Sérénade : Ses belles histoires ! 10.12.10

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10/12/2010, 06h50
Parce que cela fait deux ans aujourd'hui....
Parce que je lui avais promis...
Voici le résumé de toutes ses histoires...
Le topic sera verrouillé, c'est juste pour le plaisir de la lire ! Smiley





Merci Pattoue pour cette photo de Monsieur Buck !

Le 07.12.08
Juste une envie

Juste une envie de vous remercier, tous, pour vos messages et m'excuser d'en avoir fait pleurer certains...
Juste une envie de vous remercier d'avoir lu mes petites histoires, sensées être drôles.
Juste une envie, enfin, de vous dire un grand MERCI pour avoir aimé, ne serait-ce qu'un tout petit peu, mon Grand Buckinet préféré.....

Sérénade


08.12.2008
Loulou-li-buck - Ma Sérénade et moi – notre histoire d’amour

J’étais dans ma cage, et me morfondais derrière mes barreaux.

Le petit aspirant chien qui était enfermé avec moi ne cessait de me hurler dans la noneille droite, - ce qui, entre parenthèses – n’a pas arrangé mon problème de surdité….

Elle s’est avancée vers moi, l’air fier, une vieille laisse à la main, dont je me souviens que la couleur m’a, d’emblée, déplu….

Je me rappelle que ses petites fesses étaient enveloppées dans un jean moulant…..

Je me rappelle aussi que nous nous sommes dit bonjour, pour la première fois, un bonjour qui allait perdurer durant tout le parcours qui allait forger le chemin de notre vie commune,
parsemé d’un amour réciproque et indéfectible….

Car : ce fut un magnifique coup d’amour.
Non, pardon : je voulais dire : un sacré coup de cœur……
Enfin, bref : suivez-moi : je l’ai vue, je l’ai aimée – elle m’a vu et m’a adopté….

Comment dire les choses : elle, ses petites fesses, son jean et moi, nous avons parcouru de longs kilomètres, ensemble, main dans la laisse, au bord du lac, auprès de ses amis les canards et leurs sœurs les mouettes ainsi que nos ennemis les magnifiques cygnes d’une blanche pureté qui ne pensaient qu’à une chose : bouffer le pain de ma Deux Billes et, au passage, me faire la peau…..

En bref, nous en avons tous vécu de longs et très bons moments, elle, ses fesses, son jean et moi, au bord du lac, en regardant les vagues venir se casser la gueule sur nos rochers préférés.

Je me rappelle aussi qu’un jour, je suis allé la réveiller au milieu de la nuit : à ma grande honte, j’ai constaté que mes intestins me jouaient un vilain tour.

Echevelée et le visage défiguré par les marques de son oreiller, ma Deux-Billes a néanmoins courageusement jeté ses petites fesses dans son jean et enfilé un pullover – à l’envers, comme d’habitude – pour cheminer doucement à mes côtés, sa mimine congelée par le rude froid posée sur ma tête, tandis que je me soulageais bruyamment de mes petits soucis….

Je me rappelle, enfin, ce fameux jour où elle m’a emmené au Tierspital, pour me sauver la vie ; en effet, malgré ma très vive intelligence, j’ai ai été victime de ce que l’on appelle « le syndrôme vestibulaire » soit : J’ai eu un problème d’oreille interne qui a généré des symptômes pas très graves, mais néanmoins alertant :je titubais et tombais bêtement, comme un idiot, un peu partout…

Ses petites fesses, son jean et ses nouvelles chaussures sont venus me récupérer quelques jours plus tard..

L’ensemble du personnel hospitalier pourra en témoigner : lorsque nous nous sommes revus, après 4 jours de séparation, nous sommes restés très dignes !

Quand elle m’a aperçu, tenu en laisse par le gentil jeune médecin qui s’était occupé de moi, elle a jeté au loin son sac à mains, comme s’il n’existait plus.

Elle a couru vers moi.

Et moi, quand je l’ai vue et que je l’ai reconnue, j’ai hurlé comme un loup, en me jetant sur elle….

Je l’ai rapidement attrapée par le poignet en lui indiquant le chemin de la sortie, tout en attrapant, au passage et lestement, son sac : Ben voui, il y a l’argent de mes croquettes, dedans…. Je perds par le Nord, moi…

C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’ai une très belle voix….

Loulou-Li-Buck


Le 25.11.08
Les deux labradors

J'en avais vaguement entendu parler, par ma voisine...

Elle m'a dit qu'ils étaient deux et qu'ils posaient partout de petits cacas, que personne jamais ne ramassait.

Du fond de mon lit, tandis que je me sentais très mal, j'ai essayé de comprendre la colère de ma voisine, qui gesticulait tout en me racontant les faits.

Moi, je ne les avais jamais rencontrés, ces deux bêtes...

J'avais mal à la tête et à la gorge. Ma voisine me faisait encore plus mal à la tête, avec ses vociférations....

Alors, les histoires de cacas de ces deux braves chiens noirs.... franchement, je dirais : "je m'en fous" !!!!

Et puis, quelques jours plus tard, j'étais à nouveau en forme, j'ai sorti mon Buckinet préféré et nous sommes tombés nez à nez avec les fameux deux chiens noirs !

Ils étaient assis tous les deux côte à côte, dans le coffre d'une voiture. Leurs quatre nonoeils figés sur nous. Ils étaient magnifiques. Leur regard était empli d'amour et d'interrogation, face à mon Buck et ma petite personne.

Ils n'ont pas aboyé, pas dit un mot.
Ils nous ont juste regardé, gentiment.
Mon Loulou leur a jeté un regard amical, tandis que je me disais : mon dieu qu'ils sont beaux !!!!

J'ai passé mon chemin, la gorge serrée, en me disant :

Qu'importe les petits cacas : il y a bien des gens qui laissent des capotes ou des petites culottes sur le trottoir.

Sans même nous jeter un regard amical.....

Il est absolument certain que nous allons faire ami-ami avec les deux petits noirs.

Rien qu'à voir leurs yeux, on comprend qu'ils sont inoffensifs.

M. Buck n'a même pas réagi, en les découvrant : c'est dire....

Il a juste "souri", l'air de dire : je ne t'empêche pas de leur faire des becs, mais c'est MOI que tu aimes à jamais.

Compris ????!!

Sérénade



11.11.08
M. Buck et le poulet

Elle est partie tôt ce matin, armée de ses paniers à commissions et enveloppée dans son manteau « Sophie Marceau ».

Au travers des vitres – qui n’ont plus été nettoyées correctement depuis…. Une éternité ! J’ai vaguement pu apercevoir sa silhouette qui se précipitait vers l’arrêt de l’autobus, lequel a d’ailleurs dû stopper brutalement sa course, afin de l’éviter : dans sa fureur d’atteindre son but, Madame Deux-Billes s’était jetée sur la route comme une furieuse, sans regarder ni à gauche, ni à droite, comme je le lui ai appris.

Indemne, elle est montée dans le bus et j’ai vu – à la couleur de son visage – que le chauffeur était aussi fâché que moi : je suis peut-être sourd, mais je sais encore voir quand un bipède furieux invective un de ses paires. Pour ma part, j’ai violemment secoué mes larges, grandes et splendides noneilles de rage et ai regagné mon panier et ses peaux de mouton en pensant : je ne parviendrai JAMAIS à éduquer cette écervelée…

Tout en espérant qu’au retour, elle s’arrangerait pour ne pas finir sous les roues d’un quelconque véhicule : IL Y A MES MIETTES DE JAMBON,. Dans son cabas !!!

J’ai attendu son retour, extrêmement soucieux. ; d’ailleurs, je n’ai pas pu dormir : j’ai fait des aller-retour entre le panier et le tapis du salon. A un moment donné, au comble de l’impatience, j’ai refait mon lit : exit le nounours et le coussin, qui ont giclé au milieu du salon. J’ai pris dans ma gueule la plus grande peau de mouton, que j’ai retournée fébrilement dans tous les sens, pour la reposer de mon mieux (à mon sens) dans mon panier. Après réflexion, j’ai été rechercher le coussin et le nounours, que j’ai jetés négligemment n’importe où, histoire de FAIRE VRAI.

Puis, je me suis assis, au milieu du salon, mes noneilles tendues, la truffe en alerte, pour accueillir MES MIETTES DE JAMBON qui allaient sans aucun doute faire le bonheur de mon repas du soir.

Au bout d’un long, très long moment, je l’ai « sentie » revenir (ce n’est pas difficile : elle asphyxie toute la planète avec son Musk). Je me suis donc bravement dressé pour les accueillir en toute dignité (elle et les miettes de jambon, bien sûr).

Elle est rentrée, avec son cabas. Je lui ai fait la fête, (comme d’habitude sinon, elle se vexe…).

Elle a déballé ses courses et c’est là que JE L’AI VU « LE POULET »!!!

Oh my Good !! Comme il sentait bon !!!

Elle m’a servi mon repas, comme d’habitude des croquettes sèches sans goût accompagnées de miettes de jambon dont je n’avais plus rien à faire.

Tandis qu’elle dégustait – avec une impudeur parfaitement abjecte – NOTRE POULET !!!!

J’ai fait le beau, j’ai tendu ma papatte droite (celle qui me fait le moins souffrir), j’ai même fait semblant d’avoir un petit malaise : en vain. Cette petite vorace n’a rien remarqué.

Pour finir, elle s’est dirigée dans la cuisine, pour y faire sa petite vaisselle. Mais, surprise !
Je l’ai vue, bien vue découper des morceaux de chair de MON POULET, qu’elle a finalement déversé dans MA gamelle…

Non, écoutez, je l’aime, cette petite Deux-Billes. C’est une bonne Deux-Billes.
Maintenant, va falloir que j’avertisse les chauffeurs de bus pour l’éviter, quand elle se jette sous les roues de leur véhicule.

Sinon : FINI le poulet, pour moi…..

Le Grand Buck


12.02.08
Un Chien et une Femme (Non, c’est pas de Claude Lelouch)

On marche tranquillement, aux bords des quais.

Je contemple les canards (que j’aime) et les cygnes (que j’aime moins : ils ont toujours détesté mes chiens….).

L’amour de ma vie No 3 trottine tranquillement derrière moi.

Je le devance mais ne peux m’empêcher de me retourner pour voir où il en est de son parcours.

Depuis son « Syndrome vestibulaire », qui lui a valu un petit séjour de 36 heures au TierSpital de Berne, il est vrai que je m’inquiète assez facilement à son sujet.

Et pourtant : :

Je savais, en l’adoptant, qu’il n’était pas de première jeunesse et qu’il partirait de l’autre côté du Miroir fort probablement avant moi.

Je savais, en l’adoptant, que tout ce que je voulais, c’était lui offrir une belle retraite, pour lui faire oublier une hypothétique belle jeunesse à laquelle il n’aura sans doute jamais goûté.

Enfin, je savais, en l’adoptant, que je pouvais courir le risque de tomber sur un chien caractériel, potentiellement dangereux, dont je ne connaissais ni l’histoire, ni le vécu.

ET, Au final :

Je me retrouve avec une véritable Nounou, qui veille sur moi nuit et jour

Qui s’empare de la laisse pour m’aider à traverser la route sur les passages réservés aux piétons, que la plupart des automobilistes ne respectent pas….

Qui vient se coucher à mes côtés lorsque l’orage gronde et que la foudre retentit (bon, on dira pas ici que c’est parce que c’est lui qui a peur de l’orage, d’accord ? je ne voudrais pas le vexer)

Qui a rajeuni ! eh oui : il se met maintenant à gambader et m’incite à jouer avec lui avec la baballe….

Et qu’enfin, lorsque je suis derrière mon clavier à écrire et que je me retourne parfois pour voir s’il va bien, je rencontre son regard, fixé sur moi, empli d’amour.

Et qu’alors, on échange un long regard éloquent…qui veut tout simplement dire que …

On sait tous les deux que l’on se la nous aime…..à jamais.

Sérénade


24.10.08
LOULOU-LI-BUCK : Ma deux-Billes et sa chipolata…

Il y a environ une semaine, ma Deux-Billes a décidé de faire le ménage, façon : on fait tout !!!

Elle a commencé par passer l’aspirateur avec une ardeur que je ne lui avais encore jamais vue et…
s’est subitement cogné violemment l’orteil du milieu de sa papatte droite contre un meuble.

Je ne vous dis pas : elle s’est mise à sautiller dans le salon, en hurlant, tout en tenant son pied dans les mains.

Son doigt de pied a complètement changé d’allure : J’ai eu beau le lécher, pour alléger ses souffrances, il n’empêche qu’il est devenu violet foncé et que, petit à petit, il a quasiment triplé de volume : on dirait une petite saucisse, quoi.

Désormais, je l’appelle la chipolata de Deux-Billes.

Bref, Deux-Billes continue courageusement de me promener, avec sa nouvelle chipolata.

En faisant semblant de ne pas souffrir….
Mais moi, je sais bien (eh voui : j’ai tout vu….).

Lorsqu’elle rencontre des voisins, je la vois bien, grinçant des dents – à cause de la douleur que lui procure Chipolata – leur répondre, légèrement crispée : « vous allez bien ??? Oh, moi oui, très bien….. ».

Je ne peux m’empêcher de ricaner : quelle comédienne !!!

Chaque fois que je fais « popo », la Deux-Billes s’agenouille pour ramasser mes souvenirs, en serrant les dents et en me glisssant à la noreille droite : « Buck, ne leur montre pas que j’ai mal, mais aides-moi à me relever, S.T.P. »

Alors, en bon chien intelligent, je me positionne, de façon à ce qu’elle puisse s’appuyer sur moi pour se relever.

Je déteste le moment où elle jette « mes souvenirs » dans la poubelle.

J’ai un peu honte. Mais bon, c’est ma Deux-Billes et après tout, elle cache mon popo autant que je cache son pied douloureux.

Loulou-Li-Buck


01.11.08
Loulou-li-Buck : Ma deux-Billes tout simplement

Deux-Billes :
Je me suis levée, encore ensommeillée.
J’ai été lui administrer le bec du matin, comme il se doit.
J’ai fait semblant qu’il ne voyait pas que je suis vilaine, le matin, au réveil.
J’ai fait semblant qu’il m’aime, même moche, le matin, au réveil…
Et lorsqu’il s’est mis à bâiller, je suis partie en courant : M. Buck pue très désagréablement du bec : c’est une véritable infection.
Après le premier bec et lorsque sa bouche s’ouvre, c’est : la fuite en avant….

Loulou-Li-Buck :
Elle est venue me dire bonjour, comme chaque matin.
J’ai fait semblant de la trouver jolie, alors qu’elle était quasiment défigurée par les marques de son oreiller….
Ensuite, j’ai fait semblant de la trouver tellement jolie, au réveil, que j’ai été obligé de détourner mon regard sur le balcon, pour lui faire comprendre que cette beauté m’éblouissait…. Alors que je n’avais qu’une envie : voir les arbres, au-dehors…..eux, si beaux…..

Deux-Billes :
J’ai été prendre ma douche et me suis aspergée de mon eau de toilette.
Après quoi j’ai été lui redire bonjour, armée de deux becs supplémentaires… en me bouchant le nez (au cas où il ouvrirait la gueule…).
Il a été très content….Il a remué sa magnifique queue de renard et a à nouveau détourné son regard, sans doute par timidité…

Loulou-Li-Buck :
Après s’être agrippée à mon vieux cou, qu’elle a enfermé dans ses mimines fraîchement crémées, , elle m’a abreuvé de baisers…. En plus, elle empestait le musk. C’était parfaitement insupportable.
J’ai joué la comédie : j’ai agité ma magnifique queue de renard pour lui faire comprendre que j’étais heureux – alors qu’en fait, j’étais près de l’apoplexie…
Et puis j’ai baillé , tout en jetant un bref regard au-dehors, mine de rien : j’ai en effet remarqué que chaque fois que je bâille, elle s’enfuit en courant.
Va donc falloir m’entraîner à cet exercice, pour avoir la paix….

Deux-Billes :
Enfin joliment apprêtée, et armée de la laisse, je l’ai appelé : « Mon Amour, viens, on va mener mener dans NOTRE forêt »

Loulou-Li-Buck :
Déjà, elle SAIT que je suis sourd, mais continue de s’évertuer à me PARLER ALORS QU’ELLE SAIT QUE JE N’ENTENDS RIEN.
Alors, courbée en deux, laisse à la main, elle m’appelle : elle veut manifestement aller mener-mener.
Je vois ses lèvres s’agiter dans le vide, tandis que ses deux billes sont rivées sur moi.
Grand seigneur, je fais semblant de comprendre : je me lève, m’étire et agite joyeusement ma magnifique queue de renard. Je tente aussi quelques gloussements de contentement, pour lui faire plaisir.
Ça marche à tous les coups : son visage rosit de plaisir.
Rien que pour voir ça, je me ferais une joie de recommencer cet exercice d’excellent comédien que je suis….

Buck


23.10.08
Exit la patinoire

Elle s'est finalement rendue compte qu'il était monstrueux de me voir m'affaler, yeux plissés, contre la porte des toilettes, après avoir glissé, sans le vouloir, sur son parquet.
Elle a acheté un produit sensé nous sauver - si ce n'est la vie, en tout cas la mise - .

Accroupie, cucul en évidence, Madame s'est acharnée pour nous permettre à nouveau de traverser tranquillement cette zone devenue dangereuse... pour mes papattes ainsi que ses petits petons...

Planqué dans l'angle du coin "salon", - je suis courageux, mais pas téméraire - j'ai observé et le cucul et les bras maigrichons de ma Deux-Billes, qui tentait de rendre notre parquet ACCESSIBLE....

Pour me prouver qu'elle avait réussi son affaire, la Deux-Billes s'est lancée dans un certain nombre d'exercices sensés me prouver qu'il n'y avait plus aucun danger.

C'est ainsi que j'ai eu l'occasion de la voir passer (toujours planqué dans le coin salon) - en arborant différentes figures, toutes aussi jolies les unes que les autres - un moment les bras relevés, un autre moment les bras nerveux, genre au secours je me noie.

A chaque fois, j'ai entendu le bruit de sa tête cognant fortement la porte des toilettes....

J'en ai eu des migraines....

Elle n'est vraiment pas raisonnable....Je me demande où pouvoir la placer....

Loulou-Li-Buck


11.10.08
Loulou-Li-Buck : ma Deux Billes - Notre anniversaire

Nous vivons le 8 octobre 2008.

Cela fait deux ans que tu – moi – enfin, je ne sais plus, finalement, avons choisi de poursuivre un petit bout de chemin. Ensemble.

D’abord, tu as voulu que je dorme avec toi, sur ton lit.

Je regrette, la Boules. : au risque de me répéter : je, suis un BERGER ALLEMAND (Enfin, un semblant de berger allemand) lequel, à ce titre, NE DORS PAS AVEC SA MAITRESSE, puisque c’est SA MAITRESSE….

Ma place est dans mon panier, même si toi tu me veux sur ton lit. Chacun sa place : le maître dans sa couche et le chien dans son panier.

Tu dois t’assumer, la Boule.

Bien sûr, en cas d’orages, il va te falloir m’accueillir dans ton lit.
Parce que même sourd, je SENS les orages et dès lors, je viens te rejoindre, en tremblant, et me réfugie dans tes bras…

Je te suis infiniment reconnaissant de ne pas raconter cette petite faiblesse à tout le monde.
Ne leur dis jamais que j’ai peur de l’orage : il en va de ma dignité !!!

Loulou-Li-Buck

P.S. : Je ne dirai jamais rien à personne, M. Buck ! Bien au contraire, je dirais que tu a été un M. Buck extrêmement courageux, tout particulièrement lorsque l’orage faisait rage…..
Deux-Billes

P.S : Heu… je m’excuse, mais je sens un orage venir….



30.11.08
Le Buck et les Deux Léonbergs

On a décidé d’aller mener-mener dans notre petite forêt préférée.

Moi, devant, aussi joueur qu’un jeune labrador trépignant les feuilles mortes et elle, loin derrière, traînant le pas.

Au passage, j’ai pris soin de marquer mon territoire, en l’abreuvant de ma royale urine.

Dans ma folle course, j’ai pris un virage un peu serré et suis tombé nez avec eux : les deux Léonbergs.

Ils étaient noblement assis sur leur train arrière et m’ont tous les deux jeté le même sourire inéluctable, dans lequel j’ai lu ceci : « toi et tes vieux chicots jaunes, t’as aucune chance…. ».

J’ai fièrement redressé la tête et ai battu en retraite, pour me réfugier courageusement derrière les frêles genoux de ma Deux-Billes (laquelle continuait de patauger avec difficulté dans les feuilles mortes…).

Quelque peu surprise par mon comportement, elle a consenti à ouvrir une paupière. Et les a vus.
Alors, je les ai vus partir, elle, ses cheveux et son manteau, dans le vent, attaquer mes deux Léonbergs.

J’ai juste entendu : « Vous n’aurez jamais mon Loulou !!! ».

Puis, plus rien.
Sauf qu’au bout de quelques instants, depuis le buisson derrière lequel je m’étais caché, j’ai vu passer une mèche de cheveux de la Deux-Billes, qui flottait agréablement de branche en branche, selon le bon vouloir du vent, suivie de près par un pan de son manteau.

Tandis que me parvenaient, de l’autre côté du bois, de sourds gémissements provenant manifestement de Léonbergs légèrement blessés…

Le lendemain, nous sommes allés enterrer son manteau (enfin, ce qu’il en reste, juste le col, lequel est resté indemne).

Elle portait un foulard (pour ne pas que les passants s’aperçoivent qu’elle avait perdu une touffe de cheveux, dans la bagarre), des lunettes noires (pour pas montrer qu’on a désormais deux yeux au beurre noir) et des gants (pour pas que ses amis pensent qu’elle ne s’occupe plus de sa manucure).

Quant à moi, je suis resté tranquillement assis, toujours aussi magnifique. Mon pelage brillait au soleil de cette fin d’automne. J’ai juste un tantinet bougé mon cucul pour que les promeneurs puissent davantage en apprécier la couleur, dans le soleil couchant….

Le grand et magnifique Buck


28.04.08
Loulou-Li-Buck

Cela fait une année et demie que je lorgne ma deux-billes au quotidien.

Je l’aime lorsqu’elle vient déposer un léger baiser parfumé de café sur mon front, même si elle est armée de bigoudis (je les oublie, ceux-là : ils sont trop moches et la défigurent…).

Je l’aime lorsqu’elle me prend avec elle pour aller faire les courses, même si parfois nous ne sommes pas d’accord sur les territoires à sniffer.

Car tandis que je tire sur la gauche pour humer une odeur, Mme s’obstine à se diriger sur la droite, précisément là où il n’y a rien a renifler. Rien compris, la Deux Billes.

Je l’aime lorsqu’elle m’attache au poteau, devant le magasin, car chaque fois, elle me donne un tendre baiser sur le front, tout en me demandant de prendre soin de son foutu parapluie – dont je n’ai rien à foutre -.

Ensuite, je passe mon temps à protéger le parapluie et à l’attendre.

Il y a plein de gens qui passent, qui entrent et sortent.

Mais moi, j’attends l’odeur de Deux-Billes.

Enfin, je l’aperçois : avec son gros sac rempli probablement de mes biscuits préférés.

Je me mets debout : je la vois, je la sens je sais que bientôt nous allons rentrer à la maison, avant de longer les quais….

Timidement, je remue la queue.

Elle vient vers moi, m’embrasse et nous sortirons, tous les deux, main dans la laisse.

Loulou-Li-Buck



14.03.08
Chien Blanc

Il s'agit d'un roman (Heu... est-ce vraiment un roman ?) écrit par Romain Gary lorsqu'il vivait aux USA.

Je pose la question entre parenthèses car il y a eu des gens qui ont dit qu'il s'agit d'une histoire vraie et d'autres qui ont prétendu que Gary avait tout inventé. Quoi qu'il en soit, cette histoire m'a beaucoup impressionnée.

A l'époque où elle se situe, Romain Gary vit à Berverly Hills, avec sa femme, la comédienne Jean Seberg.

Il adopte un chien, qui errait et s'est pris d'affection pour lui. Il décide donc de le prendre chez lui. Le chien se montre une véritable Nounou avec tous les membres de la famille, y compris les chats siamois.

Sauf que chaque fois qu'une personne de couleur s'approche, il devient comme fou et attaque, la bave aux lèvres.

Romain Gary comprend qu'il s'agit probablement d'un chien dressé à tuer les Noirs.

Alors, il décide de faire quelque chose.

Il se rend dans un zoo tenu par un Noir, réputé pour sa capacité à dresser les animaux les plus dangereux.

Après un échange un peu complexe avec cet homme, qui reste fermé, mais subtil, il décide de lui confier son chien, désormais appelé "Chien Blanc" pour tenter de le guérir de sa haine envers les hommes de couleur.

Chien Blanc reste quelque temps chez l'homme.

Pour savoir tout de l'entrevue des deux protagonistes, il faut lire le bouquin (trop difficile à résumer).

Au bout du compte, Romain Gary vient rendre visite à Chien Blanc, en espérant pouvoir le récupérer, définitivement guéri.

Et lorsqu'il entre dans le domaine, le chien accourt effectivement à sa rencontre... et l'attaque, rageusement, l'écume aux lèvres, sous l'oeil ironique de l'homme de couleur....

Qui a appris à Chien Blanc à haïr les hommes blancs.

En fait, cet homme éprouvait autant de haine vis à vis des blancs que ces derniers en avaient pour lui.

Alors, pour lui, lorsqu'on lui a amené ce chien, c'était une aubaine : vengeance.

Il avait le don de dresser les animaux les plus dangereux et a utilisé ce don pour assouvir sa vengeance. Au détriment de l'animal, qui a dû être euthanasié, parce qu'il devenait fou, ne sachant plus qui aimer et qui haïr...

C'est une histoire qui m'a marquée.

Même si elle est romanesque, je pense qu'il y a certainement quelque chose de vrai et de probable.

Mais je crois qu'il faut lire le livre pour s'en faire une certitude. De toute façon, elle dégage une morale.

Serenade


27.10.08
M. Buck : Ma deux Billes. Le jour où elle a oublié où elle m’avait rangé….

Ce matin, c’était lundi ; et comme tous les lundis, nous allons faire quelques petites courses, elle et moi.
Nous sommes donc partis, tous deux, elle armée de sa besace et moi de ma laisse.
C’était très sympathique : il y avait longtemps que nous ne marchions plus de concert comme ce matin…..

En effet, samedi, elle traînait son pied droit sous prétexte qu’elle s’était cassé un orteil… j’ai dû la traîner sur le raidillon qui mène à nos appartements… Elle m’a complètement lessivé, dans le cadre de cet exercice.

En revanche, je dois reconnaître que dimanche, c’est moi qui ai présenté certains signes de faiblesse : j’ai boité comme un fou tout au long de notre menade : c’est rien, juste mon arthrite, mais bon, ça fait mal à mon égo, d’autant que cette fois, c’est elle qui m’a traîné le long du raidillon qui mène ….. ou vous savez, je l’ai dit plus haut.

Enfin, bref, c’est ça la vie de couple…..
Donc, ce matin, nous avons allègrement cheminé jusqu’à notre magasin préféré.

Normalement, elle m’attache dehors, près du trottoir. Mais il se trouve que l’endroit en question était occupé par des fleurs….

Comme je suis bien plus viril qu’une petite fleur, elle a finalement choisi de m’attacher près des caddies, à l’intérieur.

Je ne ressemble pas non plus vraiment à un caddie mais j’ai ravalé ma fierté et ai accepté de l’attendre dans cet entourage plus que douteux.

Tout en l’observant, de loin.

En fait, de là où j’étais –soit, vautré parmi les caddies – j’ai subitement vu un bipède plutôt de grande taille s’approcher de ma Deux-Billes et : lui faire une bise !!!!

J’ai sourdement grondé. Mais les caddies n’ont pas réagi, bande de lâches, leur ai-je lancé dans un aboiement étranglé…..

Après, je les ai vus disparaître, tous les deux. Mon cœur battait la chamade, tandis que mes voluptueuses papattes se crispaient sur le sol.

Alors, je me suis mis à fixer les caisses, ces endroit où les bipèdes passent, l’un après l’autre, comme d’imbéciles moutons, en montrant qui une carte, qui des billets colorés à l’objet assis en face d’eux, derrière le bar….

Parce que je sais que la Deux-Billes finit toujours par réapparaître à cet endroit, pour enfin revenir me rechercher.

J’ai d’abord reconnu le fautif : le grand homme qui s’était permis de faire la bise à ma Deux-Billes. Absolument sans complexes, il est sorti du magasin, avec son petit sac, manifestement l’âme tranquille.

J’ai enfin aperçu la Deux-Billes. Comme les autres, elle a montré une carte et quelques billets. Puis elle est sortie, en direction des fleurs, à l’extérieur.

J’ai paniqué.

Je l’ai bien vue, en train de farfouiller dans les fleurs, tandis que j’ameutais l’ensemble du personnel de NOTRE magasin pour leur faire comprendre QU’ELLE M’AVAIT OUBLIE PARMIS LES CADDIES !!!!!

Elle m’a entendu. S’est approchée de moi tout en s’excusant.

J’ai remonté mes babines, histoire de ne pas montrer ma panique aux témoins de ce fâcheux incident.

Nous sommes rentrés chez nous – je suis parti en droite ligne – et ne me suis intéressé à aucun arbre ni buisson.

Elle culpabilisait et j’en étais très heureux.

Si cette nuit elle fait encore des cauchemars, eh bien elle pourra toujours courir.

JE N’IRAI PAS LA RECONFORTER…Voilà….

Mince : il faut qu’elle apprenne à vivre !!!
J'ai longuement réfléchi.... tout en la contemplant, assise stupidement et hagarde, devant son écran.
Et j'ai finalement décidé que si elle me faisait un nouveau cauchemar, cette, nuit, j'irai lui apporter mon soutien....
A condition que je ne glisse pas sur le sol, bien entendu....

Loulou-Li-Buck

Echanges et déclarations amoureuses entre Willow (lucianleu) et Monsieur Buck : Voir le sujet original du 27.10.08… Ca vaut le détour !


08.10.10
Loulou-Li-Danse

On a décidé – sans se concerter – qu’on allait profiter un maximum de la fin de nos jours.

Elle est malade et je suis vieux.

Ce qui ne nous empêche pas d’être heureux, tous les deux et ensemble.

Parfois, elle met ce que je pense être de la jolie musique, ce qui ne me dérange pas plus que ça, puisque de toutes façons, je n’entends plus rien.

Mais je constate que cela la met en joie, alors, bien sûr, j’ai envie de participer….

Elle commence par faire quelques pas de danse.

Je ne sais pas danser, alors, pour l’accompagner, j’agite ma magnifique queue de renard, en la balançant de gauche à droite, ou inversement, tout dépend du rythme que Deux-Billes m’indique….

Je la vois heureuse, quand nous jouons à cet exercice : Elle rit, m’embrasse, me donne des becs sur mes magnifiques papattes….

J’en ai les noneilles qui se couchent en arrière de plaisir, c’est dire…

Quand le disque s’arrête, elle s’assied en face de moi, jambes entre-croisées et bras tendus, dans lesquels je ne peux m’empêcher d’enfouir ma grosse tête, histoire de me faire gratter le front, comme elle a l’habitude de le faire quand elle veut me faire savoir qu’elle m’aime…

Elle est un peu essoufflée et me regarde attentivement, tout en continuant de me caresser le haut de la tête, en ma racontant tout un tas de choses semblant lui tenir à cœur mais dont je ne comprends pas le moindre mot ; ça ne fait rien : même si je suis un peu sourd, j’en sens l’intensité…

Je finis par me coucher en face d’elle et nos regards se croisent.

Il y a comme un immense message d’amour qui passe, que je ne j’ai jamais lu dans les yeux d’aucun autre bipède que j’ai pu rencontrer jusqu’ici…..

Loulou-Li-Buck


27.11.07
Deux-Billes : elle et moi

Vers 15H00, nous avons décidé d’un commun accord qu’il était temps d’aller « aérer nos péteuses ».

Elle s’est donc enveloppée dans ses nombreuses écharpes et son manteau, tandis que je me contentais de lustrer ma magnifique robe de berger allemand….

Une fois que je fus bien lustré, je lui ai donné l’ordre d’ouvrir la porte de notre appartement.

Elle a dévalé les escaliers, en tremblant.

Tandis que je la dépassais allègrement, comme un jeune homme…..

Bon. Je me suis cassé la gueule devant la porte d’entrée : ce con de concierge avait choisi ce jour pour passer la serpillière, ce qui fait que le terrain fut glissant… Quel con, ce concierge…..

Enfin bref….

Nous somme partis, tous les deux, fiers et la tête haute, à la rencontre des vagues de notre lac préféré….

Au passage, j’e n’ai pas manqué de marquer mon territoire par quelques petites larmes de pipi, juste pour faire comprendre à mes congénères « qui c’est qui est le Chef, ici.. !! ».

Lorsque nous avons abordé les premiers cailloux qui jonchent les bords du lac, elle a commencé à jeter des miettes de pain – comme d’habitude – à ses canards préférés.

Leurs copines les mouettes n’ont pas tardé à nous rejoindre.

Ce fut un parfait festival amical…

Jusqu’au moment où les cygnes – nos fameux ennemis qui nous détestent– se sont mis de la partie….

Très blancs et très beaux, ils se sont jetés sur elle (oui, moi, j’avais choisi le chemin de la fuite, loin, très loin…..)

Je dois franchement avouer que du rocher où j’ai posé mon admirable popotin, j’ai pu constater que ma Deux-Billes se défend très bien, contre les cygnes.

Toute seule, contre trois cygnes, et bien, je dois dire qu’elle s’est très bien débrouillée.


Elle m’est revenue avec un œil au beurre noir, un bras très, très cassé et un genou disloqué.

Mais : de bonne humeur…..

Je l’ai, comme d’habitude, courageusement ramenée chez nous.

Et oui, on en fait pas deux, comme moi, le Loulou-Li-Buck…

Fait chier d’avoir autant de talent….

Loulou-Li-Buck


19.11.10
M. Buck : Les vautours

Ma Deux-Billes préférée va s’en aller pour un long voyage, sans retour.
Moi aussi, d’ailleurs.
Je vais même la précéder.
C’est ainsi que nous en avons décidé.

Le corps de ma Deux-Billes a démissionné.
Du coup, moi aussi : il m’est impossible de flairer avec bonne humeur les douces odeurs de la vie sans elle.

Nous avons donc choisi de partir ensemble, main dans la laisse.

Les dates ont d’ores et déjà été arrêtées : le 8 décembre pour moi et le 10 pour elle.

D’ici-là, nous avons bien l’intention de profiter de notre lac, des nuages et des canards (on oublie les cygnes, qui, comme vous le savez déjà, nous détestent…).

Nous aimerions encore faire sourire – voire rire – notre lectorat.
Alors, tant que nous aurons encore des forces, nous CONTINUERONS de vous AMUSER !!!!

Une seule ombre au tableau : les vautours…..

L’un d’eux s’est déjà manifesté ce soir : il voudrait que ma Deux-Billes lui cède sa tour (le disque dur de son ordinateur, pour les profanes) avant son départ.

Deux-Billes lui avait promis de la lui léguer (mais pas avant son départ : elle a envie de communiquer avec vous tous jusqu’au bout).

Alors, il a décidé de venir chercher la tour en question tôt le matin – juste avant le départ de Deux-Billes.

Maintenant, imaginez la scène :

06H00 : lever, puis douche (en pensant à Buck, qui vient de s’en aller de l’autre côté du miroir).
08H00 : Arrivée du vautour No 1, qui vient s’emparer de « la fameuse tour ».
09H00 : Arrivée de l’accompagnatrice qui aidera ma Deux-Billes à sauter le pas.
Voilà….

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, qui détestais pourtant les cygnes, maintenant, je les préfère sincèrement aux vautours.

Surtout quand ces derniers parlent de Jésus et de Monsieur Dieu pour se donner bonne conscience….

En fait, je pense que M. Dieu, en entendant cette petite anecdote, doit se retourner dans ses nuages, de colère.

Car un tel comportement est parfaitement inqualifiable, je pense que vous serez de mon avis…..

A moins que vous ne fassiez partie des vautours (???)

A tout bientôt pour de nouveaux rires,

Le Buck


26.10.08
Son envie de me taquiner - Version Deux-Billes

Je ronflotais tranquillement dans mon immense lit

Je le savais en sécurité, dans son panier. D’ailleurs, j’entendais sa respiration, qui me rassurait…

Quelques heures plus tard, je l’ai entendu tousser, de façon inquiétante…. Je me suis levée et ai couru – non, plus précisément, j’ai glissé vertigineusement jusqu’à son panier : j’avais entretenu les sols dans le courant de l’après-midi à l’aide d’un produit très puissant qui, ma foi , s’est avéré très efficace mais quelque peu dangereux….

Je suis tombée – au terme de ma magnifique glissade – dans les papattes de M. Buck. Il continuait à tousser.

J’ai commencé par lui caresser le dos et lui masser ses grosses papattes. Puis, je suis restée quelques instants auprès de lui, histoire de savoir comment il allait….

Comme je n’étais vêtue que d’une petite culotte, j’ai osé espérer que jamais il ne se rendrait compte que j’ai un semblant de cellulite…

A un moment, il a fixé mon œil valide (je ne vois que d’un œil, ce qui ne ,m’empêche nullement d’être une jolie femme très intelligente..). J’ai cru comprendre qu’il me lançait un message.

Message que j’ai compris : M. Buck désire avoir du jambon dans chacune de ses pâtées, désormais.

Il devient de plus en plus exigeant, et moi de plus en plus esclave……

Serenade


17.10.08
Loulou-Li-Buck : ma Deux Billes
Bataille rangée autour d’un panier

Chaque matin, elle vient me saluer pour me souhaiter le « Bonjour ».
Comprenez : elle m’étouffe littéralement sous ses baisers et m’empêche de respirer normalement.

Ensuite, elle s’attaque à MON territoire : MON panier, dont elle refait la déco, tandis que je me remets lentement de ses assauts affectifs.

J’ignore pour quelle raison elle s’obstine à placer la dernière peau de mouton qu’elle a achetée sur le dessus, alors que moi, je préfère que la VIEILLE peau de mouton qui sent si bon mes odeurs SOIT sur le dessus.

Intelligent, je ne dis rien et attend qu’elle aille prendre sa douche. Pendant ce temps, je REFAIS le lit, soit, à l’aide de mes vieilles babines, remets sur le dessus ma VIEILLE peau de mouton, en éjectant allègrement la nouvelle, que je déteste, en dehors de MON panier.

Lorsqu’elle sort de la salle de bains, toute fringante et empestant l’eau de toilette qui me fait chaque matin éternuer, elle vient me caresser la tête – ce qui fait qu’ensuite, je pue autant qu’elle -, avise la nouvelle peau de mouton qui gît bêtement à quelques pas de MON panier, et s’empresse de la réinstaller dans MON panier (de surcroît, sur mes vieilles papattes).

Toujours aussi intelligent, je ne bronche pas et attends tranquillement ma revanche (je sais que maintenant, elle va aller à la cuisine se faire son café). Court laps de temps pendant lequel mes chicots jaunis par l’âge parviennent néanmoins à rejeter hors de MON panier la toute nouvelle peau de mouton, laquelle s’affaisse cette fois-ci au milieu du salon. Pour bien lui faire savoir que je n’en veux pas, de cette foutue peau.

Elle revient, armée de sa tasse de café, s’arrête subitement, alors que son sourire s’éteint : je sens, à son regard noir fixé sur la nouvelle peau de mouton - laquelle se meurt sur le tapis du salon - qu’elle commence à enregistrer le message.

Nos regards se croisent. Brièvement, certes, mais chargés d’intensité : nous ressemblons vaguement à Charles Bronson et Henri Fonda lorsqu’ils s’affrontent en duel dans « Il était une fois dans l’Ouest ».

De plus en plus intelligent, je note – en passant – que la tasse de café tremble légèrement, ainsi que la lèvre inférieure de Madame. Je sens l’orage venir (je hais les orages).

Alors, je commande à mes magnifiques noneilles de se coucher en arrière en signe de soumission et à mes yeux de lui lancer un regard langoureux (ça marche à tous les coups : elle craque à chaque fois, cette petite pomme !!!).

Bon. Hier, elle a posé sa tasse de café, qui commençait dangereusement à déborder, sur son bureau.

Elle s’est ensuite avancée vers moi, tranquillement, à pas doux – comme un loup – sans quitter mes yeux de son regard noir.

Ma papatte arrière droite s’est mise à trembler légèrement, comme chaque fois que je vis une forte émotion….Mais, parvenu au summum de mon intelligence, j’ai bravement soutenu son regard.

Elle s’est baissée, s’est emparée de la nouvelle peau de mouton, a ouvert la porte-fenêtre du salon et l’a balancée dehors, dans le jardin : exit la nouvelle peau de mouton !!!! Oh ! Comme j’ai aimé ce geste courageux !!!!

Puis, elle a repris possession de sa tasse de café – cette fois-ci, sans trembler – et s’est retirée dans ses appartements – en fait, c’est juste sa chambre à coucher, mais la Dame aime à exagérer… – pour y bouder en toute tranquillité.

Je me suis retrouvé seul au salon, couché dans mon panier ; avec ma vieille peau de mouton, mon vieux Nounours éventré ainsi que mon oreiller. Je me suis étendu confortablement. Je n’ai pas trouvé la bonne position : il me manquait quelque chose. Alors j’ai essayé de changer : de re-placer l’oreiller, puis le Nounours, en essayant de retrouver l’harmonie que j’avais initialement connue. Le boulot : je vous dis pas : j’ai failli perdre mes derniers chicots, dans cette aventure !!

Pour finir par me rendre compte qu’en fait, il me manquait effectivement une chose : une nouvelle peau de mouton (Mince, elle doit s’achever dans le jardin : il faut absolument la récupérer !!! avant qu’on ne la vole !! Allons réveiller la Deux-Billes…)

J’ai donc fait semblant d’avoir besoin de faire un petit besoin et me suis présenté à sa Majesté (j’ai besoin d’elle, n’est-ce pas) en gémissant légèrement, tout en remuant faiblement ma splendide queue de renard.

Elle a ouvert un nonoeil plus noir que jamais et m’a dit, froidement : je sais que t’as pas besoin de sortir et que tu joues la comédie. T’as pas voulu de ma magnifique nouvelle peau de mouton, alors, maintenant, tu assumes, en chien intelligent.

Vexé, les noneilles couchées en arrière, je suis sorti de la pièce.

Je suis allé au salon et : au bout de quelques 15 minutes, ai réussi à m’envelopper dans SON tapis tout doux….et tout neuf.

Imaginez sa mine, demain : je parie que la tasse de café n’y résistera pas.

Loulou-Li-Buck


05.10.08
Loulou-Li-Buck - souvenirs souvenirs

Je pense maintenant avoir 13 ans, à peu près, d’après les empreintes de mes papattes….

J’ai été sollicité par la presse pour narrer mon histoire, vu mon grand âge, ce que j’ai accepté volontiers (je suis un tantinet narcissique).

Alors voici donc notre histoire :

Un beau jour, la Deux Billes est venue me chercher (où est-ce que c’est moi qui l’ai attirée ? Je pencherais pour la deuxième hypothèse, mais bon…)

Peu importe….

Il semblerait que j’ai vécu auparavant dans une maison, avec un autre chien, un homme et une femme.
Dont je ne me souviens plus….

Je me rappelle par contre d’avoir vécu derrière une cage, enfermé derrière des barreaux, pendant de longs mois.

Je me souviens aussi avoir rencontré plusieurs personnes venues soi-disant m’adopter : ils ou elles m’ont baladé, le temps d’une demi-heure, pour finir par dire que NON, je ne correspondais pas à leurs critères.

A savoir : j’étais trop grand, mes noneilles étaient trop imposantes, je puais du bec, etc…

A l’époque, je partageais ma taule avec ce que j’appelle un aspirant-chien (comprenez : une sorte de petite araignée du soir qui passe son temps à gueuler dans ma noneille droite au risque de cracher ses poumons)

Ce petit crétin a été adopté avant moi, ce que j’ai trouvé parfaitement injuste, mais bon. Ainsi va la vie….…

C’est alors que la Deux Billes a pointé le bout de son nez.
Elle aussi m’a promené pendant une demi-heure.
Elle n’a pas prononcé un mot.
Et moi, j’ai joué « l’indifférent » :

On s’est scruté le blanc de l’œil, tous les deux, pendant un moment… qui a duré une éternité.

Elle était pensive, tandis que je me demandais : pourquoi, qui comment ????
Cette petite peste avait attiré l’attention de mon nonneuil, qui avait, depuis le temps, perdu la faculté de regarder. Alors, c’est évident, je ne savais plus quoi trop penser.

J’ai été me réfugier devant le soleil couchant, qui m’a toujours rassuré.

Le lendemain, elle est revenue, avec une laisse, un collier et une couverture.

Elle s’est accroupie et m’a fait signe de venir vers elle : manifestement, elle avait compris que mes noneilles ne fonctionnent plus très bien.

Je l’ai rejointe, mine de rien : j’ai fait semblant d’admirer une petite Golden qui passait par là (alors que mon gros cœur battait à tout rompre : je l’aimais déjà, cette peste).

Loulou-Li-Buck

P.S. J’ai changé un peu l’histoire, comme on change le parcours d’une promenade avec son chien. L’essentiel, c’est l’Amour qui naît et perdure, dans la relation que l’on peut avoir avec un chien. Serenade.


Répondre
10/12/2010, 06h51
26.11.08
Le cauchemar de Deux-Billes

Nous sommes tranquillement allé faire pipi et caca (enfin, moi, je veux dire...).

Elle ressemblait à une Babouchka (enveloppée jusqu'aux oreilles dans une multitude de châles et d'écharpes, histoire d’appréhender le vent, qui fut très violent).

Tandis que ce dernier s’acharnait à nous arracher la tête, je me suis poliment et discrètement déchargé de « mes soucis » pour lui permettre de rentrer au chaud très vite.

Ensuite, Madame a regagné la salle de bains, où elle a passé un temps certain (au moins 1 heure, je vous raconte pas…).

Pendant ce laps de temps plus ou moins long, je me suis vautré dans mon panier, dont j'ai refait la décoration : cette petite idiote s'obstine à m'installer un vieux nounours sur le côté gauche - dont le ventre est troué - et dont je ne veux pas....
Donc, le vieux nounours éventré a rageusement fini sur le tapis du salon.

Ensuite, je me suis doucement endormi, mon hérisson en plastique dans les papattes.

Au milieu de la nuit, j’ai entendu un cri atroce : je suis pourtant sourd, mais si je l’ai entendu, c’est qu’il a existé !!!

J’ai cru vaguement reconnaître la voix étranglée de ma Deux-Billes.

Alors, je me suis d’abord étiré (hé, oui, je ne suis plus de toute jeunesse…) puis ai rassemblé mes os, mes muscles et ma splendide queue de renard pour glisser rapidement sur le parquet fraîchement verni jusqu’à sa couche, devant laquelle je me suis maladroitement étalé, en vue de lui porter mon aide….

Au passage, je me suis cassé la babine sur son meuble noir – qu’elle a disposé de façon très peu intelligente à l’angle où, précisément, j’amorce mon virage – mais peu importe…

Très doucement, avec ma nouvelle bosse qui a pointé le bout de son nez sur ma babine gauche, je me suis approché de sa couche.

Elle gisait. Non. Elle était assise toute droite sur son oreiller et marmonnait quelque chose que je n’ai pas bien compris.

Je me suis fortement concentré, ai rassemblé tous mes neurones et, calmement, j’ai posé mes vieilles papattes usées par le temps – mais toujours aussi jolies- sur elle, histoire de la calmer.

Au passage, je me suis permis de lui lécher le poignet droit (elle adore ça).

J’ai cru comprendre qu’elle avait fait un cauchemar… Cela m’arrive aussi, de temps en temps, c’est pas pour autant que je réveille toute la maisonnée….

J’ai tendu mes noneilles pour entendre son histoire, ce qui n’a servi à rien, puisque je suis sourd : bon sang, est-ce qu’elle va le comprendre, un jour ??!

En étreignant ma papatte droite – plus précisément, le dernier norteil, celui dont on a toujours pas pris la peine de tailler l’ongle et qui me fait souffrir lorsque je marche – Deux-Billes m’a raconté son cauchemar.

J’ai fait semblant de tout comprendre, en hochant de la tête et en prenant un air intelligent.

Je me suis étendu à ses côtés quelques instants, histoire de calmer son âme…. Et puis, j’ai eu trop chaud. Alors, je suis bravement retourné dans mon panier.

A peine installé dans mes peaux de moutons, j’ai encore perçu un léger cri.

Et j’ai grondé sourdement : ça suffit maintenant, Deux-Billes, j’aimerais bien passer une nuit entière sans être dérangé…..

Le Buck


13.11.10
M. Buck
L’accident de ma deux billes

Voilà : elle avait mal à une dent. Alors elle ne mangeait plus, depuis deux jours.

Aujourd’hui, je l’ai regardée en train de faire le ménage, de plus en plus fatiguée…et grimaçante de douleurs (à ce que j’ai pu comprendre).

Lorsqu’elle a décidé que notre appartement était net et propre, elle m’a « enlaissé » pour aller faire un tour au bord de notre lac.

J’ai bien vu qu’elle ne marchait pas, mais chavirait, plutôt du côté gauche…. J’ai forcé avec la laisse sur le côté droit, pour lui redonner un certain équilibre. Tout de même, il faut avouer que je suis sacrément courageux, quand on pense à l’âge que j’ai…. J’ai fait de mon mieux pour lui faire traverser la route plus ou moins dignement, tandis que les automobilistes nous contemplaient, sans voix….
Je leur ai jeté un bref coup d’œil intelligent, genre : »Ne dites pas un mot : elle n’est pas ivre, elle a juste pas mangé depuis 24Heures, à cause de SA foutue dent ».

Parvenus au bord du lac, elle m’a « délaissé » et je me suis mis à gambader comme un jeune homme… Jusqu’au moment où je l’ai vue – sous mes yeux – s’écrouler comme une feuille morte sur un petit rocher, qui se trouvait précisément à cet endroit, stupidement….Comme s’il avait passé sa vie à attendre que le petite tête de ma Deux-Billes vienne se jeter sur lui.

Fou de rage, j’ai rassemblé tous mes puissants vieux muscles pour lui porter secours. Au passage, je n’ai pas hésité à attaquer le rocher meurtrier, en le griffant furieusement. D’ailleurs, ce faisant, je me suis explosé un ongle (Oh, que ça fait mal !!!).

La petite tête si aimable de ma Deux-Billes pissait le sang. Son tout nouveau foulard en a très vite été imbibé et je me suis demandé : Si elle s’en sort, pourra-t-elle en rattraper les couleurs ?

Heureusement, pendant que Deux-Billes flirtait avec les nuages, le teint livide et les pupilles glauques, une de nos voisines, accompagnée de son chien (je ne l’aime pas : il est plus jeune que moi et en plus, il est beau) est apparue.

En voyant ma Deux-Billes, elle s’est jetée sur son portable pour appeler des secours.

De nombreux inconnus sont rapidement arrivés ; ils ont palpé ma Deux-Billes de tous les côtés, pour finir par l’emporter sur une civière dans une sorte de camion qui beuglait tout en jetant des jets de lumière dans tous les sens.

Elle a quand même eu la force d’agiter une pauvre petite mimine dans ma direction, avant d’être engouffrée dans le coffre de cet odieux véhicule…

Avec la voisine, nous sommes rentrés chez moi. Pardon. Chez Deux-Billes et moi. La voisine m’a donné à manger (j’ai eu droit à une ration de plus de « parfait » dans mes croquettes, sans doute pour mieux digérer le léger traumatisme que je venais de vivre).

Puis, finalement, au bout de deux heures d’attente interminables, la porte d’entrée de mon – non, pardon – notre appartement s’est ouverte et ma petite Deux-Billes, légèrement décoiffée, m’est apparue.

Présentement, Deux-Billes est dans la salle de bains et crie de rage : à cause de ses trois petits points de suture, elle pleure parce qu’elle pourra pas se laver les cheveux demain matin.

Et ma griffe que j’ai perdue dans ce désastre, elle y pense ???

Le Buck


16.10.08
Loulou-Li-Buck : Tina, ma nouvelle fiancée

Aujourd’hui, il a fait très beau.

Deux Billes et moi en avons bien profité, nous nous sommes baladés au bord du lac, sous le soleil, en admirant comment les vagues de notre lac préféré viennent se casser la figure sur nos rochers.

A cette occasion, nous avons fait la connaissance d’une magnifique chienne berger allemand (comme moi!!!) mais bien plus jeune…..répondant au nom délicieux de « Tina ». Hum. Excusez-moi, faut que je me remette de mes émotions…

Donc, pour résumer, j’étais étendu aux pieds de ma Deux Billes, laquelle avait posé ses petites fesses sur un banc.

J’étais tranquille, étendu à ses pieds, je sommeillais, en quelque sorte….

Soudain, j’ai « humé » une odeur, tandis que je sentais que quelqu’un trottait non loin de moi. ; En alerte, j’ai relevé la tête et…

Je l’ai vue courir, ses noneilles dans le vent, cette queue de renard qui se balançait autour de son magnifique petit cucul tout poilu et touffu, ses splendides népaules, dont les muscles jouaient au fur et à mesure de sa course…. Oh My God !!!

C’est là que j’ai oublié comment je m’appelle…

Comme j’ai toujours fait preuve d’une certaine virilité : je me suis redressé, haletant, en arborant mon fameux regard qui dit : « Viens donc fifille, je saurais m’occuper de toi….. ».

Tandis que la Deux Billes me lançait un regard un peu inquiet….avant de me rendre ma liberté.

Je l’ai chassée, cette petite peste, oubliant mon âge avancé.

Au bout de la course-poursuite qui s’en est suivie – et qui n’a duré que deux minutes (j’ai pas assuré vu mon âge avancé mais ne le dites à personne : il en va de ma fierté) la Deux Billes m’a récupéré.

J’étais extenué et j’avais perdu le nouvel amour de ma vie.

J’ai regardé Tina s’envoler dans le futur, sans moi, toujours accompagnée de ses magnifiques noneilles et sa si fameuse queue de renard.

Merde alors….

Deux Billes a été très compréhensive : elle a additionné ma pâtée de quelques tranches de jambons, histoire d’adoucir ma rancœur…

Loulou-Li-Buck


03.10.08
Loulou-Li-Buck : La danse, la tristesse et la sérénité

J’ai fait plaisir à la Deux-Billes en dansant avec elle (ou plutôt, en essayant….en dépit de ma maladresse….)

On a bien ri, tous les deux…(enfin, pour ce qui me concerne, c’était un rictus, qu’elle a bêtement pris – dans son emballement – pour un rire. Ne tentez jamais de comprendre la Deux Billes : elle a une fâcheuse tendance à prendre ses désirs pour des réalités. C’est quasiment pathologique, chez elle).

Après la danse, on s’est vautré sur le tapis qu’elle vient d’acheter et que j’affectionne tout particulièrement : il est tout doux et est doté de bien plus de poils fins que moi.

J’ai bien vu ensuite, qu’elle était victime d’un « coup de blues » comme vous dites chez vous.

Elle s’est mise à pleurer… moi qui suis sourd je n’ai rien entendu mais j’ai bien vu les larmes couler sur ses joues et j’imagine que ça a fait tout de même du bruit.

Je me suis étendu à ses côtés. Je ne pouvais rien faire d’autre, sauf comprendre que quelque part, ma Deux-Billes avait un petit problème que je ne pourrai pas résoudre, si ce n’est que de lui apporter mon soutien…

Ensuite, La Deux Billes a cessé de pleurer et a décidé de me brosser pour « me faire beau », comme elle dit.

Je DETESTE cet exercice.

Nous nous sommes donc battus : moi, je lui ai montré mes chicots tout jaunes, histoire de lui faire peur. Manifestement, cela ne l’a pas intimidée : elle m’a renversé sur le côté gauche pour continuer à mieux me torturer, à l’aide de son affreuse brosse….

Je voulais qu’elle cesse de pleurer, je voulais qu’elle « renaisse » en quelque sorte. Alors, j’ai joué le jeu. J’ai fait semblant. Pour qu’elle recouvre un semblant de sérénité. Donc :

Au bout d’une heure de combat, ma Deux-Billes, échevelée et vaguement démaquillée, s’est dirigée en direction de la cuisine avec une ENORME touffe de poils qui me semble-t-il émanait de mon charmant petit corps , qu’elle a jetée dans sa poubelle, avec un immense soupir de satisfaction.

Harassée, à genoux, elle m’a tendu un biscuit, que j’ai englouti goulûment.

J’ai compris qu’il s’agissait d’une récompense : mais je ferais semblant de ne pas le comprendre, la prochaine fois (hi hi hi )

Je dois reconnaître que je me sens mieux depuis qu’elle s’est acharnée sur mon magnifique pelage : je me sens en effet un peu plus léger, mais bon, il va bien falloir à ma Deux Billes préférée à apprendre qu’ON NE DIRIGE PAS UN BUCK COMME CA !!!!

Et en plus, j’ai réussi à lui faire croire qu’elle m’est indispensable…..
Loulou-Li-Buck


12.11.08
Le lac des cygnes

Aujourd’hui, je l’ai trouvée très belle….

Elle marchait le long de la plage, en face du lac, des mouettes et des canards (nous oublierons les cygnes, qu’elle déteste : ils ont eu le toupet de s’attaquer à Mme Tara, Golden Ret qu’elle ADORAIT, avant moi, bien entendu….).

Elle était (encore et toujours) enveloppée de son manteau « Sophie Marceau ». Je commence à en avoir marre, de celui-là….
On s’est assis sur ses rochers préférés, ceux-là même où elle rédige ses petites histoires sensées nous faire rire…..

Ils sont plutôt inconfortables, ces rochers, à mon goût. Mais bon, comme je suis de bonne intelligence….Je m’adapte. Enfin, je fais en sorte….

Je l’ai donc écoutée en silence marmonner quelques paroles parfaitement stupides et emplies de chagrin, mon cucul inconfortablement placé entre deux rochers très, très durs…

En bon berger allemand, j’ai bravement serré les dents, (enfin, ce qu’il m’en reste) tout en lui tendant ma papatte droite pour la soutenir moralement.

Un gros nuage est passé, devant nous. Elle a cessé de parler, tout en le contemplant…
Quant à moi, j’en ai profité pour changer de position (non, franchement, j’avais vraiment trop mal à mon cucul, alors, j’ai changé de rocher…).

Pensive et toujours enveloppée de son grand manteau, (My God, si je pouvais le déchirer de mes chicots, celui-là)

Elle s’est en allée. Je l’ai suivie. Un tout petit bout de chemin. Jusqu’à ce que je rencontre une petite plage : elle était merveilleuse, cette petite plage. Emplie de petits cailloux qui s’accrochent irrésistiblement aux coussinets de nos papattes poilues….

Puis, ils sont arrivés. Ils étaient deux. Ils m’ont sauvagement attaqué. Deux magnifiques cygnes.

Je n’ai plus vu ma Deux-Billes : je l’ai juste entrevue, armée de bâtons, embrigadée dans son fameux manteau, en train de défendre ma peau devant ces deux horreurs, tandis que je prenais courageusement la fuite, en direction de notre appartement.

Nous nous sommes retrouvés devant le pallier.
Son manteau était en loques, tandis que j’étais indemne.
Et c’est là qu’elle m’a lancé, avec son œil au beurre noir : je t’aime, mon Buck. Personne ne pourra jamais nous séparer. SURTOUT PAS LES CYGNES…..

Le Grand Buck


LOULOU-LI-BUCK
Ma Deux Billes. La sortie sans moi

Sa mère est venue lui rendre une petite visite, aujourd’hui.

Deux Billes s’est jetée sous la douche et a enfilé ses derniers plus beaux atours….

Grand-mère est arrivée tandis que Deux-Billes tentait d’enfiler ses nouvelles bottes (vous savez, celles sur lesquelles elle s’est acharnée il y deux jours, en risquant de compromettre la durée de nos vies respectives : perso, j’ose plus pénétrer dans sa chambre : c’est toujours aussi glissant !!!)

Bref : pendant que Deux-Billes se battait avec nouvelles bottes fraîchement imperméabilisées, Grand –Mère m’a refilé, en douce, quelques biscuits.

J’aime cette petite grand-mère qui surgit tout le temps avec ses poches pleines de gâteries pour moi, qu’elle m’offre en douce, dans le dos de Deux-Billes, qui bien sûr ne voit rien….

Ensuite, elles sont parties toutes les deux, avec les bottes qu’elles ont mi un certain temps à enfiler sur les pieds de ma Deux-Billes.

Je les ai regardées s’en aller, particulièrement la Deux-Billes, qui ne cessait de claudiquer.

Et j’ai ricané……

Car, je savais que Deux-Billes ne SUPPORTERAIT pas ses nouvelles bottes, et qu’elle rentrerait avec un pied droit complètement enflé.

Je la connais trop bien…..

En revanche, j’ai été absolument vexé qu’elles ne me prennent pas avec elles…

Ai vaguement songé à me vider d’une petite diarrhée, su son tapis chinois – histoire de me venger -.
J’ai finalement pensé que ce geste serait un peu excessif…..

Je me suis donc contenté d’un petit vomi bien bilieux, sur le sol de la cuisine – à côté du tapis fraîchement lavé, je précise…je ne suis tout de même pas un monstre.)

Lorsqu’elle est rentrée, elle a tout de suite avisé mon méfait, sans se rendre compte que c’en était un…. (hi hi hi, je l’aurais toujours eue, cette petite pomme…)

Elle s’est mise à nettoyer, tout en me donnant des becs remplis de culpabilité.

Je vous le dis : la Deux-Billes m’aime…..

Avec elle, je sens que je vais vivre une bonne petite retraite bien paisible….

Loulou-Li-Buck


18.09.10
LOULOU-LI-BUCK : Ma Deux Billes

Depuis quelque temps, la Deux-Billes me semble fatiguée et triste….

J’ai remarqué qu’elle me mangeait plus beaucoup et qu’elle me donnait de plus en plus de restes de son repas, ce qui me ravit, d’une certaine façon, mais m’inquiète quelque part….

Chaque matin, sur le coup des 8H00, je vais m’assurer qu’elle ronflote bien dans son dodo. Je la renifle et, constatant qu’elle dort bien tranquillement, je retourne dans mon panier, pour y terminer mes rêves.

Plus tard, bien plus tard, elle apparaît, empestant son parfum – dont elle est tellement fière – et vient me dire bonjour en m’embrassant affectueusement.

Malgré moi – je suis un grand timide - ma papatte avant gauche se recroqueville de plaisir tandis qu’elle me mordille les noneilles…

Ensuite, elle s’installe à la table du salon pour se maquiller. Je la regarde et observe le moindre de ses gestes, tandis que ma papatte avant gauche se détend.

Elle est longue à se faire belle, la Deux-Billes, alors je ferme les yeux, dans l’odeur du café qui émane de la cuisine, et je poursuis mes rêves.

Elle est à nouveau penchée sur mon museau, toute belle, ma laisse dans sa main, m’invitant à aller faire une promenade dans « notre forêt ». Je bondis – enfin, plutôt, je m’extirpe péniblement hors de mon panier – pour la rejoindre.

Nous dévalons les escaliers, en faisant en sorte de ne pas nous encoubler entre papattes, pieds et laisse et nous ruons sur la porte de l’immeuble, que ma Deux Billes ouvre avec détermination (un peu trop de détermination : la porte s’est écrasée contre les boîtes à lettres).

Parvenus dehors, nous savons bien tous les deux que nous continuerons à cheminer ensemble….en dépit et contre tout…..

Serenade et Buck


23.10.08
La patinoire

Elle a fait l’acquisition d’une nouvelle paire de bottes.

Elle me les a présentées et j’ai poliment agité ma magnifique queue de renard pour lui faire comprendre que oui, je les trouve très jolies, ces bottes.

Maintenant, là où je ne suis plus tellement de bonne intelligence, c’est quand elle décide de vaporiser ses nouvelles bottes pour les imperméabiliser.

Parce qu’elle en fout partout, de son produit : elle le vaporise allègrement depuis la chambre à coucher jusque dans le hall d’entrée.

Armée de sa bombe imperméabilisante, elle s’est acharnée sur ses nouvelles bottes, telle une furie.

Tandis que j’éternuais discrètement à ses côtés, à cause des effluves.

Toute personne normalement constituée SAIT qu’il convient d’utiliser tout produit générant des gaz toxiques DEHORS, SUR LE BALCON.

Pas ma Deux-Billes………..

Non. Elle a choisi de procéder à cette opération A L’INTERIEUR, sous mon nez délicat, avec de surcroît sa clope qui achevait de se consumer dans le cendrier placé EXACTEMENT à côté de ladite bombe.

On a évité l’incendie, par la grâce de Dieu.

Mais on pas raté la patinoire, le lendemain matin :

Son fameux produit volatile s’était répandu sur les sols, qui sont devenus non seulement brillants mais extrêmement glissants …. pour vous dire :

« Je l’ai trouvée les quatre fers en l’air, dans le hall d’entrée.

Je me suis précipité comme un fou pour l’aider mais malgré tout le courage qui m’habitait, je n’ai pas réussi à lui porter assistance : j’ai bêtement glissé sur le sol et me suis aplati à ses côtés. ».

Il faudra bien qu’on en prenne conscience : nous ne pourrons plus jamais déambuler normalement, chez nous, depuis le hall d’entrée jusqu’à SA chambre….

Demain, nous irons tous les deux nous procurer des chaussettes anti-dérapantes.

J’’aurai pas l’air con, moi…….avec mes nouvelles moufles…..
Loulou-Li-Buck


08.10.08
Le manteau de Sophie Marceau

Nous sommes partis comme chaque matin, pour refaire connaissance avec « notre petite forêt » préférée.

Comme d’habitude. Elle m’a lâché et comme d’habitude, j’ai commencé par grignoter de petites herbes, qui n’attendaient que moi pour disparaître de la nature….

Pendant qu’elle s’allumait sa cigarette, enveloppée dans sans grand manteau.

Elle me fait suer, avec son fameux nouveau manteau : depuis qu’elle l’a, elle ne cesse de se mirer dans la glace, en tournoyant, avant et après chaque promenade, ce qui retarde celle-ci….

Elle a donc joué à Sophie Marceau dans son grand manteau tandis que je m’appliquais à débroussailler notre petite forêt…J’étais en rage….

Au bout d’un moment, j’en ai eu marre de la voire voltiger avec son manteau, en jouant avec ses cheveux.

J’ai eu comme une petite envie de la déstabiliser, ma magnifique petite Sophie-Sérénade.

Alors, je me suis mis à vomir toutes les herbes que j’ai ingurgitées.

Mme Marceau Serenade s’est précipitée, enveloppée dans son manteau – dont elle n’avait tout soudain plus rien à faire (hi hi hi) – pour me prêter secours.

Le dernier luxe que je me suis autorisé, je vais vous le dire : c’est d’avoir envoyé un dernier jet de vomi sur SON BEAU MANTEAU.

Elle m’a ramené à la maison j’ai fait bien sûr semblant d’être légèrement « pas bien ».
Son manteau pendait lamentablement sur ses pieds, tandis qu’elle me prodiguait plein de caresses.

En ce moment, je suis confortablement installé dans mon panier : dont elle en a refait la déco, c’est super, je suis très bien installé.

Et elle, elle s’active énergiquement dans la salle de bains, sur son manteau, pour effacer la tâche de mon petit jet de vomi.

Je vous le dis, la vie est belle, avec ma Deux-Billes.

Quand elle ne se prend pas pour Sophie Marceau, on s’entend bien….

Loulou-Li-Buck

Suite …
Rassurez-vous : le manteau de mme Sophie -Serenade est propre.

Ma Sérénade s'est écroulée sur le canapé. Très, très fatiguée.....

Quant à moi, je continue de la narguer, depuis mon panier.

J'ai étendu mes longues papattes, juste pour montrer QUI C'EST QUI COMMANDE A LA MAISON....

Voilà.

Loulouli-Li-Buck

P.S. Bon : je suppose que Mme va se venger demain alors, profitons vite de la nuit.....



28.11.08
Le cervelas… et les deux léonbergs

Sa copine est venue sonner à la porte.

Je me suis jeté sur elle, espérant lui faire peur.

Elle a souri, s'est agenouillée et m'a tendu un morceau de cervelas.

Face à ce genre d'arguments, je dois avouer que je tiens mes chicots jaunes à l'abri....

Après, on est parti, tous les trois, comme un seul homme, se balader au bord du lac.

Moi, devant, elle deux derrière, histoire de montrer au monde entier "qui c'est qui commande à la maison....".

Elles ne cessaient de papoter, toutes les deux, ce qui m'a légèrement agacé.

En plus, ma Deux-Billes s'était à nouveau enveloppée dans son manteau "Sophie Marceau", dans lequel je trouve franchement qu'elle se prend trop au sérieux.

Soudain, nous avons croisé mes ennemis les deux Léonberg, qui ne songent qu'à une chose : m'éliminer de la surface de la terre.

J'ai pris mes jambes à mon coup pour me précipiter vaillamment chez nous, pour attendre ma Deux-Billes.

Sa copine, tout aussi courageuse que moi, s'est réfugiée sous un arbre.
Tandis que ma Deux-Billes s'envolait - une fois de plus - dans son grand manteau en hurlant : "Vous n'aurez jamais mon Loulou !!!"....

Elle est finalement venue me rejoindre sur le pallier, avec un nouvel oeil au beurre noir et un nouveau pan de manteau déchiqueté...

Sa copine avait mystérieusement disparu. Mais cela ne m'étonne plus : depuis quelque temps, TOUTES ses copines disparaissent....

Le grand, vif et courageux M. Buck....


28.04.10
Deux-billes et Buck - Deux Billes

Cela fait une année et demie que je surveille attentivement mon Loulou-Li-Buck.

Au départ, il était indifférent et puis, au fil des jours, il s’est mis à apprécier mes baisers, parfumés de café.

Loulou-Li-Buck est donc, au final, devenu un chien aimant et affectueux.

Nous avons pris l’habitude d’aller faire les courses ensemble, lui et moi.

Sur le chemin, parfois, nous nous disputons : lui veut absolument aller sur la gauche tandis que je me rends de front sur la droite.

C’est ainsi que nous nous battons, parfois, sur le chemin qui nous mène à nous alimenter…

En général, nous trouvons un accord au niveau du château : Il y a en effet deux arbres, devant le château, qui font le bonheur de M. Buck, et sur lesquels il s’épanche tandis que j’attends patiemment.

Parvenus au magasin, j’attache l’Amour de ma vie No 3 en le priant de prendre soin de mon parapluie.

Comme je l’aime, je fais mes courses, sans le quitter du regard.

Je note le fait que ses « noneilles » sont en alerte, ainsi que son regard : c’est sûr, nul ne volera mon parapluie : M. Buck est « un pro ».

Je n’oublie pas « ses » biscuits, bien sûr.

Je suis à la caisse, j’ai déposé mes achats sur le tapis roulant et je ne le quitte pas du regard.

Je me rends compte que je l’aime de plus en plus. Et me réjouis de lui montrer mes achats.

Je paie, puis je quitte le magasin.

Il fait presque nuit.

Nous allons longer les quais pour rentrer à la maison,

Main dans la laisse.

Je t’aime, Buck.



20.11.08
IL EST 08H00 ET ROLLE S’EVEILLE

Il est 08H00 et Rolle s’éveille :

Les mouettes me chantent bruyamment leur complainte dans ma noneille gauche tandis que les bateaux claironnent au fil de leur passage leurs messages dans ma noneille droite.

Parfois, je me demande à quoi cela sert, d’être un tantinet sourd…..

Péniblement, avec toute l’agilité d’un vieux chien perclus de rhumatismes, je saute avec quelque difficulté hors de mon panier.
J’atterris sans aucune dignité sur le tapis du salon en m’étalant de toutes mes quatre papattes, ma magnifique queue de renard en l’air (je m’en fous : personne ne me voit….).

Après m’être longuement étiré, éructé et m’être libéré d’une discrète petite flatulence, je me dirige dignement, les noneilles en alerte, vers le nid douillet de ma Deux-Billes.

Oui, j’ai besoin de faire pipi, moi. Va falloir qu’elle sorte des bras de Morphée, la petite.

Doucement, je pénètre dans son antre et je la contemple : ses deux tout petits bras pendouillent lamentablement le long du matelas. Sa tête est camouflée sous son oreiller (elle a dû faire ça inconsciemment, lorsque le réveil s’est évertué à la sortir de ses rêves). Je constate avec intérêt qu’un de ses genoux dépasse de la couette et note au passage – avec un léger agacement – que tout de même, elle pourrait prendre la peine de s’épiler les jambes, de temps en temps….

Mon truc à moi, pour la réveiller, c’est de lui lécher un orteil. Croyez-moi, j’excelle, en ce domaine.

Au bout de quelques minutes, ça ne loupe pas, j’entends : « Hoooo, MON BUCKINET !!! »

La bouche pâteuse, elle engouffre sa grosse tête échevelée dans mon grand cou viril de berger allemand..

Patient, j’attends calmement, le temps que ces effusions matinales s’estompent…

Pour finir par lui faire discrètement comprendre que moi aussi, je l’aime, MAIS QUE J’AI BESOIN DE FAIRE PIPI !!!

Alors, elle se jette dans son jean, enfile un pull (à l’envers, comme d’habitude) et chausse son grand nez de lunettes noires sensées cacher les marques de l’oreiller marquant ses paupières gonflées.

Nous sortons.
Au départ, moi devant, elle derrière (en tentant en vain de cacher ses bâillements).
A l’arrivée, elle devant (toute fraîche) et moi derrière (très essoufflé….).

Il est maintenant 09H00. Le temps est venu de nous nourrir.

Très occupés tous les deux dans notre toute petite cuisine, entre la cuisson de son lait et la préparation de ma gamelle, nos hanches ne cessent de s’entrechoquer.

Deux Billes et son pull à l’envers s’agitent fébrilement devant sa casserole tandis que je m’impatiente furieusement autour de ma future pitance.

C’est un moment de la journée que je qualifierais de plutôt fébrile, à vrai dire.

Dehors, les bateaux et les mouettes continuent de nous narrer leurs histoires, mais n’avons plus l’âme nostalgique : le moment crucial du repas est arrivé.

Sauf que lorsqu’elle me tend ma gamelle remplie de tout ce qu’elle sait que j’aime, nos regards se croisent furtivement, et effectivement, il y un immense échange d’amour qui passe entre nous.

Je l’aime, ma Deux-Billes, et je sais que c’est réciproque.

Le Buck


26.10.10
Loulou-Li-Buck - Divergences d’opinions

On est allé mener-mener dans ma-sa forêt.
On a suivi le même parcours, comme d’habitude….

On y a rencontré les mêmes chiens que d’habitude. A qui j’ai fait une fête que je qualifierai de « moyenne », comme d’habitude (je commence à les connaître par cœur et ils finissent par me lasser, voyez-vous….)

Et comme d’habitude, elle s’est éternisée à blablater avec les autres propriétaires de ces chiens qui me sont devenus si indifférents…

Je me suis donc couché dans les broussailles, en attendant patiemment que Madame finisse de discourir avec ses copines les propriétaires de mes copains.

Quand enfin elle a décidé de continuer notre chemin, elle a choisi, à un moment, de partir sur la droite : là où il n’y a que de pâles gravats et la vue sur le lac…Qu’elle aime à contempler stupidement, perdue dans je ne sais quelles pensées. Bref, rien d’intéressant.

Alors que je préfère nettement la gauche : là où les buissons foisonnent, emplis des meilleures odeurs du monde… Notamment celles des petits pipis laissés par mes congénères que j’ADORE recouvrir de ma propre urine royale, histoire de leur faire comprendre qui est le chef, dans cette forêt…..

On s’est donc perdus de vue, un court instant.

De sa Droite, elle est accourue pour m’inviter à la suivre avec force gestes (je suis sourd, donc, nous communiquons avec nos mains ou nos papattes)..

Très légèrement agacé, j’ai planté mes papattes dans le sol, refusant de la suivre : je ne VEUX pas aller réfléchir devant les vagues du lac, même si elles sont belles !!!

J’ai donc continué à poursuivre mon chemin sur la gauche. Elle n’a rien pu faire d’autre que de m’emboîter le pas – elle m’aime tant et a tellement peur de me perdre - tout en vociférant sa colère. Ce qui ne m’a nullement gêné : le fait d’être sourd vous accorde parfois l’avantage de ne pas entendre ce que vous n’avez précisément pas envie d’entendre…..

Nous sommes rentrés à la maison, non pas main dans la laisse, mais légèrement en retrait : elle devant, le dos courbé, moi, juste derrière en prenant bien soin d’arborer mon masque du « chien battu et maltraité », pour bien faire comprendre au voisinage ce que j’endure.

Malgré ce qui s’est produit aujourd’hui, elle m’a donné quelques tranches de jambon, qu’elle a mélangées à ma pâtée.

Alors j’ai décidé que demain, nous irons où elle veut que nous allions…

Loulou-Li-Buck


21.01.08
Hommage à mon Buck

Lorsque je suis allée le chercher, je pensais juste lui sauver la vie en lui apportant un zest de bonheur pour ses derniers jours.

Je souffrais tellement de la perte de Mme Tara que plutôt que de me perdre dans la douleur, j’avais décidé de « faire une bonne action ».

En offrant une belle petite retraite à un vieux Monsieur délaissé de tous.

Avec de bons repas et, cerise sur le gâteau, des biscuits en fin de chacun de mes propres repas.

Je ne savais pas - alors que je pensais lui sauver la vie- qu’il allait tout simplement changer mon destin et sauver la mienne….

Car en fait, il a changé mon parcours. Sans le savoir et sans le vouloir….

Car depuis qu’il est là :

J’ai fait plein de choses, comme :

• Changer le tapis du salon . couleurs orangé - or
• Changer les rideaux – couleurs camel – or
• Refaire ma cuisine (alors que je n’en avais pas le courage auparavant)
• Changer mes lampes (toujours dans les couleurs ocre – orangé)
• Et définitivement renoncé à tenter de me supprimer

Bref, mon Buck baigne désormais – comme vous l’avez compris - dans le soleil de l’amour que je lui portes.

Et moi aussi…
Serenade


20.10.08
Bientôt le départ

Je vois bien qu’elle a de plus en plus mal.

Je ne peux rien faire pour la soulager, à part lui montrer mon indéfectible affection.

Je la suis partout, histoire de la rassurer. D’ailleurs, j’ai remarqué que cela la fait beaucoup rire, surtout lorsque je lance des coups de tête dans la porte de la salle de bains, dans laquelle elle s’enferme pour : y vomir ou faire pipi ???

Moi, ce dont je me souviens, c’est qu’elle est venue un jour me voir et me sortir de ma taule, dans laquelle je croupissais.

Nos regards se sont rencontrés et on a, chacun, reconnu la même douleur dans l’œil de l’autre.

Dès lors, j’ai su instantanément que je l’aimerai, pour toujours, sans conditions…et que ce serait réciproque…

Je n’ai jamais été déçu.

Et nous nous aimons, profondément…..

Loulou-Li-Buck

Suite…
Lorsque j'ai rencontré M. Buck, je me suis dit ceci :

M. Dieu existe, c'est pas possible autrement.

Un échange de regards qui voulait tout dire.
Ensuite, des multitudes de gestes d'amour qui nous réunissaient, tous les deux.

Les autres ont eu du mal à comprendre. Sauf ma mère : elle aussi, avait beaucoup aimé un chien. A tel point qu'elle l'a laissé mort dans une grange pendant une semaine, sans avoir le courage de se débarrasser du corps.

Moi, je ne pourrai pas faire cela avec M. Buck.
Non. Avec M. Buck, on continuera, tous les deux, à vivre de merveilleux moments de plaisir.

Et nous partirons ensemble, tous les deux, main dans la laisse.

D'ici là, j'ai bien l'intention d'écrire un tas d'histoires sur sa vie.

En essayant de vous faire sourire, voire, rire....

Serenade


27.11.08
Loulou-Li-Buck et la Sérénade

Je l’aime et elle le sait très bien….

Elle m’aime et je le sais très bien.

Nous cheminons, ensemble et parcourons de nombreux kilomètres, EN FAISANT ATTENTION A NE PAS NOUS MONTRER NOTRE MUTUEL AMOUR…. (Ca pourrait faire jaser, dans le voisinage….)

Oui, nous faisons semblant de jouer au maître et chien, soit : elle hurle dans ma noneille gauche : « Assis, le chien !! » Je m’exécute, en coulant de brefs regards du côté des fenêtres de nos voisins, pour m’assurer qu’ils enregistrent le fait que j’obéis comme il faut.

Je sens que derrière les rideaux, les gens frémissent, devant notre parfaite entente…..

Elle dépose délicatement mes petites crottes dans les containers qui ont l’intelligence de faire semblant de rien, tandis que je regarde ailleurs : non : ce petit caca n’est pas à moi !!!

Nous poursuivons notre menade, jusqu’au bord du lac.

Parvenus sur les quais, et devant les cygnes – lesquels, je vous le rappelle, nous détestent cordialement – nous nous lâchons….

C'est-à-dire qu’après avoir vérifié qu’il n’y avait aucun témoin, elle me libère et que nous courons, tous les deux, comme deux fous….

Mes vieilles petites papattes oublient leur arthrite et s’entremêlent avec ses frêles petits genoux, dans l’herbe et les cailloux…. On joue, on court, après les feuilles mortes et celles qui ne sont pas encore mortes, on nargue les cygnes, qui ne peuvent nous atteindre et on jette des petites miettes de pain aux canards qui, eux ne nous en veulent pas….

Tout cela dans une parfaite bonne humeur. Ben oui : on en a rien à foutre, des bonnes gens : nous, on se la l’aime et c’est tout !!!

Après, on rentre à la maison : elle devant, moi derrière, tenu en laisse.

Les autres sont toujours derrière leurs rideaux, à l’affût…..

Alors, on leur refait le numéro qu’ils affectionnent particulièrement :

« Elle, debout, très droite, qui me hurle dans la noneille gauche : Assis, le chien »

Et moi, qui m’exécute, en bon berger allemand…

Et quand on pénètre dans notre immeuble, tous les deux, on ricane, dans l’ascenseur….

Tout le monde est persuadé que je suis un magnifique berger allemand de pure race parfaitement bien élevé…

Alors que je suis une sorte de bâtard juste un peu intelligent mais doté d’une magnifique queue de renard, qui trompe tout le monde.

Et qu’elle, c’est juste une Deux-Billes, qui a encore envie de rire.

Loulou-Li-Buck


18.11.10
La Guerre froide

J'ai entendu parler d'un certain "Bono", qui a osé parler de mon auguste personne dans des termes - qui m'ont été rapportés - que je n'ai pas trop appréciés....

Moi, le Grand Buck, défie ce petit Bono, qui a l'air de se prendre très au sérieux.

Il n'a en effet pas encore vu mes splendides népaules, ni ma magnifique queue de renard.

Il ricane derrière mon dos.
Je sais, en fait, qu'il est jaloux, car :
Willow et moi, on se la l'aime, du plus profond du coeur... !!!

Personne ne pourra jamais rompre ce lien unique qui nous lie, et surtout PAS UN CHAT !!!!
Moi, les chats, je les aime en ragout. Voilà.

Je regrette ma petite Willow, mais il fallait que je mette les choses au point.

Maintenant, c'est certain, si ce petit merdeux vient me chercher, c'est sûr : je vais perdre. Je suis trop vieux et mes babines ne sont armées que de vieux chicots jaunis par le temps qui est passé, qui est passé, qui est passé....enfin bref, STOP !! Il est passé.

Mais, fièrement, courageusement, je croiserai le fer avec la bande à Bono.
Enfin, je veux dire : la bande à Buckinet est prête à affronter la bande à Bono....

P.S. : "Deux-Billes !!! t'as pensé à nous cacher dans la cave, au cas où la bande à Bono surviendrait ????" Oui, mon chéri : il y a trois matelas ainsi qu'un kilo de croquettes et une bouteille d'eau. Heu... Je passerai, de temps en temps, d'accord ? Je t'aime mon Buckinet, t'es le plus fort !!!
Taxi ?! : vite, à l'aéroport !!!!
A TOUT BIENTÔT, MON BUCKINET !!!!

Je ne me fais aucun souci : grâce à l'aide performante de Deux-Billes, nous GAGNERONS !

Le Buck - Dit le Suisse

Willow : Mon Buckinet chéri,

Ignore les bravades de ce petit freluquet.
Bono est un tout petit berger qui a oublié de grandir, donc il compense par de
vains aboiements.
Toi mon Grand et Superbe Berger (avec une belle queue de renard, des magnifiques
noneilles et si intelligent) rien ne peut t’atteindre.

Pendant que je dicte ce texte à ma secrétaire Bono essaie d’attirer son attention en lui
ramenant toutes les pommes du jardin et en tartinant la porte fenêtre de boue.
Comme il parle la bouche pleine on ne comprend rien de rien…
Sournoisement il entasse ses pommes juste sous les marches du perron, ce qui
fait déraper le gros Patton quand celui-ci sort.
La Crottje pourrait déjà faire une compote pour la grande restauration.

A force de harceler ce brave Patton, il croit qu’il peut tout se permettre.
Mais là mon Grand Cœur je dis non en voilà assez….
Je règle ce problème avec lui et le renvoie dans les pattes de son chat.

Sort vite de la cave et annule ton billet d’avion Mon Buckinet, je tiens la
dragée haute à ce petit emmerdeur.

Tu vois j’avais raison c’est un petit boarder collie inssssssuppppportable !!!!!!!

Ta Willounette chérie


Willow : Mon cher Buckinet,

J’ai réussi à te venger des sarcasmes de Bono.
Ce matin au premier pipi il y avait une véritable tempête de neige
chez nous, au moins déjà 20 cm.

Comme d’habitude Bono file comme un beau petit diable vérifier la
gamelle de notre ami Roucky « le renard ».

La structure qui abrite la nourriture de Roucky est installée
sous un arbre à branches basses.

Alors moi j’ai vu que c’était le bon moment et j’ai secoué violement
une des branche lourde de neige.
Le Bono a reçu tout sur lui, enterré jusqu’au cou ….le pauvre hihihi hi.

Ce n’était pas bien méchant, mais sa fierté en a prit un grand coup et
moi j’étais morte de rire et impatiente de te raconter cette petite
histoire.
Ta Willounette

TU VOIS LE PETIT TAS DE NEIGE A GAUCHE C EST BONO



26.10.08 –
Ma pâtéée - version Loulou-Li-Buck

Mon envie de la taquiner : Version Loulou-Li-Buck

Je dormais paisiblement dans mon panier, tandis qu’elle ronflait allègrement dans sons lit…

Brusquement, j’ai eu envie de la titiller…..

Alors, je me suis mis à tousser, de façon inquiétante…..

Elle s’est immédiatement réveillée et est accourue, en petites culottes (c’est là que j’ai vu qu’elle a un peu de cellulite, la pauvre gamine…).

Elle s’est penchée sur moi, m’a caressé le dos et mes petites papattes.

Inquiète, elle est restée quelques instants, histoire de voir comment j’allais….

Je l’ai regardée droit dans son noneuil valide (elle a un oeil qui ne voit pas): et lui ai lancé ce message : je suis un vieux chien, tu m’aimes, ALORS DESORMAIS, tu ajoutes dans ma pâtée quelques tranches de jambon…..

Hihii, cette petite Boule est une bonne Bouline…

Car, j’ai fait semblant de ne pas avoir faim : si le jambon est absent : je ne MANGE pas !!!...

Loulou-li.-Buck


16.10.10
Les maladresses de ma Deux-Billes

Elle vient chaque matin, échevelée, l’œil glauque, et s’étend contre mon grand corps, qu’elle enlace affectueusement, tout en gratifiant ma grosse nuque (extrêmement) virile de nombreux baisers.

J’étire mes papattes, histoire de lui montrer que je suis sensible à ces marques d’affection.

Puis, je me retourne, et lui montre mes chicots jaunes, juste pour lui faire comprendre que je ne suis pas un caniche mais bien un BERGER ALLEMAND.

Donc, qu’il faut qu’elle comprenne que JAMAIS je n’irai dormir avec elle, ni lui tenir compagnie sur le canapé parce qu’elle a peur du film d’horreur qu’elle a choisi de regarder (sauf en cas d’orages : j’ai atrocement peur des orages).

JE NE SUIS PAS UNE NOUNOU !!! : Je suis un BA,
Qui certes, veille sur sa maîtresse, mais pas de la façon qu’elle suppose.

Je tiens en effet à «garder mes marques » : je suis le chien, qui prend possession de son panier.
Alors qu’elle est la maîtresse, qui dort dans son lit : en bref, son territoire.

Nous avons pourtant suivi des cours d’éducation canine, destinés à faire comprendre aux maîtres qu’ils sont les maîtres… et les chiens, les chiens….

Elle a jamais compris : elle me courait après alors que c’était à moi de revenir à ses pieds. Donc : No comment !

Ensuite, elle a essayé de jeter le bâton, que j’étais censé aller rechercher et lui rapporter.
Elle n’a jamais réussi à jeter au loin un bâton. Elle est nulle, dans cet exercice. Bon.

Là, elle m’a fait de la peine. Alors : j’ai pris la liberté d’aller rechercher un bâton qui n’a jamais été jeté, en faisant semblant de le rapporter….

Elle était très contente, tandis que je continuais d’être affligé….

Les autres sont tous partis, main dans la laisse de leur chien, en les félicitant.

Elle m’a confortablement installé dans le coffre de la voiture et je lui ai glissé dans sa noneille droite : « tu y arriveras, ma Deux-Billes » : un jour, tu verras, tu sauras jeter la baballe ou le bâton….

Et c’est là qu’elle m’a répondu : « T’as vu, le Buck, comme on les a eus ??? »

Bien. J’ai préféré faire semblant de dormir.

Non. C’aurait été trop dur de la vexer….
Il faut impérativement qu’elle ne sache jamais… qu’elle est nulle.

Loulou-Li-Buck


04.10.08
La laisse de Mme Tara

Comme je vais bientôt m'en aller, j'ai décidé aujourd'hui de mettre de l'ordre dans mes affaires.

J'ai donc jeté mon nez dans mes placards, pour y jeter ce qui ne serait plus utile.

Tout au long de ce parcours, je dois avouer que j'ai retrouvé certains bons et mauvais souvenirs.

J'ai parfois ri, et parfois, j'ai eu la larme à l'oeil...

J'ai vidé tous les tiroirs : exit ma vie, me suis-je dit.

Et puis, je suis tombée sur la laisse de Mme Tara.

Je l'avais complètement oubliée. Je me suis donc assise et l'ai portée à mon nez, pour pouvoir la sentir.....

J'ai pas pu la jeter : je l'ai humée, ai retrouvé son odeur et la laisse n'est pas partie à la poubelle.

Je regrette : j'ai fait, je crois, le deuil de Mme Tara, mais il m'est impossible de jeter sa laisse à la poubelle.

Je sais bien que je suis stupide, mais bon. Je suis comme ça. Point.

Serenade



25.11.08
La TV, la Deux-Billes et ma petite fatigue

Maintenant, elle a trouvé un nouveau truc : après la vaisselle, rangé la cuisine, elle s’enrobe dans une « robe de chambre », laquelle est striée de bleu et blanc.

On dirait un prisonnier échappé d’une prison. Bon. Si elle trouve que cette tenue lui sied… Moi, je n’y vois pas d’inconvénients (tant que j’ai le temps de me cacher sous le canapé, de honte… lorsqu’un un intrus sonne à la porte.)

Alors, elle se balade, enrobée dans sa robe de chambre, dans tout le salon.

Inutile de vous préciser que lorsqu’elle se penche sur ma magnifique tête de berger allemand, je jette mon museau du côté de la fenêtre, pour les éviter toutes les deux, elle et sa robe de chambre…..

Non mais : les voisins pourraient nous voir !!!!

Quelle honte !!!

En plus, pour parfaire le tout, Madame a pris une douche est s’est aspergée de son fameux Musk, dont l’odeur envahit tout le logis…..

Parfois, je me demande franchement ce que je suis venu faire chez elle. Si j’avais su !!!

Pour l’heure, Madame, sa robe de chambre et son Musk ont envahi le canapé pour regarder stupidement une série niaise à la TV, tout en fumant comme une folle…

J’ai rien dit. J’ai juste recroquevillé mes vieilles papattes de colère, dans mon vieux panier, qui sent si bon le vieux chien…..

J’ai bien réfléchi : je suis trop âgé pour la ramener à la raison.

Je suis trop fatigué : je ne peux rien pour elle, ni pour sa monstrueuse robe de chambre.

Pour ce qui est du Musk, on verra plus tard….lorsqu’elle m’aura servi ma gamelle de croquettes, agrémentée de petites parcelles de jambon.

A Bientôt

Le Grand magnifique Buck et sa superbe queue de renard

P.S. : Je t’aime toujours, ma petite Willow !!!! STP ne t’emballe jamais dans une robe de chambre !! Je ne pourrais le supporter…..

Willow : Mon très cher Buckinet,

Comme je te comprends la Crottje s'emballe elle aussi dans un gros
pyjama "pilou" , flanelle, informe, rose , la cata ..
En plus la dernière sortie pipi caca, se fait attifé dans cet infâme déguisement ... les soirs d'hiver je me tape la honte.

Elle s'étonne d'être plantée au milieu du jardin à crier notre nom.
Nous on se cache à l'intérieur, des fois qu'un voisin rentrerait tard

mille becs mon coeur de beurre.

ta Willow
Buck : Je suis loin
d'être jaloux : puisque je suis beaucoup plus beau qu'elle et son affreuse robe de chambre !!!!

Moi et ma magnifique queue de renard, on est les idoles du bord du lac.

Même les cygnes tout de blanc vêtus s'en vont au large, lorsqu'ils m'aperçoivent.....C'est dire !!

Le Grand et superbe Buck







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05/01/2011, 08h02
[size=medium]UP[/size] pour ceux qui n'auraient pas vu ! Smiley
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01/06/2011, 08h01
[size=medium]UP[/size] pour Willow et Lucienleu Smiley

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10/12/2011, 04h54
[size=medium]3 ANS DEJA ![/size]



[size=medium]UP[/size] juste pour le plaisir, et les petits nouveaux qui ne connaissent pas Sérénade et Monsieur Buck !

Pensées affectueuses à vous deux ! Smiley
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12/12/2012, 21h25
Je n'ai pas pu le remonter lundi comme je le souhaitais... Tu ne m'en voudras pas !
J'ai bien pensé à toi et Héclair ce 10.10.12 Smiley

Et puis ça fait toujours le bonheur des petits nouveaux ces petites histoires drôles et/ou émouvantes !

[size=medium]4 ANS maintenant![/size]



Smiley Smiley
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13/12/2012, 11h31
C'est la dernière année que je remonte ce topic... puisque verrouillé par la modératrice que je suis.

L'an prochain ; j'espère qu'il sera à nouveau remonté par ma ou mon successeur... Sinon je lui enverrai un petit MP ! Smiley Smiley Smiley

Longue vie à ce topic spécial.... et plein d'humour, comme savait le faire Barbara/Sérénade ! Smiley Smiley
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12/12/2013, 13h11
Une petite pensée pour notre Barbara disparue voilà 5 ans déjà.

Smiley Barbara, où que tu soies Smiley

Nous pensons toujours à toi. Smiley
__________________
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12/12/2013, 13h39
De gros Smiley pour toi Barbara
__________________
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