22/08/2007, 21h25
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LOULOU-LI-BUCK : Bientôt une année
Ca ne fait pas un pli : elle m’aime, la Deux Billes. Je le vois chaque matin dans ses yeux, quand, pour la première fois de la journée, ils croisent mon regard…. J’ai déjà été embrassé par des humains, dans ma vie, mais elle, elle a une façon de le faire qui ne tromperait aucun Loulou-Li-Buck, ça c’est sûr : elle le fait sincèrement….. Ça fait du bien de se sentir aimé, quand même. Alors, bien sûr, je lui rends la pareille, autant que je peux. D’abord, je garde toujours un œil ouvert sur elle, lorsqu’elle tapotine sur son ordinateur. Et j’observe avec intérêt ses attitudes, lesquelles, je dois dire, sont variables, selon les textes qu’elle écrit. J’y perçois parfois de la joie (elle rit à pleines dents), de la peine ( je découvre des larmes qui coulent sur ses joues), de la colère (son visage est rouge et ses cheveux hirsutes) ou une certaine concentration (sourcils froncés). Selon le type d’attitudes, je m’approche ou m’éloigne d’elle, tout en lui faisant comprendre que je suis toujours présent, au cas où….. Ensuite, pendant la nuit, je vérifie toutes les quatre heures que Deux Billes dort comme un bébé sagement dans son lit. Quelques fois, elle ouvre un œil et me tend la main. Alors, je lui lèche l’index, pour lui faire comprendre que je suis là et que je veille sur elle. C’est fou, ce besoin qu’elle a, d’être perpétuellement rassurée…. Elle a eu très peur, lors de mon séjour au Tierspital : son visage a changé de couleur lorsque le vétérinaire lui a ordonné de me laisser chez eux pendant quatre jours. Moi, en fait, j’ai pas trop souffert de la séparation ; ils m’ont tout de suite endormi et mis sous perfusion. Mais elle : j’ose pas imaginer… J’ai beaucoup dormi, là-bas. Et beaucoup rêvé. D’Elle, en l’occurrence. Quelques jours plus tard, je ne me souviens plus très bien, le jeune homme qui s’était fort aimablement occupé de moi est venu me chercher. Nous avons tous les deux déambulé dans de longs couloirs et sommes finalement parvenus à la salle d’attente où j’avais abouti, lors de mon arrivée. Deux-Billes s’y trouvait. Elle était plus ou moins assise sur un siège et lorsqu’elle m’a vu, elle a jeté son sac à terre et s’est précipitée sur moi pour m’enlacer. Et c’est là que je me suis mis à hurler ma joie de la retrouver. Néanmoins, je persiste et signe, ma Deux-Billes m’aime, cela, j’en suis sûr. A bientôt Loulou-Li-Buck DU CÔTé DE CHEZ DEUX-BILLES : Bientôt une année Je n’en doute pas un instant : il m’aime, j’en suis certaine. Lorsque je rentre après m’être à peine absentée deux heures, il m’accueille en hurlant tel un loup, tout en se couchant sur moi, en me léchant. Au début, il ne comprenait manifestement pas mes témoignages d’amour, lorsque je lui donnais des baisers. Aujourd’hui : il ferme les yeux et tend ses pattes en soupirant d’aise. Lorsque je m’acharne sur mon ordinateur pour écrire, il se tient couché à mes pieds, comme pour m’aider… Je le sens qui m’observe, d’une certaine façon, comme conscient de ce que je vais rédiger. Selon mes humeurs et mon inspiration, la couleur de ses yeux change et tandis que je suis fortement émotionnée par les mots qui envahissent ma tête, il s’approche de moi et me lèche la main, comme pour me rassurer. Souvent, la nuit, il vient me rendre visite dans mon sommeil et lorsque je m’aperçois de sa présence à mes côtés, il lui arrive de me lécher un doigt. Comme pour me rassurer. Ce chien doit avoir un véritable besoin de protéger… J’ai eu très peur, lorsque j’ai dû l’emmener au Tierspital de Berne, et que le vétérinaire de garde m’a fait comprendre – dans un français approximatif - que mon Loulou devrait rester chez eux encore quatre jours, sous surveillance. Inutile d’ajouter que pendant ces quatre jours, je n’ai ni dormi, ni mangé… Donc, quatre jours et 2 kgs en moins plus tard, je suis retournée à Berne, pour récupérer l’Amour de ma Vie No 3 – alias Loulou-Li-Buck -. « J’étais assise dans la salle d’attente, la même que celle qui l’avait accueilli à son arrivée cinq jours plus tôt. J’avais le cœur battant – pardon j’étais au bord de l’arythmie – quand je l’ai entrevu, tenu en laisse par le vétérinaire. Ils étaient tellement beaux tous les deux – pardon, non (jetez le vétérinaire): il était tellement beau, avec sa tête penchée sur la gauche et quand il s’est approché et m’a vue, pourtant je m’étais juré de conserver ma dignité, lorsque nos regards se sont croisés et qu’il m’a reconnue, il s’est mis à hurler comme un loup, tandis que je jetais mon sac et me jetais dans ses pattes ». Deux-Billes
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Dans l'écriture, la main parle; et dans la lecture, les yeux entendent les paroles. |
23/08/2007, 11h06
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Fidèle à toi même SERENADE....
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[size=x-large]TOUJOURS MAGNIFIQUE....[/size] Merci... |
23/08/2007, 16h20
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ohhhh, c'est tout mimi
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