette activité entraîne une dépense énergétique sensiblement accrue : il est donc important d’ajuster alors la quantité de nourriture qui lui est donnée chaque jour, afin d’en tenir compte. À l’inverse, une fois la saison de la chasse terminée, revenir au niveau habituel est indispensable pour éviter toute prise de poids.

 

Dans l’idéal, quelles que soient les quantités, il convient de diviser la ration journalière en au moins deux repas. Pour ce chien, qui prends du poids facilement et qui tend à souvent demander de la nourriture (lorsque ses maîtres mangent par exemple), c’est une bonne façon de limiter les demandes incessantes dans la journée puisqu’il sait pertinemment qu’il recevra un autre repas prochainement.

 

C’est d’autant plus vrai que, en dépit de ce que son important niveau d’activité pourrait laisser croire, l’Épagneul Breton est facilement sujet à l’embonpoint. Comme chez toute race, les individus stérilisés courent même un risque accru. Il est donc important de ne pas céder à ses yeux doux et implorants à chaque fois qu’il quémande, et de répartir sa ration quotidienne en au moins deux repas : sachant qu’il sera à nouveau nourri plus tard dans la journée, il est moins enclin à réclamer. Il est aussi utile de déduire de sa ration quotidienne les éventuelles friandises qui lui sont données ; elles sont certes très utiles dans le cadre de son éducation, mais peuvent être un cadeau empoisonné si elles conduisent à le faire grossir.

 

Comme tout cela n’est pas forcément toujours suffisant, il convient aussi de surveiller son poids régulièrement, en le pesant au moins deux fois par mois. En cas d’augmentation qui se confirme – voire s’accentue – sur plusieurs mesures d’affilée, il est nécessaire de prendre rendez-vous chez le vétérinaire. En effet, les causes possibles sont nombreuses, ne se limitant pas à l’alimentation du chien : maladie, réaction à un traitement, etc. Seul un professionnel de santé peut y voir clair et formuler des solutions.

 

Enfin, comme c’est le cas pour tout chien, l’Épagneul Breton doit avoir en permanence à disposition une gamelle d’eau toujours propre et fraîche.

L'Épagneul Breton fut développé pour être un chasseur polyvalent. Remarquable dans la recherche, dans la tenue de l'arrêt et dans le rapport (tant dans l’eau que sur terre), il est spécialisé dans la chasse aux oiseaux (en particulier la bécasse et le canard), agit seul plutôt qu’en meute et reste, encore aujourd’hui, la race de chien de chasse préférée de nombreux chasseurs.


Dès le début de son histoire, il a su également trouver sa place dans les maisons de ses propriétaires, grâce à sa personnalité amicale et naturellement proche de l’Homme.

 

Il continue aujourd’hui d’être apprécié comme chien de compagnie et représente un excellent choix pour toute personne active et disponible, chasseur ou non, qui ne demande pas mieux que de randonner avec son chien ou l’emmener avec elle quand elle va courir ou faire du vélo.

 

Son énergie, son endurance et son envie de plaire en font également un élève parfait pour de nombreuses disciplines canines telles que l’agility, le flyball, l’obéissance, le cani-cross ou le cani-VTT.

Comme pour toute race, le prix d’un chiot Épagneul Breton dépend de différents paramètres, à commencer par la réputation de l’élevage dont il provient, le prestige de sa lignée, ainsi et surtout que ses caractéristiques intrinsèques – notamment sur le plan physique.

 

Concernant ce dernier point, sa proximité plus ou moins grande avec le standard de la race joue évidemment un rôle majeur, mais la couleur de sa robe peut également faire varier sensiblement le prix. En effet, la robe orange et blanche est la plus couramment observée et les sujets l’arborant sont souvent proposés à des prix plus bas que les chiots tricolores. Ces derniers jouissent dernièrement d’une popularité grandissante, quand bien même ils ne sont pas du goût de tous les amateurs.

 

La palette de prix est en tout cas très large, puisqu’elle s’étend de 450 à 1400 euros. En moyenne, les femelles sont plus chères que les mâles, puisqu’elles se monnayent en moyenne autour de 800 euros, contre moins de 700 pour ces derniers. 

 

En Suisse, la moindre popularité de la race fait que le nombre d’éleveurs d’Épagneul Breton est assez limité. Une solution pour avoir bien plus de choix à disposition est de s’approvisionner directement en France.

 

Au Canada, le nombre d’éleveurs dépasse à peine la dizaine, et là aussi les prix sont très disparates, allant généralement de 750 à 1500 dollars canadiens. Il est également possible bien sûr de se tourner vers les États-Unis, où il faut compter environ 800 dollars américains pour un chiot de bonne qualité.

 

Dans le cas d’un achat à l’étranger, il faut garder en tête que des coûts de transport et des frais administratifs viennent s’ajouter au prix du chiot, et bien sûr veiller à respecter la réglementation concernant l’importation d’un chien.

La commune de Callac, en Bretagne, est considérée comme la capitale de l’Épagneul Breton, puisque c’est à cet endroit que naquit la race telle qu’on la connaît de nos jours. Ce chien fait la fierté de la ville, à tel point que les touristes et passionnés peuvent y visiter la Maison de l’Épagneul Breton, un musée vivant et interactif présentant l’histoire de la race à travers de nombreux objets, dessins, peintures, photographies et vidéos.

Présentation vidéo du Épagneul Breton

Élevages d'Épagneuls Bretons

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Avis & conseils

Nous avons des épagneuls Bretons depuis des années : gentils très intelligents très bons chasseurs fidèles a leurs ma^tres
une bonne éducation facile avec respect du chiot.. un bonheur

   
Par Morvan Marie-Line

l epagneul breton est extraordinaire intelligent fin chasseur facile a dresser mais un peu tetu

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Par guigon jean-marc

Moi aussi je les adore. Ils sont tellement intelligents.

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Par Baudet

Ce sont tous des amours, et les chiennes encore davantage. Intelligent et rusé aussi !

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Par quemener

Je voulais juste confirmer que cette race est adorable car ayant depuis 1995, un beau croisé épagneul/fox, très exclusif et attachant mais dominant avec les mâles (seulemnt plus grand que lui)qui nous a fait passer des moments inoubliables. Mais à l'heure, notre bébé est très malade et c'est le coeur gros que j'écris ces lignes car ce seront ses dernières vacances avec nous. Notre Dédé sera irremplaçable. J'essaye d'avoir assez de courage pour affronter ce qui nous attend bientôt.

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Par martine

Bonjour
J'adore cette race, ma tante a une chienne de cette race elle est super sympa.

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Par Sonia

J'adore les épagneuls breton et leurs chiots

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Par val

Merlin, charmant petit épagneul breton aux poils ondulés. Fort de caractère, il savait ce qu'il voulait. Opéré du fémur à l'âge de 4 ans, des cures régulières de métacam, plus des comprimés, cette hanche lui a causé durant toute sa vie quelques difficultés jusqu'au jour ou nous l'avons montré à un excellent ostéopathe, il a pu reposer cette petite patte au sol sans se soucier du temps.
Merlin est ensuite tombé aveugle en janvier 2009, nous avions trouvé comme solution pour le diriger, le claquement de nos mains et le bruit des gravillons du sol, seulement l'odorat et l'ouie étaient moins éfficace, donc on l'aidait davantage ... Depuis quelques mois il avait des piqûres d'ARRA 3000 ainsi que des comprimés journaliers pour les os et son coeur.
Merlin nous a quitté paisiblement par une nuit glaciale, neigeuse dans la nuit du 19 décembre à minuit 10.
Depuis, Merlin courre après les papillons qui butinent les joilies fleurs dans une vaste prairie très ensolleillée, il est beau, jeune et gai ...
Va mon bébé d'Amour vers un monde sans douleurs, je penserais toujours à toi et même si je t'ai promis de pas pleurer ce n'est pas si facile ...

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Par Babeth

mjai 12 ans et mon papa a 3 chiens de chasse (race epagneule breton).
2 males et 1 femelle. Ari: 4ans; Cash: 3ans; Lisa:14ans(a la retraite).
Lisa est une chienne ayant une tumeur mamaire,elle a ete operer dune ligne mamaire a ses 12ans.Elle a egalement des accidents vasculair cérébral.elle a ette tres bonne a la chasse.Lisa est tres calin et tres carresse joyeuse mais plus du tout actif.
Ari,lui, est allergique aux puces alors mes parents ont acheter des comprimer qui tue les puces,il est debarrasser et ses poils repoussent.mais son poids reste faible.chien joyeux,actif que a la chasse et tres caresse et tres calin.
Cash lui na aucun ptobleme,joyeux et hyperactif,chien tres competant a la chasse.

Ils ont des defauts et de nombreux probleme mais je les aime et cest ce qui conte.

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Par miiss35

Je suis une fan des chiens de chasse pour avoir un épegneul springer anglais de 10 ans ... et un bébé épagneul breton de 10 mois .... et c'est vraiment Mes deux race de chiens coup de coeur .... j'adore le tempérament , l'allure globale de la race et l'incroyable facilité d'adaptation de ces chiens la... j'ai passé d'une grande maison en capagne a un petit appartement en ville ... et ils sont toujours aussi adorable et heureux car l'exercice dans cette famille est de mise... ! :) Vive les épagneuls !

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Par sabrina
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J'adore les épagneuls breton

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Par pepette6666

Ma grand mère avait un epagneul breton, mickie, un amour.
Ma situation ne me permettait pas d'en adopter un. Mais maintenant c'est possible, dans une semaine, arrivée d'éole, il aura deux mois et demi. Je l'attends impatiemment, je sais que je ne serais pas décue.

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Par unotrayeur

Bonjour
J'ai une adorable chienne épagneul qui va avoir 15 ans. Fidèle, affectueuse et très intelligente.
Elle a été accidentée il y a 13 ans, a perdu un oeil, une tête de fémur, elle a a été opérée 3 fois en 1 mois, elle s est formidablement bien rétablie. j ai adopté un chat il y a 6 ans , la cohabitation a été "tendue"
1 mois environ et depuis c est le bonheur.
Je n ai jamais été décue, elle a bientot 15 ans je n ose penser à l avenir...

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Par Monique 26500

j'ai une chienne epagneul breton qui a 15 ANS. Qu'elle chienne merveilleuse elle a etée toute sa vie. Propre, jamais une saleté dans la maison.Une obeissance au doigt et a l'oeil avec un petit dressage. Un plaisir pour la chasse, et une complicité avec moi sans égale. Une compagne de jeu incomparable avec les enfants.Nous l'avons trainée partout, restaurant, hotel, voyage en voiture, jamais aucun probleme. Par contre elle ne supportait pas la solitude.

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Par PHILIPPE

j'adore cette race. je n'est pas d'epagneul breton mais des que je lès vus je suis tout de suite tombé amoureux j'ai un ami qui en a un il est super doux et affecteux en + ils sont facile a dresser. en attandant d'avoir un epagneul breton

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Par Baptiste

Je suis née, voilà 59 ans, avec des Epagneuls Breton et je possède deux adorables femelles de 8 et 9 ans. J'envisage de prendre une 3ème de 3 ans pour faire le Bonheur du trio.
Cette race est dotée d'une intelligence remarquable, d'une fidèlité sans limites, donnant toute son affection et sa gentillesse à son maître. C'est une race très facile à dresser, obéissante et sans aucune agressivité. Autant chien remarquable pour la chasse que pour la famille, il ne vous décevra jamais. Un Ami pour 15 ans de Bonheur.

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Par Patricia

moi j'aime les épagneul breton car j'ai grandit tout simplement avec des épagneul breton j'aime leur couleur en plus ils sont beau comme tout.j'espére que vous seré du méme avis que moi. =)

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Par valentin
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Discussions

Caractère d’un Epagneul breton

Bonsoir tout le monde, Je vais bientôt accueillir un Épagneul breton de 3 mois, j’ai déjà un chien de 5 ans, un ... Lire la suite

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