anxiété de séparation à lire mieux qu'un lien

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26/10/2010, 11h25
je sais que c'est pénible de se répéter sans arrêt pour les nouveaux
qui ont ce soucis et aussi à ceux qui veulent un chien

à lire et à appliquer

article de la SPA d'orgeval

Certains chiens font subir de lourds désagréments à leurs maîtres : destructions du mobilier,
des murs, des portes, des effets personnels... les témoignages que nous recueillons feraient
frémir les assureurs.
C’est une grande cause d’abandons et il nous est difficile de convaincre les victimes de tels
dégâts que ce problème trouve sa solution en quelques jours. Pourtant...
Anxiété de séparation. Voila le terme générique regroupant tous les comportements
néfastes du chien en l’absence des maîtres. Destructions, défécations, jets d’urine et
aboiements incessants sont les manifestations de cette anxiété. Employer de jolis termes ne
suffit pas à atténuer l’ampleur des dégâts, cela dit : il ne s’agit que d’un problème. Un seul!
Ce n’est pas une maladie mentale, pas une tare ni un “défaut de la race”. C’est un petit
problème, facile à régler mais dont les conséquences sont toujours désastreuses! Ce sont les
dégâts répétés, la lassitude du maître, l’exaspération de l’entourage et le manque
d’information qui mènent à l’abandon.
Nous ne distribuons ni courage ni patience. Par contre, voici l’information dont vous
manquiez certainement. Quelques jours seulement, votre chien ne mérite pas cela?
1) Détachement
En général, on les veut tout petits, tout chiots. C’est plus mignon et on se persuade que ce
sera plus facile. On s’en persuade tellement par chez nous, qu’on retire les petits à leur mère
sans se demander s’il lui restait deux ou trois choses à enseigner à sa progéniture. Comme ils
ne finiront ni dentistes ni notaires, allez zou : viens vivre chez les humains, petite boule de
poils. Dans son coin, la mère se dit : “ ah zut! j’ai pas eu le temps de leur apprendre le
détachement. Mais bon, s’ils ne sont pas trop niais, les maîtres s’achèteront un bouquin et
lui apprendront eux même ”. Erreur fatale! Les gens sont niais et les chiens ne le savent pas.
Le détachement, ce fameux travail que ne peuvent plus faire les chiennes tant nous sommes
pressés consiste en cela : la mère repousse les chiots (qui jusque là restaient collés à elle)
elle les ignore un certain temps et les laisse se débrouiller seuls. C’est simple non? “Vas vivre
ta vie” qu’elle leur dit et arrête de me suivre comme un petit chien.
Lorsqu’on pose la question aux maîtres dont les chiens font tant de dégâts : où se trouve le
chien lorsque vous êtes aux toilettes?
-“ Euh, ben, derrière la porte ” (ça ne rate jamais!)
Et voila! Je veux un chien qui revient à l’appel, je veux qu’il marche au pied et autres options,
mais en attendant, mon chien me suit jusqu’aux chiottes et je trouve ça flatteur ! (il aime son
papa).
Comme préambule à tout travail, il faut opérer ce détachement. Ca ne demande pas d’effort
particulier, aucune qualité intellectuelle, il suffit de respecter quelques règles.
-ne plus le laisser accéder à toutes les pièces.
-ne plus le caresser à tout bout de champ.
Anxiété de séparation 2 m.a.j. 19/07/2007
-ne plus le laisser assister aux repas.
-ne plus lui parler comme s’il pouvait répondre
-installer son couchage aussi loin que possible des pièces où vous dormez et
mangez.
Bref, lui conférer moins d’importance et le traiter plus froidement (ça ne durera pas toute la
vie, ne vous en faites pas).
2) Castration sociale
C’est un terme employé par les spécialistes du comportement canin. Il désigne l’action déjà
entamée au paragraphe précédent. Chez les canidés, seul le groupe dominant a accès à tout
le territoire. D’ailleurs, le groupe dominant contrôle les déplacements et interdit certains
accès aux subordonnés. Il contrôle aussi l’accès à la nourriture et ne supporterait pas qu’un
subordonné mette son nez dans une assiette de dominant. Non mais.
En famille, ce schéma est rarement respecté. Le chien participe à toutes les activités du
groupe dominant (vous) et se vautre allégrement dans des endroits auxquels seuls les
dominants auraient accès. Les consignes données plus haut permettent déjà de
“marginaliser” le chien par rapport au groupe dominant (toujours vous). Cette marginalisation
doit être accentuée par un programme d’obéissance (plutôt que faire n’importe quoi,
documentez-vous, lisez un manuel d’éducation canine ou faites appel à un professionnel).
Les résultats d’un tel programme permettront de réussir la castration sociale. Le chien ne
s’identifiera plus au groupe dominant et n’en supportera que mieux la séparation.
3) Solitude
On s’en persuade trop facilement : le chien ne supporte pas la solitude, voila pourquoi il
détruit tout. C’est faux! La solitude, votre chien s’en tape le coquillard! Ce n’est pas ce qui
déclenche le stress. Ce qui met votre chien dans tous ses états, c’est la séparation de la
personne à laquelle il est le plus attaché. Vous pourriez le laisser au milieu d’une cour de
récré que les manifestations de stress ré-apparaîtraient au bout de quelques jours en
l’absence de l’être chéri. Il faut donc, en famille, trouver la personne qui suscite cet état
d’hyper-attachement. Ce ne sera pas bien dur (qui se plaint d’être poursuivi aux cabinets,
déjà?)
4) Hyper-attachement
Nous y voilà! C’est la cause de tous nos malheurs. Cet état n’est pas agréable pour le chien.
Quant au maître, il en subit les conséquences de si coûteuse façon... qu’il n’est plus à
convaincre de l’utilité de trouver une solution.
Par la modification des habitudes décrite plus haut, nous agirons lentement mais
durablement sur les causes de cet état d’hyper attachement. Combattre les effets du stress
sans s’attaquer à la cause serait une perte de temps. Cela dit, il n’est généralement pas
envisageable de laisser subir plus longtemps les déprédations parfois graves de Mr Chien. La
méthode décrite jusque là agit sur le fond. Dès à présent, nous allons déployer la batterie
d’astuces nous épargnant graduellement les destructions.
Anxiété de séparation 3 m.a.j. 19/07/2007
5) Déritualisation
Quelles sont les principales activités de votre chien ? En cherchant bien, on peut énumérer :
manger, faire pipi-caca, se promener, jouer, dormir... Mais durant son temps de veille, quelle
activité l’occupe le plus longtemps? La réponse est rarement donnée. Pourtant, si l’on s’y
penche un instant : il est indéniable que nos chiens occupent 98% de leur temps de veille à
nous observer ! ils nous suivent, nous épient, prêtent une signification au moindre de nos
gestes, les anticipent souvent. Lorsque nous vérifions que les clés de la voiture sont bien à
leur place, c’est le signe d’un départ imminent. Le chien connaît ce rituel depuis belle lurette.
De la douche au café, le jingle des infos puis le brossage de dents, le choix des habits, tout !
il connaît tout par coeur! Et son stress ne fait qu’empirer à mesure que nous nous préparons,
comme d’habitude.
La déritualisation consiste à simplement déplacer les indices du départ. Rien ne vous
empêche de vérifier que les clés de la voiture sont bien à leur place avant de regarder le film
du soir. De mettre votre veste le temps du repas de dimanche, de vous brosser les dents en
rentrant du travail... Toutes les astuces sont bonnes, pourvu qu’elles participent à noyer les
rituels annonciateurs du départ. Créer la confusion est très simple (et amusant pour la
famille).
6) Papa s’en va
Ca y’est, papa s’en va. Comme il redoute les destructions de son chien, il s’assure que
certains objets sont hors d’atteinte, qu’il y a de l’eau dans la gamelle. Il allume un fond de
radio afin de tranquilliser le pauvre animal. En partant, il lui fait une petite tape en intimant
“ sage, hein ! ”
Eh bien papa en sera de nouveau pour ses frais (dégâts assurés!)
S’il veut s’en sortir, dès aujourd’hui papa ignorera son chien depuis 20 minutes avant le
départ. S’il doit allumer la radio, il le fera bien longtemps avant de partir. Aucune vérification
de gamelle et aucun “au revoir” ne devront ponctuer son départ, pas même un regard. Cela
vous semble trop dur?
Eh bien il faudra en faire autant à votre retour. Pas de caresses, pas d’engueulades même si
les dégâts persistent. On vaque à ses occupations, qu’on se grille une clope ou que l’on passe
un coup de fil, l’important est de ne pas prêter la moindre attention au chien. Lorsque celui ci
en aura pris son parti, on pourra enfin s’étonner de sa présence à nos côtés. Tiens, un chien!
J’avais oublié que tu étais là. Viens, on va faire une ballade...
7) Devant l’objet du délit.
C’est systématique, les adoptants nous relatent les destructions de leur chien en nous
assurant qu’il “sait qu’il a fait une bêtise”. La preuve, il a son air de “je vais encore m’en
prendre une”. C’est franchement lassant, car il faut alors expliquer pour la énième fois de
quelle façon le chien utilise sa mémoire. C’est un exercice pénible car les certitudes du maître
sont soutenues par une attitude du chien qui prête vraiment à confusion : il est là, tout
penaud, au milieu des dégâts qu’il a faits, tout juste s’il ne s’excuse pas. Alors forcément, il
sait pourquoi on l’engueule ! Hélas, logique d’humain n’est pas logique de chien.
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L’exemple de la poubelle est assez parlant :
a) le chien vide la poubelle vers 15h. C’est un moment de pure extase, il évacue tout son
stress en dépiautant les emballages de yaourts, patauge dans le ketchup et badigeonne
l’entrée de sauce moutarde. Le pied! Moment très positif, à bien y regarder.
b) il est 17h50. Papa va rentrer, on entend déjà le ronronnement de l’ascenseur. Mon dieu!
Y’a des dégueulasseries plein le couloir, papa va encore s’énerver. La porte de l’ascenseur
s’ouvre à l’étage, les clés font leur petit bruit... Damnation! Y’a des trucs gluants plein le
salon, papa va encore me chauffer les oreilles (car papa déteste les trucs gluants dans le
salon).
ç) papa entre dans l’appartement, avise les dégâts...son visage se crispe, il va émettre un
son (sûrement pas gracieux). Le chien reste en retrait, la tête basse, la croupe rentrée,
fouettant sa queue entre ses pattes.
Et voila. Papa va sanctionner le vilain chien. Après tout, il y a une justice, nous savons que le
chien a vidé la poubelle, occasionnant les dégâts. Logique, non?
Mais voilà, dès le lendemain, vers 15h, le chien s’attaque de nouveau à la poubelle.. Ce chien
est il plus stupide que la moyenne? Hélas non. Vider la poubelle est une action très positive.
Le chien ne fait pas la corrélation entre le “vidage de poubelle” et la fureur de papa. D’abord
parce que papa n’est pas là pour lui botter le cul à l’instant où il s’en prend à la poubelle,
ensuite parce qu’il ne fait pas le lien entre son action et les dégâts qu’elle va entraîner.
Vers 17h50, par contre, lorsque papa rentrera, il fera la corrélation entre les dégâts et la
réprimande. Cela dit, il ne sait déjà plus qu’il est à l’origine de ces dégâts. Dommage, non?
Ainsi le serpent se mord la queue. Le maître sanctionne son chien pour un motif valable mais
le chien, lui, trouverait tout aussi logique de se faire remonter les bretelles parce qu’il y a des
tableaux plein le musée du Louvre.
Pour vous en convaincre : videz vous même la poubelle puis enfermez le chien dans la pièce.
Cinq minutes après, pénétrez y à votre tour. ..son attitude vous convaincra sûrement, car
cette fois, ce n’est pas lui qui a vidé la poubelle!
Pour en finir, persuadez-vous que le chien ne conjugue jamais à l’imparfait. La réprimande ne
peut s’effectuer que sur le fait, en flagrant délit! Cinq minutes plus tard, c’est râpé. Aucune
corrélation entre la réprimande et l’objet du délit.
Réprimander le chien pour ses dégâts de la journée est donc une attitude néfaste
augmentant le stress de l’animal et induisant la crainte du maître. Persister dans cette
attitude peut être cause de sévères troubles du comportement.
8) Comment sanctionner les destructions en notre absence.
Nous avons admis que le chien ne peut être réprimandé que sur le fait. Cela induit qu’il faut
être présent. Là encore, le serpent semble se mordre la queue. Le chien détruit en notre
absence donc, impossible de le réprimander.
En fait, peu importe la réprimande du maître. Si le saint-esprit pouvait s’en mêler, personne
ne trouverait à s’en plaindre. Nous allons donc user de ruse, en piégeant la maison!
Ces pièges ne sont pas dangereux (tapettes à souris sans leur pointe, élastiques et répulsifs),
pas de quoi appeler la S.P.A.
Habilement disposés, ces gadgets permettront de créer des associations négatives. Le chien
est réprimandé en l’absence du maître par la tapette à souris (elle lui pince le nez alors qu’il
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tentait de soulever le couvercle de la poubelle). Du coup, la poubelle jusque là si “positive”,
devient un objet belliqueux ! S’il persiste malgré la première tapette, une seconde lui claque
la truffe alors qu’il fouissait dans le sac à détritus. Résultat : poubelle = mauvaises surprises!
Le chien l’associe vite à l’effet désagréable provoqué par les pièges et cesse d’évacuer son
stress en fourrant son nez à cet endroit.
Le piégeage de la maison est une activité très ludique. On y prend goût, vous verrez.
Bien sûr, le stress devra tout de même trouver un exutoire. Qu’à cela ne tienne, nous lui en
fournirons un.
Une corde à noeuds (en vente au rayon pour animaux) est le jouet idéal. Elle permet au chien
de “dilacérer” (arracher des fibres). C’est un besoin naturel que nous allons satisfaire et
même encourager. La corde à noeuds doit devenir son jouet favori. Pour cela, enduisez la
d’une substance appétissante (en frottant des croquettes ou du “bouillon kub” dessus) et
incitez-le fréquemment à s’en saisir.
En votre absence, il est fort probable que le chien préfère sa corde à noeuds (parfum
croquettes) que les tapettes à souris qui lui sautent à la gueule dès qu’il touche au mobilier.
Ce jouet offre aussi l’avantage de ne ressembler à aucun autre objet de la maison.
L’alcool à 90°, pulvérisé sur les pieds de meubles et chambranles de portes vous épargnera
les arrachages de bois (fréquents car ils satisfont le besoin de “dilacération”).
9) Cuisine et dépendances.
Pensant rassurer nos chiens, nous leur laissons souvent la jouissance de toute la maisonnée,
de toute ou grande partie de l’appartement Ce scrupule nous honore mais il est vecteur de
stress pour le chien. Une pièce de dimensions modestes est préférable, car plus sécurisante
pour lui. Vraiment! Il ne s’agit pas seulement de s’épargner des dégâts ailleurs mais bien de
“rassurer” le chien en ne lui laissant qu’une pièce, aussi réduite que possible.
L’idéal serait une pièce que nous ne fréquentons pas en permanence afin qu’un minimum
d’objets puissent rappeler la présence de l’être d’attachement. Evitons donc salons et
chambres, ces lieux d’aisance que nous ne partageons plus. La cuisine s’y prête assez, une
arrière-cuisine est idéale tout comme le fond du couloir. La salle de bains n’est pas mal non
plus. Enfin bon, on fait avec ce que l’on a pourvu qu’on sache pourquoi.
10) A l’Américaine.
Les Américains ne rencontrent pas ces problèmes. Leur truc est simple : lorsqu’un chiot est
vendu, les propriétaires se fournissent une cage de transport aux dimensions du chien adulte.
Cette cage devient le lieu de couchage de l’animal. On y installe une couverture, un récipient
d’eau et quelques jouets. Du fait de ses dimensions, le chien s’y trouve en sécurité, elle
devient même un refuge. Il ne la souille pas d’excréments, car le chien ne souille pas son
environnement immédiat. De temps en temps, les maîtres referment la porte de la cage. Une
poignée de minutes suffit. Le chien s’habitue ainsi à être “enfermé”, même en présence
des maîtres. Lorsqu’ils s’absentent, ils ferment à nouveau la porte, s’assurant ainsi de
retrouver la maison “en l’état”. Le chien s’y habitue encore. Bientôt, ils n’auront même
plus à enfermer le chien lorsqu’ils partent car, naturellement, il y trouve refuge en cas
de stress.
Cette “ thérapie par la cage” choque un peu les latins que nous sommes. Les scrupules sont
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mal placés car elle s’avère très efficace, quel que soit l’âge du chien.
La seule difficulté de ce travail consiste à rendre la cage agréable au chien. Il faut l’inviter à y
prendre ses repas, l’inciter à y dormir, le féliciter lorsqu’il y pénètre et l’habituer
graduellement à être enfermé puis libéré en notre présence.
11) Le bluff.
Une autre méthode permet de bons résultats. Elle est assez semblable à celle des “ faux
départs”, mais en plus vicelard ! Jusque là, nous apprenons à nos chiens à ne pas manifester
de stress en notre absence. Eh bien cette fois, nous allons lui laisser croire que nous ne
nous absentons jamais. Voici comment procéder : régulièrement, le soir après le boulot ou
bien durant les week-ends, nous allons enfermer le chien dans la cuisine (ou une quelconque
pièce munie d’une porte pleine). Dès que vous aurez refermé la porte, allumez une radio
posée contre la porte et disposez un linge portant votre odeur au pied de la porte. (il
faut posséder une radio à piles et du linge, c’est tout.) Cet enfermement ne durera pas plus
de cinq minutes pour débuter. Au terme de ce délai, on éteint la radio et on libère le chien
(sans transports affectifs, merci). On peut répéter l’opération quatre à cinq fois en une soirée.
Le volume de la radio doit être assez élevé pour masquer les bruits ambiants. Vous l’avez
compris, le but du rituel est d’habituer le chien à rester seul dans une pièce en lui laissant
croire que vous êtes toujours à la maison (c’est d’ailleurs le cas lors des “répétitions”).
N’hésitez pas à entrer précipitamment s’il manifeste le moindre énervement et
intimez l’ordre : vas coucher ! Dans la mesure où vous manifestez suffisamment votre
présence, le chien croira bien vite que : cuisine + radio = papa n’est pas loin, prêt à me
passer un savon si je m’énerve.
Le volume de la radio posée contre la porte vous permettra vite de vous éclipser de la maison
sans que le chien vous entende. Pour lui, vous serez toujours à la maison, prêt à le
réprimander s’il se manifeste.
Comme les autres, cette méthode demande un minimum de patience et une bonne série de
répétitions. Elle offre l’avantage de vous épargner la déritualisation traitée plus haut. En effet,
rien ne vous empêche d’enfermer le chien durant vos préparatifs de départ, avec sa radio
allumée, il n’entend même pas le rasoir électrique.
En bref :
Ne plus lui laisser tout l’espace - Le traiter plus froidement, l’ignorer - Ne le caresser que
lorsqu’il exécute un ordre - Installer son couchage dans une pièce réduite - Déritualiser le
départ - Ne plus le laisser assister aux repas - L’ignorer à votre retour - Le laisser manger
seul et après vous (près de son lieu de couchage) - Faire de l’obéissance - L’enfermer par
courtes périodes dans sa pièce ou dans sa cage - Poser des pièges - Lui laisser son jouet -
Faire de faux départs par périodes croissantes.
Si vous respectez ces commandements, vous atténuerez vite le stress du chien,
vous épargnant ainsi les désagréments qu’il induit.à appliquer Smiley
Répondre
26/10/2010, 14h08
Très bien l'article Smiley
Répondre
26/10/2010, 14h25
Smiley un peut long pour une blonde!mais tres instructif Smiley
Smiley Smiley Smiley
__________________
http://uppix.net/c/d/c/75ed7f3b8f557...1694751f4f.jpg
Smiley Nanou marraine de Fiona,Emmajolie marraine de Lilou et Coucounne marraine de Pin's Smiley Smiley
Répondre
26/10/2010, 14h59
Sujet très instructif Smiley
!
J'ai quand même une question relative a mon Bull de 6 ans. C'est un chien hyper calme pour la race, il ne fait jamais de bêtises, revient très bien au rappel, obéit au doigt et a l'oeil (même si parfois il fait semblant de ne pas m'entendre, mais bon, c'est un Bull).

Le seul Hic, c'est qu'il est le chien parfait uniquement quand je suis là.
J'explique: Je travaille en élevage pension, et ca me prend une bonne partie de mes semaines. Pendant que je suis au boulot, Vasco est a la maison avec ma mère (qui ne travaille que très peu a cause de sa petite santé), mon frère, mon beau père et les 2 autres chiens de la maison.
Lorsque je rentre 2 situations: soit il fait la gueule pendant plusieurs jours, soit il est le chien d'exception que je décris puissance max (réagit au quart de tour et plus que calme). Par contre, quand je repars, c'est toujours le même scénario, il pleur et aboit pendant un bon quart d'heure (après ca lui passe).
Mais il se venge a sa manière sur mes parents. Il leur en fait voir de toute les couleurs. Si ma mère a le malheur de le sortir sur la terrasse, il se barre. Si elle le détache en promenade, oublier le rappel. Si elle le laisse seul dans une pièce, il va trouver le moyen d'en sortir au péril de sa vie (comme essayer de sortir par la fenêtre bloquée a moitié entre ouverte, là ou même sa tête ne passe pas). Et dernière chose, il refuse de s'alimenter correctement (étonnant pour un glouton).
Heureusement, il ne fait pas de dégats matériels et n'est pas agressif pour un sou. Mais il n'aime pas les chats et le voisin n'apprécie pas trop de le voir tout les jours dans son jardin, avec ma mère qui lui cour après...

Ma question est simple. J'aimerais savoir si lui prendre une copine calmerais ses appréhension lorsque je pars (une Bullette bien sur)?
Je comptais en reprendre une mais seulement d'içi quelques années. Seulement, je ne vais pas tarder à prendre mon indépendance et j'ai peur qu'il déprime lorsque je ne serais pas là. Il n'est pourtant pas tout seul mais rien y fait, il n'est bien que quand je suis avec lui.
Par contre, si je ne pars pas au travail, il le sait car il n'est pas du tout comme ca quand je m'absente pour quelques heures (faire les courses par exemple).

Hors de question pour moi d'abandonner mon coup de foudre, c'est Le Chien de Ma Vie et je sais que je compte beaucoup pour lui, au moins autant qu'il compte pour moi. Je ne veux pas tomber dans l'anthropomorphisme pour autant, mais est ce que ma solution pourrait être une bonne solution?
Parce qu'il a des jouets en veux tu en voila, mais ne joue avec que quand je suis là, encore une fois... Smiley
Répondre
walzswann
26/10/2010, 15h19
Si tu as déjà pas trop le temps pour lui, c'est peut être pas une super idée un deuxième. Surtout que tu risques de passer plus de temps avec le chiot qu'avec lui quand tu rentres.

Et d'après ce que tu décris le problème ce n'est pas la compagnie, vu qu'il y a des gens et d'autres chiens.
Répondre
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26/10/2010, 15h32
peut être lire l'article et l'appliquer Smiley

c'est vraiment l'exemple de ce qui est écrit plus haut

alors lire mais l'appliquer ( bis ) trop dépendant de toi !

Répondre
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27/10/2010, 14h34
je le remonte Smiley

faut le lire ........
Répondre
28/10/2010, 16h54
Si cela fonctionne a coup sur pour certain chien ok mais attention a ne pas tombé dans l'excès pour d'autre!! Vous irrez tout droit dans le mur avec votre compagnon le chien!! Je suis persuadé que cela fonctionne pour une grande majorité je fait des cours de comportement et j'ai bien vu qu'il y avait des nettes améliorations (mais que chez certains chien ce n'est pas une généralités a coup sur!!) il y en a d'autre qui font encore plus de betise et en profite pour fuguer par exemple ou se venge encore plus de votre comportement!!! Faite des test avec votre chien essayé cette solution mais si cela ne fonctionne pas du tout n'insisté pas! après chacun le vois comme il le souhaite biensur!
Répondre
29/10/2010, 09h32
Citation:
Edelweiss32 a écrit :
Si cela fonctionne a coup sur pour certain chien ok mais attention a ne pas tombé dans l'excès pour d'autre!! Vous irrez tout droit dans le mur avec votre compagnon le chien!! Je suis persuadé que cela fonctionne pour une grande majorité je fait des cours de comportement et j'ai bien vu qu'il y avait des nettes améliorations (mais que chez certains chien ce n'est pas une généralités a coup sur!!) il y en a d'autre qui font encore plus de betise et en profite pour fuguer par exemple ou se venge encore plus de votre comportement!!! Faite des test avec votre chien essayé cette solution mais si cela ne fonctionne pas du tout n'insisté pas! après chacun le vois comme il le souhaite biensur!
Smiley" Smiley" Smiley" Smiley"
tu fais des cours de comportement comme tu dis et tu parle de vengeance concernant le comportement d un animal ???????
d autre part un chien "n en profite pas pour fuguer" il va fuguer parce qu il s ennuie et que les stimulus exterieurs sont bien plus motivant ,parce qu il y a un chienne en chaleur dans le coin si c est un male etc...,

Répondre
29/10/2010, 10h41
apres ll article ,il y a des choses sur lesquelles je ne suis aps daccord et le ton employé est parfois bizarre mais au moins il a le mertie d existe de la part d une asso de protection animale ça change des discours du type le pooovre petit chien ne peut pas rester tout seul ,il faut etre tout le temps present etc... qui plutot que de faire progresser le chien l entretien dans son probleme ou le poovre chien a toujours vecu au refuge offrez lui une vie de famille sauf qu un chien avec ce vecu a besoin pour faire court d etre resociabiliser et ce n est pas a la portée de tout le monde .C est souvent le probleme des assos trop de sentimentalisme et de fait des chiens pas toujours placés avec les maitres qu il faudrait avec les consequences que cela peut avoir
c est bien si les assos commencent a aller dans ce sens Smiley
Répondre
29/10/2010, 14h40
oui mais alors ca ne change rien a mon problème. Il comprend tout ce que je lui demande et l'éxécute sans broncher. Avec mon copain, c'est la même chose (même s'il profite plus de sa gentillesse). Il voit d'autres chiens tout les jours et dès que j'ai l'occasion de le sociabiliser encore plus, je le fais. Il prend le train souvent, voit de la foule et se tient correctement. Il n'est pas déstructeur mais déprime... Quand je dis que je travaille beaucoup, c'est parce que je ne peux pas rentrer tout les soirs (je n'ai encore pas le permis).
Il a des interdits aussi. Je ne le laisse pas accéder a toute les pièces, il ne se tient pas avec nous pour les repas, et il a sa place de second avec les 2autres chiens de la maison. J'ai la chance d'avoir une chienne Shar pei qui fait très bien leur éducation car elle est ultra maternelle.

Et si je m'installe, ce sera avec mon chéri qui lui sera a la maison tout les jours aussi.

Après, rien ne m'empêche de l'emmener avec moi au boulot. Mais j'ai peur qu'il supporte mal le box la journée. Je le sors deja d'un box, c'est pas pour l'y remettre.

Je ne doute pas que cette méthode simplifie la vie de million de chiens et de maitres, mais je ne suis pas sure qu'elle s'applique au mien. C'est quand même particulier le Bull... Il ne manque de rien et n'as surtout pas d'avantage par rapport aux autres. Mais de tout les chiens que j'ai vu, je n'en ai jamais vu d'aussi têtu. Pourtant, j'ai eu des terriers, des bergers et des sharpei, pas faciles de caractère non plus, mais ca s'est toujours bien passer pour eux (parce qui m'inquiète, c'est le bien être de mon loulou, pas le mien).

Je tiens a préciser que je n'ai jamais fait de différence entre mes chiens (que ce soit avec ceux que j'ai ou ceux que j'ai eu). Donc si j'en prend un deuxième, c'est pas pour faire du favoritisme. J'aime tout les chiens, c'est ce qui s'appelle une passion. Je travaille dur pour en faire mon métier, donc je suis plutôt avertie.
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