Silence, on souffre !

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07/01/2007, 07h02
Pitié pour la condition animale.

N'ayons pas peur des mots : la France est couverte de camps de concentration et de salles de torture. Des convois de l'horreur la sillonnent à tout instant et en tous sens.
En France, 50 millions de poules pondeuses – à qui l'on a souvent tranché le bec au fer rouge – sont incarcérées à vie dans des cages minuscules où elles ne peuvent ni dormir ni étendre les ailes, mais seulement absorber une nourriture éventuellement issue de fosses septiques et de boues d'épuration... Les truies sont sanglées jour et nuit dans des stalles qui leur interdisent toute espèce de mouvement, et ce pendant deux ans et demi... Des veaux de 145 kg sont enchaînés dans l'obscurité en cases de 0,81m... Des poulets, dits de chair, ont des flancs si hypertrophiés que leurs os ne les portent plus et qu'il leur est impossible de se déplacer. Au moyen d'un tube de 40 cm enfoncé dans l'oesophage, des appareils pneumatiques font avaler chaque jour 3 kg de maïs brûlant (l'équivalent de 15 kg pour un humain) à des canards et à des oies immobilisés dans des cercueils grillagés, puisque, de toute façon, ils ne peuvent plus se tenir debout. Pour finir cette existence qui a surtout le mérite d'être brève, beaucoup seront transportés dans des conditions effroyables, entassés sans nourriture, sans soins, sans eau, au cours de voyages proprement étouffants, interminables et souvent fatals. Qui a vu cela ne l'oublie plus jamais.
En Chine, où il est courant d'ébouillanter et d'écorcher vifs les animaux, des ours sauvages sont enfermés jusqu'à ce que mort s'ensuive dans des cages où ils ne peuvent pas même s'asseoir et où ils perdent jusqu'à l'usage de leurs membres. Une sonde est en permanence enfoncée dans leur foie pour y prélever la bile, utilisée en médecine traditionnelle. En Occident, la communauté scientifique fignole des animaux d'un genre nouveau : sans poils ni plumes ni graisse, aveugles et dotés de quatre cuisses, manifestement conçus pour le bonheur au grand air ! Il serait long, et pénible, de multiplier les exemples.
Pour ces millions, pour ces milliards d'animaux, le simple fait de vivre, depuis la naissance jusqu'à la mort, est un supplice de chaque seconde, et ces régimes épouvantables leur sont infligés pour des raisons si mesquines qu'on a peine à croire que des êtres humains puissent s'en prévaloir sans honte : une chair plus blanche, quelques centimes gagnés sur un oeuf, un peu de muscle en plus autour de l'os. Cruelles friandises, disait Plutarque.
On s'acharne à maintenir coûte que coûte une agriculture de cauchemar : un système d'indemnités après sinistre, une prime à la torture et à la pollution ? A quelle horreur veut-on nous préparer en appelant sensiblerie ou zoophilie toute compassion à l'égard de la condition animale ?
Condamnés sans langage : l'humiliation du prochain est un principe universel. Peut-on être heureux quand on sait que d'autres êtres vivants, quels qu'ils soient, gémissent ?
Notre compassion est-elle si limitée qu'il faille établir des hiérarchies subjectives entre ceux qui méritent d'être sauvés en premier lieu, puis en second, puis plus du tout ? Faudra-t-il attendre qu'il n'y ait plus un seul Européen dans le malheur avant de se soucier des Africains, ou que tous les humains soient comblés pour s'occuper des animaux ? A quel odieux choix de Sophie serions-nous alors sans cesse confrontés ?
Pourquoi les hommes auraient-ils le droit de se conduire avec les non-humains comme des barbares avec des innocents, et faudra-t-il toujours être l'inquisiteur, le démon, l'esclavagiste ou l'oppresseur d'un autre ? Quelle vie est a priori méprisable ? Tant que certains se croiront autorisés à maltraiter un être sensible parce qu'il porte des cornes ou des plumes, nul ne sera à l'abri.
Tôt ou tard, on s'indignera massivement que des hommes aient pu torturer des animaux, même pour des raisons économiques, comme on s'indigne aujourd'hui des massacres romains, des bûchers, du chevalet et de la roue.
Armand Farrachi – 'Les poules préfèrent les cages'.
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10/01/2007, 20h09
Investir en Tunisie dans l'abattage de volailles



L'abattage industriel de volailles joue un rôle important dans l'amélioration de la qualité de la viande avicole. Il contribue aussi à la consolidation du stock stratégique des poulets congelés dans le but de la régulation du marché.

On entend par abattoir industriel tout atelier pratiquant l'abattage sur une chaîne continue. La Tunisie compte 18 abattoirs industriels de volailles. Dix abattoirs sont situés dans la région Nord Est (Nabeul, Ben Arous et Zaghouan), 5 abattoirs dans la région du Centre Est (Sousse, Monastir, Sfax et Mahdia), 2 abattoirs au Nord Ouest (Jendouba et Siliana) et un abattoir dans la région du Centre Ouest (Sidi bouzid).



Leur totale théorique d'abattage est de 29 550 poulets par heure ou bien 10 100 dindes/heure. Leur capacité de stockage est de 5 581 tonnes : 5 010 tonnes de stockage à -18°C, 495 tonnes de stockage à 0°C et 76 tonnes sous tunnel de congélation -40°C.

La répartition de ces abattoirs par gouvernorat et par capacité de stockage est illustrées par le tableau ci-dessous : http://www.investir-en-tunisie.net/news/article.php?id=1067

En tenant compte des productions de poulets et de dindes (72 millions de poulets et 4.6 millions de dindes) par an, la capacité d'abattage est théoriquement suffisante en extrapolant à un fonctionnement de 2 postes de travail/jour .



La technique actuelle d'abattage du poulets de chair dans les unités industrielles est basée sur un produits prêt à cuire (PAC).

Le travail au sein d'un abattoir de volaille est assuré par une chaîne automatique qui se substitue à l'intervention directe de l'homme dans les différentes opérations de préparation du poulet. Ces opérations sont les suivantes :

• Réception des poulets : Arrivant sur le quai de réception, les cages de poulets empilées ne sont déchargées sur le quai qu'après une période de repos pour diminuer le stress des animaux. Elles sont désempilées dans des conteneurs à raison de 12 à 13 sujets et acheminées grâce au convoyeur vers le poste d'accrochage.
(pas stressées !!! j'aimerais bien savoir comment ils savent ! ils en ont rien à faire de leur stresse ! vu les conditions de transport qu'elles doivent subir en plus ces volailles ! elles doivent être bien prostrées)Smiley

• Accrochage : L'animal est saisi par les pattes et accroché sur la chaîne d'abattage grâce au crochet relié au convoyeur aérien.
(elles ne sont pas stressées là les poules ?)Smiley

• Saignée : La saignée s'effectue manuellement, l'animal est égorgé par un couteau en sectionnant simultanément la jugulaire et la carotide.
(évidement s'il y a des loupés !!! et il y en a surement ! la chaine continue...)Smiley

• Echaudage : L'animal entièrement vidé de son sang, passe dans un bac d'échaudage contenant de l'eau à une température de 50 °C. L'eau utilisée pour les poulets à congeler a une température de 55 °C. Cette opération est indispensable pour assurer une meilleure plumaison.
(pendant ce temps un animal voir plusieurs animaux souffrent et meurent dans d'attroces souffrances car ils ont été tués dans de mauvaises conditions)Smiley

• Plumaison : Elle consiste en l'enlèvement mécanique des plumes sous l'action des doigts des plumeuses. On distingue 2 types de plumeuses :

• Plumeuse à tambour : Elle repose sur 2 tambours disposés face à face dans les sens longitudinaux et recouverts de languettes en caoutchouc venant frapper la carcasse en sens opposé.

• Plumeuse rotative : constituée par plusieurs rangées de couronnes rotatives munies de doigts en caoutchouc. Cette plumeuse finit bien les ailes et les pattes.

Et en vue de faciliter la plumaison, les plumeuses sont arrosées continuellement par l'eau maintenue à une température qui varie de 35 ° à 40 °C.

• Eviscération : Elle consiste en l'ablation totale de l'œsophage et d'une partie du jabot, des vis*cères thoraciques (coeur et poumons) et des abdominaux (gésiers, intestins et foie). Les viscères doivent rester en contact avec la carcasse jusqu'à l'inspection des services vétérinaires, ensuite les abats comestibles sont séparés des abats non comestibles.

• Refroidissement et conditionnement : Après le nettoyage et le ressuyage des animaux vient l'opération de refroidissement

• Poulets frais : les poulets seront mis dans des sacs en plastique et acheminés vers une chambre positive (0 à 4 °C ) avant d'être livrés aux clients dans des camions frigorifiques.
• Poulets congelés : les poulets congelés doivent subir un prérefroidissement dont on distingue 2 types :
¦ Refroidissement par immersion des poulets dans de l'eau froide;
¦ Refroidissement des poulets dans un tunnel par l'air froid.

Projet type : Projet de création d'un abattoir de volailles d'une capacité de 1000 sujets/heure dans une zone de développement régional
à raison de 6 heures par jours pendant 300 jours par an...

Pour voir le projet type et lire la suite :
SUITE: http://www.investir-en-tunisie.net/news/article.php?id=1067



VIVE L'INDUSTRIALISATION...
ET TOUT CA ! POUR DU FRIC...
POUR DU P....N DE FRIC !!! Smiley Smiley
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16/01/2007, 18h44
L'engraissement de veaux, Les veaux se vendent bien



L'engraissement de veaux, une production de niche, comporte des risques et exige beaucoup de doigté. L'engraisseur sait parfaitement que ses veaux ne sont pas simplement «du bétail», mais des «enfants» bovins très sensibles. Ceux qui ne s'en occupent pas suffisamment, se punissent en fin de compte eux-mêmes. En outre, chaque engraisseur de veaux sait que seuls des veaux en bonne santé peuvent lui assurer une bonne productivité, de bons gains journaliers ainsi qu'une qualité irréprochable. Bref, il n'est absolument pas nécessaire que de fanatiques défenseurs des animaux et des bureaucrates chicaniers embêtent les paysans avec de nouvelles dispositions et exigences n'ayant aucun lien avec la pratique, telles que celles prévues, par exemple, dans la nouvelle ordonnance sur la protection des animaux. Rappelons que les dispositions suisses en matière de protection des animaux sont déjà les plus sévères au monde.

Les consommateurs suisses qui achètent de la saine viande de veau suisse, produite sans stimulateurs de croissance et dans le respect des animaux, le savent du reste bien. La qualité irréprochable de la viande justifie parfaitement les excellents prix à la production obtenus l'année dernière, qui n'ont jamais baissé au-dessous de 13 francs par kilo de poids mort pour les veaux T3. Grâce à ces bons prix, les engraisseurs ont pu s'acquitter du prix élevé des veaux d'engraissement, assumer des risques élevés et même réaliser un gain modeste. Jusqu'à présent, tout porte à croire que la bonne situation des prix de 2006 devrait persister en 2007. Actuellement, l'offre de veaux prêts à l'abattage est limitée. Quant à la demande, elle a légèrement baissé, mais reste bonne. Les bons prix devraient se maintenir. Si la situation du marché le permet, des importations modestes pourraient même être approuvées pour couvrir la demande, à condition cependant qu'elles ne mettent pas les prix à la production sous pression.
Dans l'engraissement de veaux, la chance tient souvent à peu de choses. Ceux que la chance a favorisés ont eu une bonne année 2006 et devraient également en connaître une bonne en 2007. Espérons aussi que, comme en 2006, la viande de veau ne fasse pas injustement les gros titres cette année et que la production de viande de veau ne soit pas oubliée dans le cadre de la «PA 2011». Cela serait injuste, car les engraisseurs de veaux sont déjà passés à la caisse lors de la réforme de l'ancienne politique agricole à la fin des années nonante.
Fritz Abraham Oehrli

http://193.247.189.70/agrihebdo/journal/artikel.cfm?id=49685

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Les veaux de boucherie sont:

privés de lait maternel en quantité suffisante;
emmenés par camion aux encans à l'âge de un ou deux jours;
laissés en présence d'animaux malades et mourants;
vendus à des usines où ils sont enchaînés à vie dans des cageots individuels d'à peine 60cm de large;
nourris par les surplus de lait écrémé du Gouvernement;
privés de nourriture solide;
rendus anémiques;
maintenus dans l'obscurité pour diminuer leur agitation;
infestés de maladies respiratoires et intestinales;
incapables de s'allonger normalement;
privés de litière;
abosolument incapables de marcher, encore moins de s'ébattre et de jouer.»
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11/02/2007, 22h42
Devenu le symbole des tables de fête, le chapon pourrait aussi être le symbole de la souffrance dans les élevages traditionnels. En effet, pour lui donner sa chair si particulière et si grasse, qui fait sa saveur, il est castré à vif, sans anesthésie. La pratique du chaponnage, c'est-à-dire l'arrachage des testicules remonte à l'Antiquité. A l'époque, on ne connaissait pas de meilleure façon de faire grossir les animaux de boucherie.


"Rois de la basse-cour"

Sans dire qui il était, un de nos enquêteurs est allé en Bresse, pour découvrir la vraie vie des "rois de la basse-cour". L'éclosion des poussins a lieu au mois de mars en Bresse et en juin dans d'autres régions. On commence à distinguer aisément les mâles des femelles vers trois semaines. Puis, en Bresse, c'est une existence souvent solitaire "dans un domaine herbeux de 10 m2", ou parfois en groupe sur un morceau de pré, l'engraissement dure trente semaines "selon une tradition qui date du XVIe siècle". Dans d'autres régions, cet élevage est plus industrialisé: 2500 animaux, à 6 dans un parcours de 25m2 et abattus à 150 jours.
La castration a généralement lieu en été à l'âge de 7 ou 8 semaines "pour pas que les testicules soient tropgros et risquer d'en laisser une partie" précisait une éleveuse citée dans Presse-Océan.

Pince

Chez les oiseaux, les testicules étant à l'intérieur du corps, il faut donc aller les chercher pour les arracher. On doit donc faire deux incisions de 4cm, de chaque côté du poulet, puis avec une pince les testicules sont retirés. L'animal est ensuite recousu. Les fils et la cicatrice attestent de l'authenticité du chapon. L'opération, douloureuse, est pratiquée sans anesthésie aucune. Si elle était menée sur n'importe quel autre animal, cela donnerait lieu à ouverture d'une enquête pour "acte de cruauté". Mais, dans ce domaine, rien.
http://i09.servimg.com/u/09/02/84/77/image013.jpg


Complications

L'intervention, outre la souffrance qu'elle provoque chez l'animal, peut être suivie de complications. Les poulets ont des sortes de sacs sous la peau qui lors de l'incision peuvent se gonfler d'air. Il faut alors les inciser une nouvelle fois pour les faire dégonfler. Là encore sans anesthésie.

Crête

Malgré la castration, un morceau de crête apparaît toujours sur la tête de l'animal, mais il se développe différemment selon que la castration ait été pleinement réussie ou non. Alors systématiquement, les éleveurs coupent à vif cette crête imparfaite, ainsi que les barbillons, ces plis charnus qui pendent de part et d'autre sous le bec du coq. Cela est fait pour des raisons strictement commerciales. Il s'agit ainsi de montrer au consommateur qu'il s'agit d'un chapon.

Tradition

Notre enquêteur a demandé à l'éleveur pourquoi il ne leur coupait pas ces appendices juste après l'abattage, solution évidemment moins cruelle. Il lui a été qu'il fallait que ça ait le temps de cicatriser et, bien sûr, que c'était la tradition. Un autre éleveur lui a aussi confirmé que ce n'était pas une opération bénigne : "Ça saigne, ça fait mal. Si on vous coupait deux morceaux de doigts, qu'est-ce que vous diriez? Le jour d'après, ils ne mangent pas grand chose!".

Nourriture

Si les animaux sont castrés, c'est pour qu'ils grossissent. Un chapon peut atteindre le poids de 6 kilos. Car une fois les interventions sans anesthésie menées sur eux, ils ont droit à une nourriture riche et abondante composée de lait (en Bresse, plusieurs éleveurs de chapons ne gardent des vaches que pour être certains de la qualité de ce lait, parfois soigneusement écrémé "pour éviter des troubles digestifs à leurs protégés" !), maïs concassé, blé cuit et les vers de terre ou insectes picorés. Ils ne sont pas gavés mais s'empiffrent de grosses quantités de nourriture : 35 kilos en moyenne pour leurs courtes existences. Cette phase dure 5 mois. Puis l'animal passe les deniers 60 jours qui lui restent à vivre confiné dans une petite cage en bois appelée épinette.
http://i09.servimg.com/u/09/02/84/77/image014.jpg
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